Guerre en Ukraine: 1207 morts à Marioupol en 9 jours de siège selon le maire de la ville

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• 1207 morts à Marioupol après 9 jours de siège. "Neuf jours de génocide de la population civile", a dénoncé le maire de la ville sur Telegram.

• Washington rejette définitivement un transfert d'avions de combat polonais à l'Ukraine. Selon les États-Unis, cela pourrait "être perçu comme une surenchère, et pourrait entraîner une réaction russe importante".

• Volodymyr Zelensky dénonce un "crime de guerre" après le bombardement d'un hôpital pédiatrique. Le président ukrainien a également assuré qu'un "génocide d'Ukrainiens est en train de se produire".

• Washington redoute des attaques par armes chimiques ou biologiques par la Russie. Cette crainte provient d'accusations de la part de Moscou contre les États-Unis d'avoir des laboratoires pour développer ce type d'armes. Selon la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki, la Russie cherche à pouvoir rejeter la faute en cas d'utilisation de ces armes chimiques ou biologiques.

Le conseil d'administration du Fonds monétaire international a approuvé mercredi une aide d'urgence d'un montant de 1,4 milliard de dollars en faveur de l'Ukraine qui est confrontée "à une très grave crise humanitaire et économique" depuis l'invasion du pays par l'armée russe.

Cette aide immédiate doit permettre au gouvernement de "répondre aux besoins urgents de la balance des paiements résultant des effets de la guerre et fournira un soutien essentiel à court terme", estime le FMI dans un communiqué. Le Fonds espère aussi que cette aide jouera le rôle "de catalyseur" auprès d'autres partenaires financiers.

Vers une nouvelle escalade en Ukraine? La porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki a publié plusieurs messages sur Twitter concernant un risque d'utilisation "d'armes chimiques ou biologiques en Ukraine" par la Russie.

Cette inquiétude américaine est causée par des déclarations de Moscou concernant des laboratoires américains d'armes chimiques et biologiques en Ukraine. Une accusation "absurde" selon la Maison Blanche, relayée notamment en Chine.

Selon Jen Psaki, ces accusations pourraient entraîner l'utilisation par la Russie de ces armes, de manière à rejeter la faute sur Washington par la suite.

Le chef adjoint du cabinet du président Volodymyr Zelensky, Igor Zhovkva, a dénoncé un acte "absolument horrible" après le bombardement d'une maternité à Marioupol.

"C'est sans précédent, même pour cette guerre. Non seulement les forces russes tuent les civils, mais ils tuent les enfants. Plus de 50 sont morts", assure-t-il, ajoutant qu'il y avait "des femmes hospitalisés en attendant d'accoucher" dans le bâtiment.

Il a reproché aux Occidentaux, et en particulier aux Européens, de ne pas avoir placé une zone d'exclusion européenne au-dessus de l'Ukraine. Igor Zhovkva a également rappelé l'envie de Kiev de rejoindre l'Union européenne.

Les États-Unis ont définitivement rejeté la proposition de la Pologne de livrer à l'armée américaine ses avions Mig-29 pour ensuite les remettre à l'Ukraine, a annoncé mercredi le Pentagone.

"Les services de renseignement estiment que le transfert (d'avions) MiG-29 à l'Ukraine pourrait être perçu comme une surenchère (au conflit) et pourrait entraîner une réaction russe importante qui augmenterait la perspective d'une escalade militaire avec l'Otan", a déclaré lors d'une conférence de presse le porte-parole du Pentagone John Kirby.

• 17 blessés dans le bombardement d'un hôpital pédiatrique à Marioupol. Selon les premières données, il n'y a "aucun enfant" parmi les blessés et "aucun mort".

• La Russie affirme "ne pas cibler les installations civiles". L'ambassadeur de Russie en France a accusé les "nationalistes ukrainiens" de bombarder des structures pour influencer l'opinion publique européenne.

• La France ne veut pas d'adhésion accélérée à l'Union européenne pour l'Ukraine. L'Élysée estime cependant qu'il faut envoyer un "signal politique" à Kiev lors du sommet des 10 et 11 mars à Versailles.

• Londres demande au G7 de bannir l'importation de pétrole russe. Pour le moment, le Royaume-Uni et les États-Unis sont les seuls à avoir utilisé cette sanction.

L'Union européenne doit envoyer à l'Ukraine lors du sommet des 10 et 11 mars à Versailles "un signal politique sur son appartenance à la famille européenne", ainsi qu'à la Géorgie et la Moldavie, mais ne peut pas lancer une procédure d'adhésion accélérée, a estimé l'Elysée mercredi.

Pour la France, il faut pour ces trois pays "inventer de nouvelles formes de rapprochement de l'UE" avec "un renforcement des coopérations dans les domaines économiques, éducatifs et de recherche ainsi que dans la coopération politique". Leurs chefs d'Etat pourraient par exemple "être associés aux réunions du Conseil européen plus régulièrement".

