La justice norvégienne a refusé ce vendredi 18 mars de réexaminer la demande de libération conditionnelle du tueur néonazi Anders Behring Breivik, arguant qu’une remise en liberté serait "une expérimentation irresponsable".
Affirmant avoir renoncé à la violence, Breivik, qui avait tué 77 personnes le 22 juillet 2011 en Norvège, avait demandé sa libération conditionnelle en janvier dernier, un peu plus de dix ans seulement après le massacre. Sa demande avait été déboutée en première instance : les juges s’étaient rangés derrière l’avis des experts et des autorités carcérales pour qui l’extrémiste de droite aujourd’hui âgé de 43 ans était aujourd’hui aussi dangereux qu’en 2011. L’appel qu’il avait alors interjeté s’est heurté vendredi au refus de la Cour d'appel d’Agder de l’examiner. "Une libération conditionnelle de Breivik à l’expiration de la période minimale de sa peine de rétention de sûreté serait une expérimentation irresponsable", ont estimé les juges.