VIDEO. Otages libérés : «Un jour de joie pour la France» salue Hollande

Une semaine après le retour en France des quatre journalistes otages en Syrie, un hebdomadaire allemand affirme que leur libération a été obtenue par le versement d'une rançon.
Une semaine après le retour en France des quatre journalistes otages en Syrie, un hebdomadaire allemand affirme que leur libération a été obtenue par le versement d'une rançon. AFP/THOMAS SAMSON

    C'est depuis le tarmac de l'aéroport de Villacoublay, que François Hollande s'est exprimé ce dimanche suite à la libération de quatre journalistes, Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torrès, captifs dix mois en Syrie. Le président de la République a martelé que «la France est fière d'avoir des compatriotes de cette valeur, qui puissent servir la liberté de la presse et la France est fière d'avoir pu obtenir qu'ils soient aujourd'hui libres».

    Mais «il y a encore des otages en Syrie, retenus parce qu'ils sont journalistes», a-t-il nuancé. «Je pense à nos deux otages au Mali, l'un depuis novembre 2011 et dont on n'a pas de nouvelles, Gilberto Rodriguez Leal, l'autre depuis novembre 2011 Serge Lazarevic. Nous faisons tout pour que puissions les retrouver».

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    «Il faut aussi qu'il y ait des journalistes qui fassent leur travail»

    Il a enfin ajouté que «la France fait en sorte que la Syrie retrouve enfin la liberté, la démocratie et pour cela il faut aussi qu'il y ait des journalistes qui fassent leur travail». Et le président d'enfoncer le clou : l'Etat français «ne paie pas de rançon. C'est un principe très important pour que les preneurs d'otages ne puissent être tentés d'en ravir d'autres», a réaffirmé dimanche le président de la République François Hollande sur Europe 1.«Tout est fait par des négociations, des discussions. Je ne veux pas être plus précis», a-t-il dit, «car nous avons encore deux otages» au Sahel.

    Emu et heureux, Didier François, reporter pour Europe 1, a lui pris la parole pour raconter que «ça a été long, mais on n'a jamais douté. «De temps en temps, on avait des bribes, on savait que tout le monde était mobilisé», a-t-il salué. «On a vraiment cette chance d'être Français», a-t-il ajouté, lors d'une brève déclaration, interrompue par un sanglot.

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