Des associations ont appelé mercredi la préfecture des Hauts-de-France à ouvrir aux autres exilés, et notamment à ceux qui campent à Calais dans l'espoir de passer en Angleterre, les possibilités d'hébergement mises en place pour accueillir les Ukrainiens fuyant le conflit. Un collectif d'associations aidant les migrants à Calais, l'Auberge des migrants, a indiqué réfléchir à une éventuelle plainte pour discrimination.

Le collectif Migraction 59 salue les mobilisations annoncées par de nombreuses communes en faveur des Ukrainiens, déclarant que"cela tombe bien car les centaines d'exilés que nous rencontrons à Calais sont précisément des personnes qui ont fui les guerres au Soudan, au Tchad, en Syrie, en Afghanistan".

"Il serait parfaitement scandaleux et illégal de réserver des places d'accueil aux exilés ukrainiens tout en excluant les exilés qui ont une autre appartenance ethnique ou religieuse," poursuit Migraction 59.

"La ligne de parole de l'ambassadeur est tout à fait contraire de ce que nous recevons comme information de pilotes [russes]", a déclaré sur BFMTV ce mercredi Dana Fedun, Ukrainienne vivant en France originaire de Tchernihiv. L'ambassadeur de Russie en France avait déclaré plus tôt que "l'armée à des ordres très précis de ne pas cibler les installations civiles".

Mais certains soldats qui ont été envoyés ont déclaré, selon elle, avoir "reçu des instructions de bombarder des civils".

Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov est arrivé mercredi soir en Turquie, où il doit retrouver son homologue ukrainien Dmytro Kuleba, pour la première rencontre diplomatique à ce niveau depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, a indiqué à l'AFP un responsable officiel turc.

Les discussions prévues jeudi matin à Antalya participent des efforts du président turc Recep Tayyip Erdogan de jouer un rôle de médiation depuis le début de la crise.

L'exécutif américain a dénoncé ce mercredi un usage "barbare" de la force contre des civils, dans le bombardement d'un hôpital à Marioupol, qui a fait 17 blessés.

"Il est atroce de voir le genre d'utilisation barbare de la force militaire contre des civils innocents dans un pays souverain", a affirmé la porte-parole de l'exécutif américain Jen Psaki lors d'une conférence de presse.

Le fils d'une députée britannique a affirmé se trouver parmi un groupe d'anciens soldats britanniques qui partent combattre contre les forces russes en Ukraine. Âgé de trente ans, Ben Grant est le fils aîné de la députée conservatrice Helen Grant, chargée d'une mission par le Premier ministre Boris Johnson sur l'éducation des filles et ancienne secrétaire d'Etat.

"On ne m'a pas envoyé, rien à voir avec le gouvernement, rien à voir avec ma mère", a-t-il déclaré au quotidien britannique The Guardian, qui l'a rencontré ce week-end à la gare de Lviv (ouest de l'Ukraine), attendant un train pour la capitale Kiev. "J'ai décidé de faire ça", "je ne l'ai même pas dit à ma mère", a ajouté le jeune homme.

Il a passé plus de cinq ans dans les commandos des Royal Marineset fait partie d'un groupe de sept anciens militaires.

Pour l'ambassadeur de Russie en France, la création de couloirs humanitaires pour évacuer les civils est "le problème numéro 1, le problème majeur". "Chaque jour nous annonçons la mise en place de couloirs, et donc la possibilité pour les civils de quitter la ville", explique-t-il, mais si cela ne se fait pas, c'est la faute des autorités ukrainiennes selon lui.

Parce que "personne de la partie ukrainienne ne le dit" à la population et que "les conditions ne sont pas créées pour assurer les conditions de la sortie" D'autre part, il déclare que "la partie ukrainienne utilise les gens ordinaires comme boucliers humains pour protéger les forces armées ukrainiennes".

L'ambassadeur de Russie en France Alexeï Mechkov a détaillé les objectifs de la Russie dans le conflit en cours en Ukraine, ce mercredi sur BFMTV. "Nos objectifs sont très simples. Le premier c’est la démilitarisation de l’Ukraine", a-t-il expliqué. "Le deuxième objectif c’est la dénazification", déclare-t-il, parlant de persécutions à l'encontre de la population russe.

"Et puis il y a trois autres éléments : que l’Ukraine soit un état neutre, la non-adhésion à toutes les alliances militaires" ainsi que "la reconnaissance de la Crimée et du Donbass".

"Le président Macron est un interlocuteur très sérieux du président Poutine, dans cette situation", a déclaré l'ambassadeur de Russie en France sur BFMTV ce mercredi. "La France a un rôle très important" à jouer, a-t-il répété, rappelant que "presque tous les 3-4 jours le président Poutine s'entretient avec le président Macron par téléphone".

Interrogé sur les morts au seins de l'armée russe dans le conflit en Ukraine, l'ambassadeur de la Russie en France a donné quelques chiffres sur BFMTV.

"Je ne connais pas les chiffres", a-t-il d'abord déclaré avant d'ajouter que "d’après les dernières données de notre ministère de la Défense, c’est autour de 500 personnes, malheureusement les hostilités font des victimes", explique-t-il.

