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Charles Guyard, édité par Laura Laplaud
Alors que le premier tour de l'élection présidentielle se rapproche, une course contre la montre débute pour la candidate Anne Hidalgo. La socialiste s'est effondrée dans les sondages et est créditée désormais de 5%. En meeting vendredi à Rennes, certains de ses sympathisants s'interrogent : le Parti socialiste s'en relèvera-t-il côté finances ?

À moins d'un mois du premier tour de l'élection présidentielle, toutes les initiatives sont bonnes à prendre pour la maire de Paris. Anne Hidalgo fera partie des manifestants ce samedi à Paris réunis pour mettre en avant le climat dans la campagne présidentielle. Car la candidate socialiste est en grand danger dans les sondages, créditée actuellement de moins de 5% des intentions de vote. Résultat, certains sympathisants s'inquiètent pour les finances du parti.

Une rencontre avec les électeurs qui "ne se fait pas"

Les mugs à 8 euros, les écharpes à 6 euros, derrière son stand de produits dérivés, Robert est plutôt confiant. "Ça marche très bien", témoigne-t-il. Une bonne chose pour le Parti socialiste (PS) car à quatre semaines du premier tour, Anne Hidalgo, en meeting vendredi à Rennes, peine à décoller. "Venez nous aider", lance la candidate à son public. 

Les sondages sont d'ailleurs unanimes : la candidate socialiste est même loin des fameux 5% qui assurent un remboursement des frais de campagne. "Imaginons un instant, le jour d'après", a-t-elle clamé lors de son meeting. Sauf que ce jour d'après inquiète les militants. "C'est très triste", "il y a zéro chance de monter à 5%", "il y a une rencontre qui ne se fait pas, je suis désespérée", soufflent-ils.

"Pour moi, le PS c'est terminé"

"Pour moi le PS c'est terminé", glisse un sympathisant. "Personne ne veut mettre de l'argent dans un échec", avance un autre adhérent. À commencer par certaines sections locales du PS qui, selon Le Figaro, refuseraient même de mettre la main à la poche. Des frictions internes balayées par Johanna Rolland, la directrice de campagne. "Notre préoccupation, c'est de répondre aux Français. Cette campagne est financée, elle va se poursuivre jusqu'au bout. Nous allons aller chercher chaque voix", tonne-t-elle.

Les voix des abstentionnistes principalement car c'est dans ce réservoir, qui représente près de 30%, que le PS compte aller puiser ses ultimes forces.