L'occasion de se féliciter de cette "réunion publique majeure" organisée à Nice, alors même qu'aucun " rassemblement LR n'est prévu" dans la capitale azuréenne. "C'est assez inédit", grince l'édile qui dit "s'interdire de critiquer les autres candidats".
"Déçu" par son ancienne famille politique qui l'a "rendu malheureux", il soupire : "Je n'ai pas su imposer mes idées, je n'ai même pas pu obtenir un débat. C'est triste..."
Dans les rangs de la Macronie, "il y a les convaincus et les pragmatiques", poursuit-il. "Je fais partie des convaincus. Comme en 2003, lorsque j'ai fait basculer la Fédération UMP 06 vers Sarkozy, je pense qu'on peut faire basculer les Alpes-Maritimes vers Macron."
Juge-t-il que le Président sortant est le meilleur candidat de droite ? Le maire de Nice esquive le piège : "Il est le meilleur candidat du dépassement. Comme l'a été, en son temps, le général de Gaulle qui n'était ni de gauche, ni de droite."
L'érosion de la cote de popularité du Président-candidat, dans les derniers sondages, ne l'inquiète pas : "On savait qu'à partir du moment où il allait entrer en campagne, il y aurait un tassement. Un programme n'est jamais consensuel. Il a eu le courage d'affirmer ses orientations, alors que ses adversaires se positionnent seulement comme opposants."
Il conclut en souriant : "C'est pour cela que nous devons convaincre !"
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