Gironde : les habitants installent de faux nids pour attirer les hirondelles, une espèce en déclin

Ces nids artificiels, plus vrais que nature, accueilleront les hirondelles durant toute la période de reproduction.

Publié le |Mis à jour le |Pour information, cet article a été écrit il y a 2 ans.

C’est une espèce fragile actuellement sur le déclin. L’hirondelle se fait de plus en plus rare en France et en Europe. Pour attirer cette gracieuse annonciatrice de beaux jours, un vaste projet va donc être mené en Gironde. L’idée est simple, mais plutôt étonnante : installer de faux nids chez les particuliers.

Selon Futura, la population d’hirondelles rustiques a diminué de 20 à 50 % en Europe, depuis 1970. Une chute importante pour cette espèce qui joue un rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes. Face à cette urgence, un projet de renforcement des oiseaux va avoir lieu au printemps, près du Bassin d’Arcachon. Et pour mener à bien cette mission, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) compte sur les habitants de la région.

Au total, 30 foyers ont été sélectionnés pour accueillir un nid artificiel chez eux. Ces familles sont originaires de la commune de Mios, dans le canton de Gujan-Mestras, en Gironde. Un site choisi stratégiquement par l’association de protection de l’environnement. Ces nids (un par foyer) sont actuellement en train d’être installés (dans les granges, les étables…) par un groupe d’habitantes et d’habitants, ainsi que des membres de la LPO et de la municipalité.

À quoi ressemblent ces faux nids ?

Ces petites structures ont été confectionnées par des enfants à partir d’un amas de boue (elles sont construites par les oiseaux à partir de boue, argile, herbe, plumes ou encore brindilles). Ces nids artificiels reproduisent presque à l’identique le logis naturel des hirondelles et peuvent ainsi accueillir la femelle et ses œufs (entre 4 et 5) le temps qu’ils éclosent.

Pour regarder le reportage de France 3, rendez-vous juste ici.

Photo : Shutterstock

Pour rappel, détruire un nid d’hirondelles est passible de trois ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende. Le prix à payer pour protéger cette espèce en déclin.

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