Présidentielle: Macron se dit contre le déboulonnage de statues et "la woke culture"

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Emmanuel Macron ne change pas d'avis. Le président de la République a estimé lors d'une interview sur La 1ère que le déboulonnage des statues n'était pas une bonne solution pour le travail sur la mémoire concernant l'esclavage.

"Je déteste ce truc, je suis contre la woke culture", a-t-il asséné.

Il a également insisté sur l'éducation. "Il faut mieux enseigner. Je constate que beaucoup, dans les territoires où l'on veut déboulonner les statues, ne sont pas souvent fichus de m'expliquer l'histoire contemporaine (...), l'histoire de l'esclavagisme, de la colonisation, du commerce triangulaire ou l'histoire récente", argumente le chef de l'État.

Pour résoudre le problème de la "vie chère" en Outre-mer, Emmanuel Macron met l'accent sur la production lors d'une interview pour la 1ère.

"Le sujet de la vie chère n’est pas un sujet que je découvre, on a essayé d’y répondre. (…) Il faut produire davantage dans nos Outre-mer", explique le président de la République en assurant qu'il y avait "beaucoup de produits" importés sur place.

Il a également assuré que les "dispositifs d'embauche pour les jeunes sont une bonne stratégie pour le pouvoir d'achat".

Emmanuel Macron a répondu à plusieurs questions sur le thème des Outre-mer ce mercredi à l'occasion d'une interview sur La 1ère. Il a défendu son projet concernant une "émancipation réelle" des territoires ultramarins. Pour y parvenir, le chef d'État compte agir sur trois "points".

"Premier point, c'est l'égalité des chances. Deuxième point, la santé. Il n'y a pas d'émancipation réelle si on n'est pas bien soigné partout. (...) Le troisième point pour moi, c'est le chômage", déclare ainsi Emmanuel Macron.

Il en a profité pour défendre son bilan en affirmant avoir "diminué le chômage deux fois plus vite dans des territoires ultramarins que dans d'autres territoires".

Interrogé au sujet de sa bonne forme dans les sondages qui font désormais de lui le troisième homme du scrutin à venir, Jean-Luc Mélenchon a d'abord évacué: "On essaye de créer une dynamique si on y arrive tant mieux, si on n’y arrive pas c’est la démocratie".

Il a assuré: "Je n’ai jamais parlé de vote utile. Il n’y a pas de vote inutile. Votez pour qui vous voulez mais votez!"

Il en a cependant appelé à la "responsabilité de chacun", invitant ses détracteurs à gauche, les hésitants et les abstentionnistes à ne pas "s'abriter derrière de faux prétextes".

Défendant son proramme fiscal très progressif - en 14 tranches - Jean-Luc Mélenchon a lancé sur le plateau de TF1: "Les riches nous coûtent trop cher, ils doivent donc mettre la main à la poche".

Jean-Luc Mélenchon compte aussi bloquer les prix de produits de première nécessité, listant des articles relevant de "l'alimentation", de l'"hyiène" et des "soins". Quant à un possible manque à gagnzer pour les producteurs, il a indiqué vouloir garantir un "prix-plancher pour les agriculteurs".

"En crise, tout le monde doit se serrer les coudes", a ajouté le candidat insoumis à la présidentielle qui propose également l'élévation du SMIC à 1400 euros, et un versement mensuel de 1000e aux jeunes pour étudier.

La candidate défaite de la primaire écologiste se présentera dans le 13ème arrondissement de Paris pour les législatives.

Elle évince la militante Claire Monod, qui lui reproche de faire "de la bonne vieille politique à la papa" et lui demande si elle se "souvient" de ses "propos sur la sororité".

Sandrine Rousseau, elle, assume.

On vous explique ici pourquoi l'écologiste a choisi de tenter son implantation électorale à Paris.

Invité du Journal télévisé de TF1, Jean-Luc Mélenchon a défendu sa proposition de bloquer le prix du carburant à 1,40e le litre. "L’augmentation des prix est un spéculation", a-t-il justifié, exposant: " Ce sera au fournisseur de prendre en charge la différence des prix".

"A plus de deux euros le litre certains coulent, ne se déplaçent plus.", a-t-il encore posé.

Interrogé sur son ton parfois jugé acerbe, comme quand il a expliqué "vouloir emmerder les non-vaccinés", Emmanuel Macron n'a pas de regret.

