«Ils se plantent sur tout !» : Sandrine Rousseau enterre Yannick Jadot et prépare la suite

INFO LE PARISIEN. La finaliste malheureuse de la primaire écologiste ne trouve pas sa place dans la campagne du candidat écologiste. Elle réfléchit à l’après-présidentielle et envisage, entre autres hypothèses, de créer son propre mouvement.

Sandrine Rousseau n’a jamais caché ses désaccords avec Yannick Jadot, le candidat des écologistes à la présidentielle. AFP/Sameer Al-Doumy
Sandrine Rousseau n’a jamais caché ses désaccords avec Yannick Jadot, le candidat des écologistes à la présidentielle. AFP/Sameer Al-Doumy

    Ce n’est pas une feuille de papier à cigarette mais un épais rouleau d’incompréhensions qui les sépare. Entre Yannick Jadot, le candidat écologiste à la présidentielle, et Sandrine Rousseau, qui a terminé deuxième à la primaire des écolos, le malaise est profond. La finaliste malheureuse de la primaire écologiste n’a jamais caché ses désaccords avec l’ancien de Greenpeace, mais, encalminée entre 5 et 6 % des intentions de vote, sa candidature lui paraît plus que jamais vouée à l’échec. La possibilité d’être en dessous des 5 % le soir du 10 avril lui semble même probable.

    Dernier accroc en date, le positionnement de l’eurodéputé sur la guerre en Ukraine. Yannick Jadot tiendrait une ligne trop proche de Macron, pas assez écolo, aux yeux de Sandrine Rousseau. « À se mettre dans la roue de Macron, je ne vois pas ce qu’on gagne ! » peste-t-elle en privé. Quant à la campagne de Jadot en général, elle manque d’un « récit ». Le discours est trop « flou ». « Zemmour ou Macron imposent un récit. Nous, on vend des chaudières ! » ironise-t-elle devant ses interlocuteurs.