“Une obscure division du gouvernement américain a connu une année 2021 chargée et impitoyable en tuant plus de 1,75 million d’animaux à travers le pays”, écrit The Guardian, qui relaie le dernier bilan annuel du Wildlife Services, un département du ministère américain de l’Agriculture (USDA). Soit un rythme d’abattage d’environ “200 créatures par heure”.

Parmi les animaux tués, des alligators, des tatous, des colombes, des hiboux, des loutres, des porcs-épics, des serpents et des tortues. Les étourneaux européens paient le plus lourd tribut, représentant à eux seuls plus d’un million des animaux tués. Mais on trouve aussi “324 loups gris, 64 131 coyotes, 433 ours noirs, 200 pumas, 605 lynx, 3 014 renards et 24 687 castors”. Une véritable “arche de Noé d’espèces”, résume le journal britannique.

“Le Wildlife Services cible certaines espèces invasives qu’il considère comme une menace pour les écosystèmes, telles que les porcs sauvages et des ragondins, mais il tue aussi, de manière controversée, un grand nombre d’espèces originaires des États-Unis”, explique l’article.

Ces chiffres ont attisé la colère des groupes de protection de la nature qui ont dénoncé la cruauté et l’inutilité de ces abattages. Le Wildlife Services affirme pour sa part que ces morts sont nécessaires pour protéger les agriculteurs et la santé publique.