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Jean-Louis Borloo soutient Macron dès le 1er tour

Jean-Louis Borloo à Paris en septembre 2019.
Jean-Louis Borloo à Paris en septembre 2019. © Michel Euler/AP/SIPA
La Rédaction - AFP

Jean-Louis Borloo souligne avoir "de l’estime et de l’affection" pour la candidate de la droite Valérie Pécresse, mais "il faut être lucide, le second tour opposera Emmanuel Macron à Marine Le Pen". 

L'ancien ministre Jean-Louis Borloo va voter Emmanuel Macron dès le 1er tour de la présidentielle car "il est le mieux armé pour répondre aux défis actuels" dans un contexte de crises, a-t-il dit mercredi dans un entretien au Parisien. "Je ne suis ni son porte-parole ni membre du fan-club. Mais compte tenu de la situation et de nos échanges récents, je prends une position personnelle, responsable, réfléchie et claire", explique celui qui a été un pilier de l'UDF puis de l'UDI se réclamant d'une "droite sociale".

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"Ce n’est pas le moment de changer d’équipage" pour affronter les "trois tsunamis" -la pandémie, la flambée des prix au niveau mondial et la guerre en Europe- auxquels la France fait face, ajoute-t-il. Jean-Louis Borloo souligne avoir "de l’estime et de l’affection" pour la candidate de la droite Valérie Pécresse, mais "il faut être lucide, le second tour opposera Emmanuel Macron à Marine Le Pen". Alors "autant assumer et faire un choix clair dès le premier tour".

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Désaccords sérieux

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L'ancien ministre sans interruption de 2002 à 2010, à la Ville, à l'Emploi puis à l'Environnement, reconnait avoir "eu des désaccords sérieux" avec Emmanuel Macron, accusé par l'opposition d'avoir "enterré" le plan banlieues que Jean-Louis Borloo lui avait remis en 2018 et censé alimenter le volet "social" de la politique présidentielle. Ce plan visait notamment à corriger des inégalités de dotations budgétaires, le soutien aux associations et aux emplois aidés, des places de crèches, ou encore des "campus numériques" destinés aux jeunes des quartiers populaires, avait expliqué Jean-Louis Borloo. Mais "je crois qu’il y a le président d’avant les 'gilets jaunes' et celui d’après" et qu'il a appris "de ses échecs et de ses succès", a-t-il dit au Parisien. Emmanuel Macron a également reçu le soutien du philosophe Gaspard Koenig, éphémère candidat à la présidentielle avec l'ambition de "simplifier" la vie des Français en réduisant "par 100 le nombre de normes", qui n'avait pas réussi à obtenir les 500 signatures.

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