Le gouvernement ukrainien a déclaré de son côté que plus de 10.000 soldats russes avaient été tué dans le conflit. Le Pentagone a de son côté estimé que 2000 à 4000 soldats russes avaient été tués.

"L’Europe n’est pas en guerre contre la Russie" et "si on franchit cette ligne rouge, ce serait la troisième guerre mondiale", déclare l'ambassadeur de Russie en France sur BFMTV. "Oui la population ukrainienne souffre, mais il faut livrer de l’aide humanitaire, pas des munitions", déclare Alexeï Mechkov.

L'ambassadeur de Russie en France a assuré ce mercredi sur BFMTV que la Russie ne comptait pas envahir toute l'Ukraine, ni qu'elle devienne russe, mais avait tout de même des objectifs territoriaux:

"La reconnaissance de la Crimée en tant que partie intégrante de la Russie, et aussi la reconnaissance du Donbass comme État indépendant par la partie ukrainienne", a déclaré Alexei Mechkov. "Quant à d’autres aspects disons territoriaux de l’Ukraine, d’autres partie de l’Ukraine, non il n’en est pas question".

Pour l'ambassadeur de Russie en France, l'hôpital bombardé à Marioupol, "n'a rien à voir avec les actions de l'armée russe". Il déclare sur BFMTV que "notre armée à des ordres très précis de ne pas cibler les installations civiles, malheureusement les nationalistes ukrainiens sont capables" de cela déclare-t-il.

"Je ne sais pas ce qu'il s'est passé exactement (à Marioupol) mais je suis certain que les nationalistes ukrainiens bombardent les institutions civiles", notamment pour faire réagir l'opinion occidentale selon lui. Une affirmation qu'il n'a pas étayé par des preuves.

"Pour nous le peuple ukrainien ce sont nos frères", a assuré l'ambassadeur, "nous tenons à chaque vie humaine".

Depuis le début de la guerre, au moins 474 civils ont été tués et 861 blessés, d'après le dernier décompte de l'ONU, qui souligne que ses bilans sont probablement très inférieurs à la réalité.

La municipalité de Kiev a annoncé qu'elle allait organiser la projection de films dans le métro de la capitale, où de nombreuses personnes se sont réfugiées pour échapper aux bombardements de l'armée russe, a relevé une journaliste du Monde.

Ce projet a pour but de "maintenir le moral des citoyens", dans ces temps difficiles, écrit la municipalité.

Le président de la République Emmanuel Macron a évoqué les récentes demandes d'adhésions à l'Union Européenne, lors d'une rencontre avec la communauté arménienne ce mercredi. Déclarant que "la guerre revient en Europe" et qu'il y avait "des velléités de changer les équilibres dans l'est de l'Europe et le Caucase", il a expliqué qu'il fallait "clarifier la vision que nous avons de nos partenariats orientaux".

"Les demande d'adhésions ne peuvent pas être regardés au cas par cas", et "le cas de l'Ukraine ne peut pas être regardé sans nos partenariats orientaux", a-t-il déclaré, expliquant que l'UE aurait "à regarder dans les semaines qui viennent" cette demande.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a qualifié mercredi d'"immoral" le bombardement d'un hôpital pour enfants à Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, qui a fait 17 blessés parmi le personnel hospitalier selon un responsable régional.

"Il y a peu de choses plus immorales que de cibler les personnes vulnérables et sans défense", a déclaré Boris Johnson en relayant sur Twitter un article sur les frappes russes contre cet hôpital.

Dix-sept adultes ont été blessés mercredi dans le bombardement par l'armée russe d'un hôpital pédiatrique à Marioupol, port du sud-est de l'Ukraine, a annoncé un responsable régional, Pavlo Kirilenko.

"Il y a 17 blessés confirmés parmi le personnel hospitalier", a-t-il indiqué à la télévision ukrainienne, précisant qu"'il n'y avait aucun enfant" parmi les blessés et "aucun mort", selon un premier bilan.

Le Royaume-Uni a exhorté mercredi l'ensemble des pays du G7 à "mettre fin à leur utilisation de pétrole et gaz russes", à l'instar de Londres et de Washington.

"Dans notre réponse" à l'invasion russe de l'Ukraine, "nous devons redoubler de sanctions", a déclaré la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss lors d'une visite aux Etats-Unis. Cela inclut selon elle une déconnection "totale" des banques russes du système international Swift.

Les Etats-Unis ont déployé deux nouvelles batteries anti-aériennes Patriot en Pologne, conformément à leur engagement à défendre le territoire des pays de l'Otan, a indiqué mercredi un haut responsable du Pentagone. Ces batteries anti-aériennes, habituellement stationnées en Allemagne, ont été repositionnées "à la demande" du gouvernement polonais, a précisé ce haut responsable ayant requis l'anonymat.

Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, le 24 février dernier, les sanctions pleuvent sur Moscou. Exclusions de la plateforme Swift, 160 oligarques et parlementaires russes et biélorusses sur la liste noire de l'Union Européenne... BFMTV fait le point.

