Un astéroïde touche terre quelques heures seulement après sa détection

. ©Getty - Maciej Frolow
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Nos capacités de détection se perfectionnent, et autres actualités scientifiques.

Un astéroïde a frappé la Terre quelques heures seulement après sa détection. Dans la nuit du 11 mars, un petit astéroïde nommé "2022 EB5", de deux mètres de diamètre, a été repéré en Hongrie par un observatoire de Budapest.

Avec une vitesse d'environ 18 kilomètres par seconde, il a provoqué une explosion aérienne avant de tomber dans l'océan Arctique, en rentrant dans l'atmosphère. Les habitants de la Norvège ou du Nord de l'Islande ont peut-être vu un flash dans le ciel. Ce type de détection est extrêmement rare : ce n’est que la cinquième fois que cela arrive.

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Toutefois, pas d’inquiétude car il s’agissait d’un astéroïde inoffensif. Cela ne veut pas dire que les systèmes de surveillance de géocroiseurs sont défaillants. Au contraire, le fait de repérer des objets si petits signifie que nos capacités de détection s’améliorent.

Antonella Barucci est planétologue et astrophysicienne au laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en Astrophysique, à l’Observatoire de Paris.

LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - JDS Antonella Barucci

2 min

La Méthode scientifique
58 min

Amazonie brésilienne : vers une intensification de son exploitation

Quelques mois après la COP-26, l’exploitation de l’Amazonie brésilienne va malgré tout bientôt s’intensifier.

Tous les mois, la déforestation en Amazonie bat des records. Le président Jair Bolsonaro prétend qu'en raison de la guerre en Ukraine et la fin des importations brésiliennes des engrais russes, la sécurité alimentaire du pays est menacée. Les députés viennent d’approuver un projet de loi pour l’exploitation en urgence des ressources naturelles dans les territoires autochtones. Autrement dit, c'est le feu vert pour l’exploitation minière en Amazonie : les minerais, les gisements de potassium, le pétrole, le gaz ou encore l’énergie hydraulique avec les barrages. Le texte de loi devrait être voté à la mi-avril.

Le sarcophage de Notre-Dame de Paris

Hier, l'Institut national de recherches archéologiques préventives a annoncé la découverte « d’importants vestiges archéologiques » sur le chantier de Notre-Dame.

Depuis le 2 février, les archéologues de l’INRAP font des fouilles préventives sur le chantier de la cathédrale, avant que ne soit construit un échafaudage de 100 mètres de haut.

Sous le transept de la cathédrale, ils ont découvert un sarcophage avec grande surprise. Cet objet fait de plomb serait de forme anthropomorphe et daterait du XIVème siècle. Grâce à une caméra endoscopique, les chercheurs ont pu voir des restes à l’intérieur : du tissu et des cheveux, ce qui pourrait signifier que le corps du défunt est parfaitement conservé.

Sous le dallage de Notre-Dame, les chercheurs ont aussi mis à jour les restes de l’ancien jubé, soit une clôture monumentale de la cathédrale. Les fouilles doivent se poursuivre jusqu’au 25 mars.

Et si le langage humain était d’abord né avec des gestes ?

Enfin, selon une étude parue dans la revue Proceedings of the Royal Society B, le langage humain est peut-être d’abord né avec une gestuelle.

Le langage serait donc né avec des gestes et pas des grognements... Des chercheurs australiens ont mené une expérience pour tenter de décrypter l’origine du langage. Ils ont rassemblé trente participants de différentes cultures, notamment des agriculteurs du Vanuatu et d’Australie. Ils ont découvert que, pour se comprendre, l’utilisation de gestes et de signes est bien plus efficace que les onomatopées. Selon les auteurs, les « signaux gestuels sont plus universels que les signaux vocaux ». Par exemple, pour le mot « serrure », tous les participants ont mimé l’action de tourner une clé.

D’autres études ont déjà montré que la communication chez les primates non humains ou chez les jeunes enfants s’appuie d’abord sur les gestes plutôt que sur les vocalisations.

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