"Je ne changerai pas parce que je ne me travestirai pas", estime le président ce soir sur M6.

Alors que les chiffres du Covid-19 remontent après la levée du masque en intérieur, le président pourrait rétablir le masque si nécessaire.

"On a maintenu le masque dans les transports parce qu’on est tassé, on a même maintenu le pass sanitaire dans l’hôpital, on a lancé une campagne de rappel. Si les choses devraient se dégrader, le président que je suis prendrait ses responsabilités pour protéger", affirme Emmanuel Macron sur M6.

La collectivité territoriale de Corse a mis ses drapeaux en berne hier soir pour saluer la mémoire d'Yvan Colonna décédé ce lundi.

"C’est une faute et c’est inapproprié", juge Emmanuel Macron ce soir sur M6.

Pour déployer plus rapidement les voitures électriques en France, Emmanuel Macron veut permettre aux Français de recourir au leasing.

"Cela coûtera entre 80 et 100 euros par mois", avance le président ce soir sur M6.

Emmanuel Macron appelle de ses voeux la création d'un droit opposable à la garde d'enfant jusqu'à 3 ans en cas de réélection.

"Je veux qu'on aille jusqu'à 12 ans pour les mamans solos. On ne peut pas se garder tout seul à 7 ou 8 ans", juge le président candidat sur M6.

Alors que le régalien est parfois vu comme le talon d'achille d'Emmanuel Macron, le président insiste sur la sécurité.

"Je veux encore plus déployer du temps de policiers et de gendarmes sur le terrain. Nous allons créer 200 brigades de gendarmerie nouvelle dans nos villages. On a une société plus violente (...) notamment parce qu'on parle des violences intrafamiliales", explique le président.

Emmanuel Macron a précisé son programme sur le RSA qu'il souhaite verser à condition que les bénéficiaires aint une activité de 15 à 20 heures par semaine.

"C'est une question de dignité, pas de culpabilité. (...) L'idée est que quand vous retrouvez un travail à temps partiel, vous pouvez toucher ce salaire mais de ne pas vous lâcher si ça ne marche pas", avance le président ce soir sur M6.

Alors que plusieurs candidats proposent d'augmenter le SMIC, Emmanuel Macron s'y oppose.

"Le SMIC a augmenté et va augmenter avec l’inflation. Si on va au-delà, on va détruire de l’emploi. Si on va au-delà et qu’on administre encore plus le SMIC, on réduit la compétitivité et on détruit des emplois", estime le président ce soir sur M6.

Emmanuel Macron a réagi à l’intervention du président ukrainien cette après-midi devant le Parlement.

"Volodymyr Zelensky est le visage de ce peuple ukrainien qui se bat. En sanctionnant la Russie, nous sommes là à leurs côtés", explique le président ce soir sur M6.

Alors qu'Eric Zemmour n'était pas présent lors d'un grand oral sur le handicap organisé par des associations, sa représentante Laurence Trochu a défendu de la "souplesse" et du "cas par cas" pour les élèves en situation de handicap.

Le candidat avait tenu des propos qui avait fait polémique en janvier dernier sur la scolarisation des enfants handicapés.

Ce sera le premier meeting du président-candidat qui, depuis qu'il s'est déclaré début mars, s'est contenté de deux rendez-vous publics à Poissy et à Pau avec 250 et 600 personnes, ainsi que d'une conférence de presse.

Un premier meeting envisagé à Marseille début mars avait finalement été annulé, son entourage invoquant des impératifs d'agenda diplomatique de président lié à la guerre en Ukraine.

On vous résume ici ce qu'il faut retenir de ce raout qui pourrait être l'un des plus gros de la campagne.

6 associations LGBT ont annoncé à l'AFP avoir déposé plainte mercredi à Paris contre le candidat d'extrême droite à la présidentielle Eric Zemmour pour "contestation de crime contre l'humanité", l'accusant d'avoir nié la déportation d'homosexuels pendant la Seconde guerre mondiale.

Cette plainte vise une phrase précise du candidat contenue dans son dernier livre La France n'a pas dit son dernier mot.

"La déportation en France d'homosexuels en raison de leur 'orientation sexuelle', comme on dit aujourd'hui, est une 'légende'", peut-on y lire.

"Je n'ai pas connaissance de la plainte, je réagirai quand j'en connaîtrai le contenu", a jugé de son côté Olivier Pardo, l'avocat d'Eric Zemmour.

Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a repoussé mercredi les rumeurs de projet de dissolution juste après la présidentielle prêté à Emmanuel Macron en cas de réélection, en affirmant que le calendrier des législatives "a vocation à être tenu, sauf circonstances particulières", rapporte l'AFP.

Interrogé mercredi sur France Inter, le titulaire du Perchoir a fait remarquer qu'une dissolution de l'Assemblée nationale était "une prérogative du président de la République" et qu'"aujourd'hui on a un calendrier, il n'y a pas de raison qu'on ne le tienne pas".

"Y aura-t-il des circonstances particulières ou autres qui justifieraient cette décision du président de la République? À l'heure où je vous parle, non", a-t-il ajouté.

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Interrogé par un auditeur de France Inter ce mercredi matin, Richard Ferrand a défendu "les choix politiques" de la majorité qui ont notamment "permis la création de 1.100.000 emplois net" selon lui.

"Vous avez en 2017, si j'ai bien compris voté pour Emmanuel Macron, je crois qu'il y a dans son bilan comme dans son programme autant de raisons de continuer à le faire", a lancé le président de l'Assemblée nationale.

Interrogé ce mercredi sur France 2 sur une séquence de l'émission Au Tableau de C8, où l'on voit Fabien Roussel hésiter entre classer Staline dans la catégorie "camarade" ou "pas camarade" face à des enfants, le candidat communiste s'inscrit en faux.

"Je n'ai pas hésité. Je l'ai mis dans la catégorie des dictateurs, mais face à une classe, j'ai rappelé ce qu'était l'Histoire et notamment qu'il a été avec Churchill, Roosevelt, de Gaulle, parmi les libérateurs face au nazisme. Mais il est celui qui a tué des millions de gens, responsable de millions de morts, et donc quelqu'un qui a du sang sur les mains, et donc dictateur sans hésiter", a-t-il défendu ce mercredi.

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"Oui, je suis de gauche. Mon programme est un programme de justice sociale, de justice fiscale, mais je m'adresse à tous les Français", a défendu Fabien Roussel ce mercredi matin sur France 2, invité des 4 Vérités.

"Je veux reconstruire la France avec tout le monde, nous devrons avancer ensemble", a poursuivi le candidat du PCF.

Quelle place pour le handicap dans le programme des candidats à l'élection présidentielle de 2022? Un grand débat avec les principaux candidats est organisé ce mercredi à la Maison de la Radio à Paris, à partir de 11 heures.

Anne Hidalgo et Marine Le Pen seront présentes. Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Éric Zemmour, Fabien Roussel et Emmanuel Macron seront représentés.

Un "vote utile" en faveur de Jean-Luc Mélenchon? Pour Anne Hidalgo, c'est non. Ce mardi lors d'un meeting à Limoges, la candidate socialiste a étrillé l'insoumis, alors que ce dernier est pourtant le mieux placé à gauche dans les intentions de vote au premier tour de l'élection présidentielle.

"La gauche de Jean-Luc Mélenchon (...) c'est l'impasse, c'est la gauche la moins utile du monde"

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Invitée de l'émission "La France dans les yeux" sur BFMTV, la candidate du Rassemblement national a répondu ce mardi à Sandrine Bantegnie, une mère célibataire qui a vu ses factures grimper de plus de 200 euros par mois.

“Je vais mettre en place des mesures chocs pour le pouvoir d’achat. Je veux rendre 150 à 200 euros par mois en moyenne aux ménages”, lui a promis Marine Le Pen.

Elle propose notamment de baisser la TVA sur l’énergie de 20% au taux minimal actuel, 5,5%. D’après le chiffrage de la candidate, cela coûtera 12 milliards d’euros à l’État.

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Le président-candidat Emmanuel Macron a détaillé son programme pour la Guadeloupe dans une lettre diffusée mardi que les habitants devraient recevoir d'ici quelques jours, selon la coordinatrice de sa campagne en Guadeloupe, Sylvie Gustave Dit Duflot.

Emmanuel Macron y présente les éléments du programme qu'il envisage pour "poursuivre le chemin engagé". Selon lui, cela passera par "la structuration des filières agricoles" pour assurer "l'autonomie alimentaire", par l'autonomie énergétique, notamment via "deux nouvelles centrales électriques qui valoriseront les déchets de l'île."

Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité de la campagne présidentielle.