Le conflit en Ukraine a fragilisé le système de santé qui a toutefois remarquablement bien résisté jusqu'à présent, a affirmé mercredi l'OMS, qui a confirmé 18 attaques contre des cibles sanitaires.

"Je ne pense pas que le système de santé ukrainien soit sur le point de s'effondrer. Je pense qu'il a été remarquablement résistant", a déclaré le chef du Programme de gestion des situations d'urgence sanitaire à l'OMS, Michael Ryan, à l'occasion d'une conférence de presse à Genève. "Mais cette crise - d'un point de vue sanitaire - ne pourra aller qu'en s'aggravant, à moins qu'il n'y ait une décision immédiate pour cesser les hostilités en Ukraine et arrêter cette guerre", a-t-il insisté.

Le milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, propriétaire de l'AS Monaco, a annoncé dans un communiqué publié mercredi par son club avoir "décidé de faire des dons afin d'apporter de l'aide humanitaire", pour venir en aide aux populations civiles qui souffrent du conflit armé en Ukraine. Ni le club, ni le trust de la famille Rybolovlev n'ont souhaité communiquer sur le montant de ce don, qualifié cependant de "conséquent".

"Il est absolument nécessaire de soutenir ceux qui souffrent le plus", souligne-t-il dans le communiqué. "C'est la raison pour laquelle l'AS Monaco, le Cercle Bruges (détenu par l'ASM, NDLR) et moi-même, ainsi que différentes sociétés dans lesquelles le trust de la famille Rybolovlev est investi, avons décidé de faire des dons afin d'apporter de l'aide humanitaire".

· La centrale nucléaire de Tchernobyl a été complètement déconnectée du réseau électrique mercredi en raison des actions militaires de l'occupant russe. L'AIEA a toutefois assuré ensuite que l'incident ne présentait "pas d'impact majeur sur la sécurité".

· Hésitations sur la livraison d'avions à l'Ukraine. Le président ukrainien a appelé les Occidentaux à se "décider au plus vite" sur l'envoi d'avions Mig-29 proposés par la Pologne pour les aider face à l'invasion russe. "C'est un scénario très indésirable et potentiellement dangereux", a affirmé de son côté le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

· De nouvelles sanctions visant la Russie ont été décidées ce mercredi. L'Union Européenne a ainsi déclaré avoir ajouté 160 oligarques et parlementaires russes à leur liste noire.

· L'afflux de réfugiés continue. Plus de 140.000 réfugiés sont venus s'ajouter aux deux millions de personnes qui ont déjà fui l'Ukraine et les combats, selon le dernier décompte de l'ONU publié mercredi.

Le président ukrainien accuse l'armée russe d'avoir bombardé une maternité à Marioupol ce mercredi. Il parle "d'atrocité" et selon lui, des enfants seraient encore sous les débris. Il appelle une nouvelle fois la communauté internationale à fermer le ciel pour empêcher les bombardements.

"La destruction est énorme. Le bâtiment de l’établissement médical où des enfants ont été traités récemment est complètement détruit", déclarent les autorités locales auprès de CNN. "Les informations sur les victimes sont en cours de clarification".

La Russie a pour la première fois reconnu mercredi la présence de conscrits (Russes en train de faire leur service militaire) en Ukraine. "Hélas, plusieurs cas (attestant) la présence de conscrits dans les unités des forces armées russes participant à l'opération militaire spéciale sur le territoire de l'Ukraine ont été confirmés. Presque tous ces militaires ont déjà été retirés sur le territoire russe", a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Igor Konachenkov.

Cependant, "un certain nombre de militaires, y compris des conscrits, ont été capturés" lors d'une attaque ukrainienne contre un groupe russe assurant une mission de "soutien logistique", a poursuivi le porte-parole.

Le Kremlin a affirmé mercredi que le président Vladimir Poutine avait donné pour instruction d'"écarter catégoriquement" tout recours aux conscrits, ajoutant que les officiers responsables d'en avoir envoyé en Ukraine seraient "punis".

À Tchernobyl, "la situation est anormale effectivement, l'électricité a été coupée et il faut qu'elle soit rétablie le plus vite possible, toutefois il n'y a pas de danger immédiat, car il n'y a plus de réacteur en activité à Tchernobyl", a expliqué sur BFMTV Ludovic Dupin, porte-parole de la société française d'énergie nucléaire.

"Il y a une installation de surveillance qui est une piscine de combustibles usés, qui elle doit être refroidie, donc effectivement il faut un système électrique pour refroidir la piscine", explique-t-il.

"Cependant c'est du vieux combustible qui est maintenant relativement froid", et même sans électricité la température ne monterait pas suffisamment pour craindre un accident selon lui. "Le seul endroit qui demande un refroidissement et de l'alimentation électrique ce sont les piscines, et le combustible - qui est encore très radioactif - ne dégage plus de chaleur", assure également sur BFMTV Dominique Greneche, docteur en physique nucléaire pour qui, "le risque d'un accident dû à une coupure électrique est nul ou pratiquement nul".

