L’Allemagne se rallie à la taxe carbone aux frontières

Bruno Le Maire salue une décision majeure : le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières a reçu le soutien de l’Allemagne, le grand pays qui rechignait.

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Le ministre allemand des Finances Christian Lindner et le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire discutent avec le commissaire européen à l'économie Paolo Gentiloni (masqué).
Le ministre allemand des Finances Christian Lindner et le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire discutent avec le commissaire européen à l'économie Paolo Gentiloni (masqué). © VALERIA MONGELLI / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Temps de lecture : 4 min

La France vient de remplir l'un de ses principaux objectifs de sa présidence tournante de l'UE : le cadre général du mécanisme carbone aux frontières a été adopté en Ecofin à une très large majorité (la Pologne s'y est opposée). Bruno Le Maire, qui présidait les négociations, salue « une décision majeure ». Ce mécanisme, dit CBAM, s'inscrit dans le cadre des moyens pour lutter contre le réchauffement climatique. Il lutte contre les « fuites de carbone » en égalisant le prix du carbone entre les États européens et ceux qui, à l'extérieur, ne seraient pas aussi impliqués dans la lutte contre le réchauffement climatique.

C'est le ralliement de l'Allemagne, jusqu'ici réticente, qui a permis l'adoption de ce cadre général. Christian Lindner, le ministre des Finances de la République fédérale...

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Commentaires (11)

  • L'article aurait dû rappeler 2 éléments :
    - cette taxe carbone aux frontières devait rapporter entre 5 et 14 milliards par an (estimations de la Commission),
    - elle devait financer le remboursement des annuités de l'emprunt européen (16 milliards par an). C'était l'engagement d'E Macron le 21/07/20 ( TF1). C'était le mandat écrit donné par le Conseil européen à la Commission en décembre 2020.
    La taxe carbone ne rapportera finalement qu'1 milliard, c'est-à-dire rien.
    C'est un échec pour la France qui défend cette taxe depuis Chirac. C'est un échec pour l'écologie puisque les importations européennes continueront à se faire sans prise en considération des normes CO2. C'est un échec pour nos industries qui continueront à se battre à armes inégales.
    Autre conséquence : la Commission propose de compenser le manque de ressources pour rembourser l'emprunt par un prélèvement sur les ressources des Etats (marché des quotas) et par une taxe directe sur le chauffage des ménages. JM Naulot

  • dojom

    La bêtise humaine portée à son paroxysme avec cette taxe carbone ! Aujourd’hui le sable du sahara pollue l’atmosphère beaucoup plus que le co2, il faudrait donc que les pays maghrébins payent une taxe pour la pollution !

  • Karl Abruti

    De F35 aux américains... C'est donnant/donnant dans " notre " Europe !...