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Alors que la pandémie due au coronavirus a décuplé le nombre d'utilisateurs et de contenus, un rapport scientifique signale une recrudescence des tics nerveux chez les jeunes usant de cette application. Des chercheurs de l'université de Floride ont démontré l'aggravation de ces symptômes pendant la crise sanitaire et les divers confinements, comme le rapporte 20 Minutes, mercredi 2 mars.
Une étude menée sur vingt adolescents, âgés de 11 à 21 ans, prouve que la fréquence de leurs tics a doublé avec TikTok. Les personnes sondées ont estimé, sur une échelle de gravité de 0 à 6, la gravité de leurs tics, répondant unanimement par les chiffres 4 ou 5. En octobre 2021, une précédente étude avait accusé le réseau social de favoriser le développement du syndrome de Gilles de la Tourette.
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Des enquêtes ouvertes au sujet des effets « néfastes » de TikTok
Une coalition de huit États américains, dont la Californie et la Floride, a annoncé, mercredi, le lancement d'une enquête sur la très populaire application TikTok, qu'ils accusent de causer des torts aux enfants en les incitant à y passer toujours plus de temps. « Nous savons que cela a des effets dévastateurs sur la santé mentale et le bien-être des enfants. Mais nous ne savons pas ce que les entreprises elles-mêmes savaient et depuis quand », a déclaré Rob Bonta, le procureur général californien dans un communiqué.
Les magistrats veulent examiner les « techniques utilisées par TikTok pour encourager les jeunes » à y passer plus de temps, à réagir aux contenus et interagir avec les créateurs, ont-ils indiqué dans un communiqué publié aussi par le Vermont, le Tennessee et le Nebraska, entre autres. Cette investigation fait suite à celle menée par de nombreux procureurs généraux contre Meta, la maison mère de Facebook, à qui ils reprochent de promouvoir Instagram auprès des plus jeunes.
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« Meta n'a pas réussi à protéger les jeunes sur ses plateformes et a choisi à la place d'ignorer, voire, dans certains cas, de renforcer des pratiques qui constituent une menace réelle pour la santé physique et mentale, exploitant ainsi les enfants pour faire des profits », avait alors souligné la procureure générale du Massachusetts, Maura Healey. Les procureurs se sont notamment fondés sur les révélations à l'automne de la lanceuse d'alerte Frances Haugen. Selon des documents amassés par ses soins lorsqu'elle travaillait encore au sein de l'entreprise, le géant des réseaux sociaux est au courant depuis longtemps, en raison de ses propres recherches, des dégâts psychologiques causés par Instagram chez les enfants et adolescents.
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