Sur le site il y a des "Diesel de secours qui peuvent faire tourner l'installation pendant au moins deux jours", continue Ludovic Dupin, et "même si les Diesel n'ont plus de carburant, l'eau présente, sans circulation d'eau, suffit à refroidir le combustible usé qui ne passera pas 70°C", selon lui. "Et quand bien même elle devrait s'évaporer, le combustible atteindrait 300°C, or il ne commence à fondre qu'à plus de 1000 degrés, donc on a vraiment des marges de sécurité".

L'armée russe a arrêté 400 Ukrainiens qui protestaient contre l'occupation russe dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, ont affirmé mercredi les autorités ukrainiennes.

"L'occupant essaie de mettre en place un régime d'administration policière du fait de la forte résistance des habitants de Kherson", a déclaré l'état-major des Forces de sécurité intérieures ukrainiennes sur Facebook."La Garde nationale russe y a été déployée et a procédé à plus de 400 arrestations illégales de citoyens ukrainiens", a-t-il ajouté.

Le Canada va envoyer du matériel militaire supplémentaire à l'Ukraine, envahie par la Russie, a annoncé mercredi à Berlin le Premier ministre Justin Trudeau.

"On envoie de l'aide humanitaire, on a mis en place des sanctions extrêmement sévères pour punir (Vladimir) Poutine et les oligarques et aujourd'hui, j'annonce 50 millions de dollars (canadiens) additionnels pour envoyer des équipements militaires en Ukraine", a déclaré Justin Trudeau lors d'une conférence de presse commune avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

Le dirigeant canadien a notamment évoqué "un certain nombre d'équipements spécialisés, y compris des caméras utilisées dans les drones, qu'une entreprise canadienne fabrique et que nous pourrons commencer à envoyer dans les prochains jours vers l'Ukraine".

Âgée de 20 ans, Valeria Shashenok vit à Chernihiv, au nord de l'Ukraine, et raconte sur TikTok son quotidien sous les bombardements avec les codes du réseau social, et de l'humour.

Environ 200 agents du Conseil de l'Europe, dont des Ukrainiens et des Russes, se sont rassemblés mercredi devant l'institution, pour la "paix" et au nom "des valeurs" de cette organisation garante des droits de l'homme sur le continent, a constaté l'AFP.

"En tant que citoyens de pays membres et tout simplement en tant qu'êtres humains (...), nous ne pouvons rester silencieux", a lancé Stanislas Frossard, président du comité du personnel du Conseil, aux personnels réunis à la mi-journée sur le parvis de l'institution basée à Strasbourg.

Les températures en Ukraine devraient plonger à -10°C les nuits prochaines par endroits, au cours d'une vague de froid arrivant de la Russie, prévient La Chaîne Météo ce mercredi. Cela pourrait encore compliquer la situation des habitants sur place.

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, en visite mercredi en Autriche, a appelé à "couper l'oxygène" de la "machine de guerre" russe en sanctionnant notamment les oligarques. 

"La guerre ne doit pas avoir d'oxygène. Et quel est l'oxygène pour la machine de guerre de Poutine? Avant tout l'argent venant des oligarques, du pétrole, du gaz. (...) C'est pourquoi les sanctions doivent être réelles", a déclaré le chef du gouvernement polonais, en conférence de presse avec le chancelier Karl Nehammer. "Nous devons quitter notre zone de confort", a-t-il insisté.

L'orchestre classique de la capitale ukrainienne de Kiev a donné un concert sur la place Maïdan, symbole de la révolution de 2014, ce mercredi, alors que la ville est menacée par l'armée russe.

"Les corridors d'évacuation ne fonctionnent pas", déclare sur notre antenne Olha, habitante de Kiev, qui explique que l'un des couloirs d'évacuation a, dans l'après-midi "été bloqué par les Russes."

Dans la capitale, "on a des sirènes [d'alerte] presque chaque heure, c'est beaucoup plus souvent que ces derniers jours, donc la menace aérienne existe (...) Comme toujours on se sent en danger", déclare-t-elle, expliquant que la défense autour de Kiev tenait, mais "aux alentours il y a toujours des bombardements, des fusillades".

Emmanuel Macron a salué "la rapidité" de décision et "l'unité historique" dont ont fait preuve les Européens après l'invasion de l'Ukraine, en recevant le Premier ministre néerlandais Mark Rutte mercredi à la veille du sommet de l'UE de Versailles.

Cette "guerre sur le sol européen (...) nous impose de faire encore davantage et d'en tirer les conséquences à court et à moyen terme", a déclaré le président français. "Au cours des deux dernières semaines, la coordination européenne a été très étroite, d'une rapidité et d'une unité historique (...) en lien étroit avec les autres pays membres de l'Otan et les pays du G7".

Interrogé sur France Info sur les livraisons d'armes de la France à l'Ukraine, le député LFI Alexis Corbière a laissé échapper qu'il s'agissait "de quelques gilets pare-balles et quelques missiles anti-char". Il s'est rapidement repris, car il y a le secret-défense sur ces informations.

"Nous considérons que communiquer sur ce que nous envoyons à l'Ukraine, c'est communiquer sur ce dont l'Ukraine a besoin, et donc communiquer y compris à la Russie ce qui manque à l'Ukraine sur cette guerre", a expliqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ce mercredi, qualifiant la sortie du député de "pas responsable".

