Les experts inquiets de l’explosion du nombre de cancers post-pandémie: «Il faut venir se faire dépister»

La Covid-19 a eu un impact sur les soins de santé prodigués par les différents hôpitaux du pays, notamment en ce qui concerne les soins oncologiques. Les experts n’ont pas pu dépister autant qu’à leur habitude, ce qui crée désormais une surmortalité due à ces maladies. Le docteur Ziad El Ali appelle la population à venir se faire dépister.

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Durant la pandémie, le Dr Ziad El Ali, chef de service en oncologie médicale au sein du réseau Iris Sud, estime que près de 5.000 cancers de moins ont été diagnostiqués. Le médecin juge que c’est dû à l’impossibilité de mettre en place une approche multidisciplinaire à cause de la pandémie, comme le relaient nos confrères de DH.be.

L’hôpital à nouveau sûr

Pour éviter une explosion du nombre de décès à cause du cancer, le spécialiste appelle à venir se faire dépister, en rappelant que l’hôpital est redevenu un lieu sûr: « Et en Belgique, près de 5 000 cancers de moins ont été diagnostiqués durant la pandémie. Un cancer diagnostiqué assez tôt est un cancer guérissable, l’oncologie d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier, on peut vraiment sauver des vies sans problème (…). L’hôpital est sûr aujourd’hui, il faut briser la peur de ce virus, venir se faire dépister et venir directement quand on a un doute, un symptôme inquiétant, il ne faut plus hésiter.»

Des tests gratuits

Ce mois-ci, les hôpitaux invitent la population à se faire dépister du cancer du gros intestin. Le cancer colorectal est l’un des trois plus fréquent en Belgique, avec près de 8.000 cas chaque année. Mais une nouvelle fois, il ne s’agit pas d’une fatalité et les tests de dépistage peuvent sauver des vies. Les autorités mettent un test gratuit et facile à effectuer à la disposition des hommes et des femmes de 50 à 74 ans.