Le pays, où le coronavirus a été initialement détecté fin 2019, observe une politique du zéro Covid, qui a permis d’endiguer rapidement l’épidémie, mais s’accompagne d’un coût social et économique élevé. Dès l’apparition d’un cas, les autorités imposent généralement de strictes mesures de confinement à grande échelle et procèdent à des dépistages massifs et répétés de la population. Cette approche soulève toutefois des questions sur la viabilité d’une telle stratégie. Dans son discours annuel devant le Parlement, le Premier ministre Li Keqiang a indiqué samedi que la Chine devait « sans cesse optimiser » ses mesures contre l’épidémie.
Une approche plus modérée
La majorité des nouveaux cas jeudi ont été recensés dans la province du Jilin (nord-est) limitrophe de la Corée du Nord, ainsi que dans la ville portuaire de Qingdao (est), qui donne sur la mer Jaune. Malgré le regain épidémique, les autorités locales semblaient adopter une approche plus modérée. La capitale éponyme du Jilin n’a ainsi pas décrété de confinement mais ordonné simplement à ses habitants d’éviter tout déplacement inutile. Quant à Qingdao, seuls les habitants des zones où des cas d’Omicron ont été détectés sont pour le moment dépistés.