Le viol, une arme de guerre

Cimetière de Gogoliv près de Kiev, les obsèques d'Oleg, mécanicien de 32 ans, tué hier par une mine ©Radio France - Thibault Lefèvre
Cimetière de Gogoliv près de Kiev, les obsèques d'Oleg, mécanicien de 32 ans, tué hier par une mine ©Radio France - Thibault Lefèvre
Cimetière de Gogoliv près de Kiev, les obsèques d'Oleg, mécanicien de 32 ans, tué hier par une mine ©Radio France - Thibault Lefèvre
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[Attention : ce récit d'une journée de Guerre en Ukraine comprend des informations et des descriptions qui peuvent choquer les plus jeunes]. En ce 42ème jour de guerre, alors que sont rendus public des témoignages de viols commis par les soldats russes, les regards se tournent vers l'est du pays.

Pendant que nos reporters Thibault Lefèvre et Benjamin Thuau assistent à des obsèques organisées dans le village de Gogoliv, au nord-ouest de Kiev, les autorités ukrainiennes commencent à rendre public plusieurs témoignages de femmes violées par des soldats russes. Et des organisations de défense des droits de l'homme tentent de documenter ces crimes de guerre.

Pendant ce temps, il semble de plus en plus clair que l'objectif de Moscou est désormais de se concentrer sur l'est de l'Ukraine et sur le Donbass. Les autorités régionales demandent d'ailleurs ce soir à la population locale de quitter ce territoire "tant que c'est encore possible".

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L'OTAN est persuadée de son côté que le Kremlin s'apprête à lancer une offensive de grande ampleur sur l'est de l'Ukraine, pour occuper totalement cette région, en partie contrôlée par les séparatistes pro-russes.

L’Ukraine s’apprête à entrer demain dans un 43ème jour de guerre.

Équipe de réalisation : Yvon Croizier et Jordan Fuentes.

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