L'association UFC-Que Choisir appelle les banques à diminuer leur tarif sur les transferts d'argent vers l'Ukraine, ils "doivent profiter à ceux qui en ont le plus besoin. Pas aux banques !", écrit-elle. "L’UFC-Que Choisir les appelle à baisser au plus vite leurs tarifs."

Dans son communiqué, l'association explique que sur "la seule année 2020, les frais de transfert d’argent vers l’Ukraine ont atteint plus de 900 millions d’euros, soit près de deux fois le montant de l’aide humanitaire annoncée par la Commission Européenne". Selon leurs données, "pour un envoi de 180 euros de l’UE vers l’Ukraine, les banques et les sociétés de transfert d’argent prélèvent près de 11 euros, en moyenne".

À la suite de l'invasion russe en Ukraine, de nombreux États ont pris des sanctions contre la Russie, mais aussi le secteur privé. Des rideaux sont tombés devant de nombreuses enseignes présentes en Russie. Hermès a par exemple été le premier en France à annoncer, vendredi, la fermeture "temporaire" de ses trois boutiques, suivi par les autres grands groupes français du luxe, Chanel, LVMH et Kering.

"Nous sommes aux cotés de l'Ukraine, nous les soutenons avec du matériel humanitaire et de défense", a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ce mercredi, mais "nous ne sommes pas en guerre avec la Russie, nous ne sommes pas cobelligérant nous même dans ce conflit".

"Notre objectif ce n'est pas que ce conflit s'étende à d'autres pays, qu'il y ait davantage de bombardements, davantage de morts, mais qu'il y ait un cessez-le-feu et des négociations. J'entends parfaitement que c'est un équilibre ténu, difficile à tenir, mais il faut".

"J’appelle la communauté internationale à exiger de toute urgence de la Russie qu’elle cesse le feu et permette aux unités de réparation de rétablir l’alimentation électrique", a écrit ce mercredi sur Twitter le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kuleba, craignant des fuites dangereuses si jamais rien n'est fait.

"La guerre barbare de Poutine met toute l’Europe en danger. Il doit l’arrêter immédiatement!", ajoute-t-il.

"Nous avons décidé de l'activation ce matin d'une cellule interministérielle de crise" pour l'accueil des réfugiés ukrainiens, a expliqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ce mercredi.

La France compte ainsi mobiliser rapidement 10.000 places pour accueillir les réfugiés, mais aussi étudier d'autres questions, comme l'accueil des enfants ukrainiens dans les écoles.

"Nous avons une grande préoccupation s’agissant de la sureté des sites nucléaires", a assuré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ce mercredi, alors que la centrale de Tchernobyl, passée sous contrôle russe, a été totalement coupée du réseau électrique.

"Nous sommes en train d’éclaircir ces informations avec l’AIEA et les autorités ukrainiennes pour mesurer l’incidence sur place. Il y a cette préoccupation", a assuré le porte-parole, expliquant que Vladimir Poutine "s’est engagé à assurer la sureté et la sécurité des sites nucléaires".

"Nous avons pris des mesures massives" contre la Russie, a rappelé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ce mercredi lors du compte-rendu du conseil des ministres. Il a cité plusieurs cas de sanctions, soulignant par exemple que la France et l'Europe avaient ciblé "des oligarques russes".

"Ces sanctions commencent à produire leurs effets, en Russie nous le voyons", déclare Gabriel Attal, citant la chute du rouble et la "situation dégradée de l'économie russe". L'objectif c'est d'obliger "Vladimir Poutine à revoir ses plans", explique le porte-parole.

"Nous regardons en permanence deux choses: à la fois comment rehausser les sanctions et aussi comment nous préparer à des contre sanctions d'embargos qui pourraient être décidés par la Russie", déclare Gabriel Attal.

Le gouvernement britannique a indiqué mercredi avoir immobilisé un avion d'affaires à l'aéroport de Farnborough après avoir élargi ses sanctions contre des aéronefs russes, à la suite de l'invasion de l'Ukraine.

"Le gouvernement britannique a émis un avis aux navigants (NOTAM) pour empêcher un vol contesté de décoller de l'aéroport de Farnborough" (sud-est de Londres), a indiqué un porte-parole du ministère des Transports à l'AFP. "Il restera à l'aéroport le temps que nous déterminions s'il tombe sous le coup de la récente législation interdisant tous les aéronefs liés à la Russie", a-t-il ajouté, précisant que le ministère collaborait avec l'autorité britannique de l'aviation civile (CAA).

Plus de 140.000 réfugiés sont venus s'ajouter aux deux millions de personnes qui ont déjà fui l'Ukraine et les combats déclenchés par l'invasion de l'armée russe, selon le dernier décompte de l'ONU publié mercredi.

Le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) recensait exactement 2.155.271 réfugiés sur son site internet dédié vers 11h GMT. Ce sont 143.959 de plus que lors du précédent pointage mardi.

