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Les deux filles de Vladimir Poutine pourraient être sanctionnées par l'UE

Vladimir Poutine
Vladimir Poutine à Moscou, le 5 avril 2022, sur une photo diffusée par le Kremlin. © Mikhail Klimentyev / Kremlin / Sputnik / Reuters
La Rédaction, avec AFP

Les deux filles de Vladimir Poutine pourraient être visées par les nouvelles sanctions de l'Union européenne.

Les deux filles de Vladimir Poutine pourraient être visées par les nouvelles sanctions de l'UE actuellement examinées par les représentants des Vingt-Sept, a-t-on appris mercredi de sources diplomatiques européennes.

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Outre un allongement de la liste noire de l'UE, ce durcissement des sanctions proposé par la Commission européenne prévoit notamment l'arrêt des achats de charbon russe et la fermeture des ports aux bateaux russes.

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Il fait suite à la découverte de cadavres portant des vêtements civils à Boutcha, au nord-ouest de Kiev, après le retrait des forces russes. Vladimir Poutine a dénoncé mercredi "une provocation grossière et cynique" de Kiev.

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Les services de la Commission ont proposé d'ajouter à cette liste les filles du président russe, ont indiqué à l'AFP plusieurs sources diplomatiques. Maria et Katerina sont nées respectivement en 1985 et 1986, de son mariage avec Lioudmila Poutina dont le président russe a annoncé le divorce en 2013.

Très peu d'informations officielles sont disponibles sur les deux jeunes femmes, et leurs apparitions publiques sont rarissimes.

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Cinquième train de sanctions

Selon des médias russes, Maria Vorontsova, la fille aînée, est endocrinologue et fait partie du conseil d'administration d'une société russe de recherches médicales dont elle est co-propriétaire. Elle serait mariée à un homme d'affaires néerlandais.

La fille cadette serait Katerina Tikhonova, spécialiste en sciences mécaniques, qui fait partie du conseil scientifique de l'Université d'Etat de Moscou et y gère Innopraktika, un fonds de soutien aux jeunes scientifiques russes. Elle dirige également l'Institut de l'intelligence artificielle auprès de l'Université de Moscou, toujours selon des médias russes.

Les personnes et entités qui figurent sur la liste noire européenne sont sanctionnées par une interdiction d'entrée dans l'UE et un gel de leurs avoirs. Contenant déjà les noms de 877 personnes et 62 entités depuis 2014 à la suite de l'annexion de la Crimée, elle serait élargie à des "dizaines de personnes", avait averti mardi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

Vladimir Poutine est lui-même sanctionné d'un gel de ses avoirs depuis le déclenchement de l'offensive russe fin février.

Les ambassadeurs des Vingt-Sept ont discuté mercredi de ce cinquième train de sanctions et doivent à nouveau se réunir jeudi en vue d'un accord, selon ces mêmes sources.

Les sanctions entreront ensuite en vigueur après publication au journal officiel de l'UE.

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