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Le Parti conservateur britannique épinglé pour ses liens avec des oligarques russes

À Londres, le club de football de Chelsea est à vendre. Son propriétaire, le Russe Roman Abramovich, n’est pourtant pas visé par les sanctions qui tombent contre les oligarques à travers le monde. Justement, la lenteur du gouvernement britannique est critiquée ainsi que les liens du Parti conservateur avec la Russie.

Rien que depuis l’arrivée de Boris Johnson (notre photo) à la tête des «Tories» en 2019, le Parti conservateur britannique a reçu près de deux millions de livres, un peu plus de deux millions d’euros, de la part de riches Russes.
Rien que depuis l’arrivée de Boris Johnson (notre photo) à la tête des «Tories» en 2019, le Parti conservateur britannique a reçu près de deux millions de livres, un peu plus de deux millions d’euros, de la part de riches Russes. AFP - JESSICA TAYLOR
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Avec notre correspondante à Londres, Émeline Vin

Le Parti conservateur britannique reçoit de l’argent russe depuis des années. Rien que depuis l’arrivée de Boris Johnson à la tête des Tories en 2019, ceux-ci ont reçu près de deux millions de livres (un peu plus de deux millions d’euros) de la part de riches Russes. Une somme que l’opposition travailliste appelle aujourd’hui à verser à des organisations caritatives ukrainiennes. 

► À lire aussi : Guerre en Ukraine: les Russes commencent à sentir les effets concrets des sanctions économiques

Parmi les donateurs, six oligarques ou leurs épouses, anciens ministres de Poutine ou directeurs de banques. Certains figurent dans les « Pandora Papers », une récente enquête journalistique sur la corruption, et tiennent leur richesse d’abus de position ou de leurs liens avec des proches de Poutine.

Lenteur dans les sanctions

Les donateurs sont arrivés au Royaume-Uni grâce à des « visas dorés » et ont pu depuis obtenir la citoyenneté britannique, ce qui les autorise à verser des dons importants aux partis ou aux personnalités politiques, sans que soit connue l’origine de l’argent.

Plus largement, le Parti travailliste dénonce la lenteur du gouvernement à adopter des sanctions contre les oligarques russes propriétaires de luxueuses propriétés à Londres, d’entreprises et de clubs de sports. Une lenteur qui, selon l’opposition, leur permet de transférer leurs richesses avant d’être sanctionnés.

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