La barre des deux millions a été franchie la veille, seulement 12 jours après le début du conflit, faisant dire à Filippo Grandi, le Haut-commissaire aux réfugiés, que c'est le flux le plus rapide sur le continent européen depuis la Deuxième guerre mondiale.

Les Vingt-Sept ont décidé d'élargir leurs sanctions contre Moscou et Minsk à la suite de l'invasion de l'Ukraine, notamment en débranchant trois banques bélarusses de la plateforme financière internationale Swift et en ajoutant 14 oligarques et 146 sénateurs russes à leur liste noire.

Ils ont également décidé d'interdire l'exportation vers la Russie de pièces et de technologies destinées au secteur maritime et d'inclure les cryptomonnaies dans le champ des sanctions financières, a indiqué sur Twitter la Commission européenne.

Lors d'une prise de parole ce mercredi, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a dénoncé la "guerre économique" déclarée par les Etats-Unis à la Russie, suite à l'annonce par Washington d'un embargo sur les importations américaines de pétrole et de gaz, entre autres sanctions.

"Les États-Unis ont déclaré la guerre économique à la Russie et ils mènent cette guerre", a-t-il indiqué aux journalistes.

"Je veux aider mon armée, l’armée ukrainienne." A Lviv, près de deux semaines après le début de l'invasion russe en Ukraine, l'effort de guerre commence dès le plus jeune âge.

Dans une école de la ville, Artem, en compagnie de dizaines d'autres écoliers, est occupé à éplucher des pommes de terre afin de confectionner des varenyky, un plat traditionnel local en forme de raviole. Pour l'enfant de 10 ans, cette participation est nécessaire. "Ils ont besoin de nourriture car ils sont en guerre contre la Russie, ils doivent être forts et en bonne santé pour se battre", explique-t-il.

La filiale française de RT (ex-Russia Today) a introduit mardi un recours devant la justice européenne pour faire annuler l'interdiction de diffusion imposée par l'UE dans le cadre des sanctions contre la Russie, a annoncé la Cour de justice de l'UE.

Accusés d'être des instruments de "désinformation" de Moscou dans sa guerre contre l'Ukraine, les médias d'Etat russes RT et Sputnik ont été bannis de l'Union européenne, et l'interdiction de diffusion à la télévision et sur internet est entrée en vigueur le 2 mars.

RT France demande l'examen en urgence de l'affaire (en référé), ce qui pourrait prendre quelques semaines si cette requête est jugée recevable, a précisé la CJUE. Le fond de l'affaire devrait lui prendre plusieurs mois.

La Russie a constaté "des progrès" dans les négociations menées avec l'Ukraine, a déclaré mercredi la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.

"Certains progrès ont été réalisés" dans les négociations destinées à "mettre fin dès que possible à l'effusion de sang insensée et à la résistance des forces armées ukrainiennes", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse, affirmant que la Russie ne cherchait pas à "renverser le gouvernement" ukrainien.

En outre, cette dernière a assuré que la Russie ne cherchait pas à "renverser le gouvernement" ukrainien.

Les Vingt-Sept ont décidé mercredi d'élargir leurs sanctions contre Moscou et Minsk à la suite de l'invasion de l'Ukraine, notamment en débranchant trois banques bélarusses de la plateforme financière internationale Swift, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE.

Réunis à Bruxelles, les représentants des États membres ont également ajouté des dirigeants et oligarques russes à leur liste noire et adopté de nouvelles sanctions ciblant "le secteur maritime", a ajouté la même source sur Twitter.

Les Européens ont élargi la liste des technologies et biens qui ne peuvent pas être exportés vers la Russie, et "clarifié" les restrictions imposées sur les cryptomonnaies.

Une ville dans la ville. Alors que la situation autour de Kiev s'enlise jour après jour dans l'attente d'une potentielle nouvelle offensive de l'armée russe, la résistance s'organise dans les rues de la capitale ukrainienne. Ces derniers jours, des dizaines de barrages et check-points ont été mis en place par les quelque 100.000 soldats et miliciens présents sur place, bien épaulés par la population civile.

Afin de contrer l'invasion ennemie, plusieurs points stratégiques ont été créés dans la ville. Parmi eux, le QG de la défense territoriale de Kiev qui a été installé dans un centre commercial dont l'adresse est tenue secrète pour des raisons de sécurité évidente, et où BFMTV a pu se rendre.

>> Retrouvez ici notre article sur le QG secret de la défense territoriale

· Une nouvelle trêve attendue ce mercredi matin. A l'image des cessez-le-feu mis en place mardi pour permettre la mise en place de couloirs humanitaires préservés des bombardements, une nouvelle trêve est attendue ce mercredi matin à 8h heure française pour évacuer des civils.

· Des milliers de civils évacués de Soumy mardi. Les premiers civils évacués via des couloirs humanitaires de la ville de Soumy, à 350 km au nord-est de Kiev, sont arrivés "en sécurité" dans le centre du pays. Un premier convoi de 22 bus a été suivi d'un autre composé de 39 bus se sont ainsi dirigés vers la région de Poltava, dans le centre de l'Ukraine.

