Le post de blog: C’est quoi la désinformation sur les réseaux sociaux?
«Incapables de trouver la cause du problème, les ingénieurs ont vu la vague retomber quelques semaines plus tard avant qu’elle ne resurgisse à plusieurs reprises jusqu’à ce que ce problème de classement ne soit réparé le 11 mars», détaille l’article.
Un «très petit nombre de vues» concernées, selon Facebook
L’article paru jeudi «exagère largement l’ampleur du bug qui au final n’a pas eu d’impact significatif ou de long terme sur les contenus problématique», a réagi Joe Osborne, un porte-parole de Meta, la maison mère de Facebook. D’après lui, l’incident n’a concerné qu’un «très petit nombre de vues».
«L’écrasante majorité des contenus du fil d’actualité ne peuvent pas être déclassés», a-t-il expliqué, ajoutant que les autres mécanismes conçus pour éviter d’exposer les utilisateurs aux contenus dits «nuisibles» étaient bien restés en place – comme «les autres rétrogradations, les avertissements de fact-checking et les retraits».
Un programme de fact-checking
L’AFP participe dans plus de 80 pays et 24 langues au «Third party fact-checking». Avec ce programme, qui a démarré en décembre 2016, Facebook rémunère plus de 80 médias à travers le monde, généralistes ou spécialisés, pour l’utilisation de leurs «fact-checks» sur sa plateforme, sur WhatsApp et sur Instagram.
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Si une information est diagnostiquée comme fausse ou trompeuse par l’un de ces médias, les utilisateurs sont moins susceptibles de la voir apparaître dans leur fil d’actualité.
Et si ceux-ci la voient ou tentent de la partager, la plateforme leur suggère la lecture de l’article de vérification. Ceux qui avaient déjà partagé l’information reçoivent une notification redirigeant vers l’article. Il n’y aucune suppression de publications. Les médias participants sont totalement libres dans le choix et le traitement de leurs sujets.