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Guerre en Ukraine : premières arrivées de réfugiés en Moselle

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Deux familles de réfugiés ukrainiens sont arrivées à Waldhouse et Walschbronn dans le Pays de Bitche mardi. Des mosellans se tiennent prêts à aller en secourir d'autres.

Le flux continu de réfugiés tentant de quitter l'Ukraine, ici à la frontière avec la Moldavie Le flux continu de réfugiés tentant de quitter l'Ukraine, ici à la frontière avec la Moldavie
Le flux continu de réfugiés tentant de quitter l'Ukraine, ici à la frontière avec la Moldavie © Maxppp - Gilles Bader

Ils sont parmi les premiers à poser en Moselle les quelques affaires qu'ils ont pu emporter en fuyant leurs foyers menacés par la guerre. 13 réfugiés ukrainiens sont arrivés, mardi matin, dans le Bitcherland. Deux familles ont été accueillies à Waldhouse et de Walschbronn où s'est créé un collectif de soutien aux ukrainiens.

 13 réfugiés ukrainiens ont trouvé refuge depuis mardi à Waldhouse et à Walschbronn dans le Pays de Bitche
13 réfugiés ukrainiens ont trouvé refuge depuis mardi à Waldhouse et à Walschbronn dans le Pays de Bitche

Plusieurs communes de Moselle avaient annoncé, depuis le déclenchement de l'invasion russe de l'Ukraine, leur intention de prendre également leur part dans l’accueil des réfugiés. Dans un communiqué, le Préfet de la Moselle, Laurent Touvet, indique avoir "sollicité les élus (maires, présidents d’intercommunalités, président du conseil départemental, parlementaires) de Moselle pour recenser les offres d’hébergement qui seraient disponibles afin d’y accueillir les ressortissants ukrainiens dans les meilleures conditions possibles, en lien avec le tissu associatif local."

Prêts à partir 

A Ennery, Dominique Laurent espère que sa belle-famille pourra bientôt le rejoindre. Les proches de ce retraité de 57 ans vivent à Kherson, une ville d'environ 300.000 habitants au sud du pays. Dominique Laurent se dit prêt aller lui même les chercher. La municipalité d'Ennery se propose même de l'aider à trouver un véhicule assez grand pour ramener tous le monde. Mais sur place, la situation semble compromise car une partie de Kherson est déjà sous contrôle de l'armée russe qui en empêche toute sortie. "Il nous crient à l'aide, venez nous sauver. Ils manquent de nourriture et de médicaments" s'alarme le mosellan sur France Bleu Lorraine, "nous sommes prêts à aller les chercher à la frontière mais tout est bloqué."

Lui n'a aucune attache en Ukraine, ni famille ni amis. Pourtant, François Heckel n'attend que le feu vert pour se mettre en route vers l'Ukraine en guerre. Ce chef d'entreprise de 43 ans de Schœneck, près de Forbach est prêt à en confier les rênes à ses employés et à prendre son van pour aller secourir des familles. Il n'explique pas cet élan du cœur, simplement touché par la détresse des populations civiles frappées par les bombardements et forcées à l'exil. "Je mets à disposition ce que je peux avec mes moyens à moi" confie t-il simplement. François Heckel a lancé son appel sur les réseaux sociaux et des contacts ont déjà été noués. Il compte embarquer de la nourriture avec lui et force l'admiration de ses salariés comme Grégory : "c'est un exemple."

Guerre en Ukraine : plus de 660 000 personnes ont quitté leur pays depuis jeudi.
Guerre en Ukraine : plus de 660 000 personnes ont quitté leur pays depuis jeudi. © Visactu

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