· Poutine prêt à intensifier son offensive? Lors d'une audition devant le Congrès américain mardi, le directeur de la CIA a esquissé le portrait du président russe, un homme "frustré" et "en colère" vis -à-vis de la situation et qui va selon lui "essayer d'écraser l'armée ukrainienne sans se soucier des pertes civiles".

· Inquiétude des Etats-Unis autour des structures de "recherche biologique". Washington a dit mardi redouter que Moscou puisse "prendre le contrôle" de structures de "recherche biologique" sur le territoire ukrainien et s'emparer de matériaux sensibles.

L'Ukraine va-t-elle un jour recevoir les Mig-29 de la Pologne? Rien n'est moins sûr. Après la proposition de Varsovie de confier aux Etats-Unis les avions de chasse pour les remettre à Kiev, la réponse de Washignton a été rapide.

"Nous ne pensons pas que la proposition de la Pologne soit viable", a indiqué John Kirby, porte-parole du Pentagone, dans un communiqué, estimant qu'une telle organisation pour aider militairement l'Ukraine face à l'invasion russe "soulève d'importants motifs d'inquiétude pour l'ensemble de l'Otan".

>> Les détails dans notre article

McDonald's, Coca-Cola, Starbucks et quelques autres multinationales américaines pointées du doigt car elles tardaient à couper les ponts avec la Russie ont finalement cédé à la pression publique et suspendu leurs opérations dans le pays, en réaction à l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe.

McDonald's a décidé mardi de fermer temporairement ses 850 restaurants en Russie. Le groupe compte dans le pays 62.000 employés, qu'il va continuer de payer, et de multiples fournisseurs. La Russie représente 9% de son chiffre d'affaires.

Starbucks, qui jusqu'à présent faisait valoir que ses 130 cafés en Russie étaient gérés sous franchise par un groupe koweïtien, a finalement indiqué mardi que ce dernier avait accepté de fermer temporairement les établissements portant son nom. Et Coca-Cola va suspendre ses opérations dans le pays.

Les Etats-Unis ont dit mardi redouter que les forces russes puissent "prendre le contrôle" des structures de "recherche biologique" en Ukraine et s'emparer de matériaux sensibles.

"L'Ukraine dispose d'installation de recherche biologique, et nous sommes de fait à présent assez inquiets par la possibilité que les forces russes tentent d'en prendre le contrôle", a déclaré la numéro trois de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, lors d'une audition parlementaire.

"Donc nous travaillons avec les Ukrainiens sur les manières d'éviter que ces matériaux liés à la recherche puissent tomber aux mains des forces russes si elles devaient s'en approcher", a-t-elle ajouté.

Les systèmes permettant de contrôler à distance les matériaux nucléaires de la centrale de Tchernobyl en Ukraine ont cessé de transmettre des données à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AEIA), a indiqué cette dernière mardi.

La Russie a envahi l'Ukraine le 24 février, prenant le contrôle de la centrale nucléaire de Tchernobyl, lieu de la pire catastrophe nucléaire de l'histoire en 1986.

Rafael Grossi, le chef de l'AIEA - organisme de surveillance des Nations unies dans le domaine du nucléaire - "a indiqué que la transmission à distance des données des systèmes de contrôle des garanties installés à la centrale nucléaire de Tchernobyl avait été coupée", a affirmé l'AIEA dans un communiqué.

La Première dame ukrainienne, Olena Zelenska, a dénoncé mardi un "massacre de civils ukrainiens" et notamment d'enfants suite à l'invasion de la Russie, dans une lettre ouverte aux médias internationaux.

"Ce qui s'est produit il y a juste un peu plus d'une semaine était impensable. Notre pays était en paix, nos villes et nos villages étaient pleins de vie", écrit dans cette lettre au ton ardent l'épouse du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Lors d'une audition devant le Congrès américain ce mardi, le directeur de la CIA a esquissé le portrait du président russe, un homme "frustré", qui va "essayer d'écraser l'armée ukrainienne sans se soucier des pertes civiles".

"Je pense que Poutine est en colère et frustré en ce moment. Il est probable qu'il va redoubler d'efforts et essayer d'écraser l'armée ukrainienne sans se soucier des pertes civiles", a affirmé le directeur de la CIA, William Burns.

Le directeur de la CIA a aussi évoqué le "système" mis en place par le président russe dans lequel son propre cercle de conseillers "est de plus en plus étroit", une tendance accélérée par la pandémie de Covid-19.

Les Russes ont promis un nouveau cessez-le-feu ce mercredi matin pour permettre l'évacuation de civils des zones bombardées.

Mardi, des milliers de civils ont pu fuir la ville de Soumy, dans le nord-est du pays. Plus de 5000 personnes ont été évacuées à ce jour de Soumy, située à 350 km au nord-est de Kiev.

Une soixantaine de bus, en deux convois, sont parvenus à mettre en sécurité ces civils, femmes, enfants et personnes âgées pour la plupart.

Bienvenue dans ce direct consacré au 14e jour de l'offensive russe en Ukraine.