Guerre en Ukraine - Un zoo ukrainien craint de devoir tuer ses prédateurs

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Guerre en UkraineUn zoo ukrainien craint de devoir tuer ses prédateurs

Un parc animalier de Kharkiv bombardé se bat pour pouvoir sauver et évacuer ses animaux qui risquent de s’échapper.

R.M.
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Un lion lors de son évacuation dans un camion.

Un lion lors de son évacuation dans un camion.

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Touché par des bombardements «massifs» russes, un zoo de Kharkiv a subi d’importants dommages. Deux orangs-outans et deux chimpanzés sont d’ailleurs morts dans les frappes. L’établissement craint maintenant que ses prédateurs les plus dangereux puissent s’échapper et se retrouver dans la nature. Pour éviter ce danger, il se prépare à devoir les euthanasier. Mais ce ne serait qu’en dernier recours: le parc animalier se démène actuellement pour tenter d’évacuer et sauver ses pensionnaires.

«Les lions ont failli se retrouver hors de leur enclos», a communiqué mardi le Feldman Ecopark. «Maintenant nous négocions avec un grand nombre de personnes et d’organisations, en particulier avec ceux qui peuvent accepter nos animaux en Ukraine et à l’étranger. Mais le principal problème est de faire sortir les tigres, les lions, les ours et autres grands animaux».

Nouvelles encourageantes

La logistique pour transporter de tels animaux en temps de paix est compliquée. Durant une guerre, elle est plus que périlleuse, avec les pénuries, les routes endommagées et les risques de nouvelles frappes, souligne le HuffPost américain.

Le zoo a lancé une récolte de dons et cherché du soutien et des solutions. Depuis, les nouvelles sont plutôt encourageantes. La semaine dernière, le zoo avait réussi à évacuer des grands singes, des tortues, des oiseaux, des alpagas, des kangourous et wallabies ainsi qu’un lion. Ces dernières heures, tous les lions, un jaguar et une panthère ont pu être également extraits. Quant aux animaux qui peuvent survivre par eux-mêmes et ne représentent pas un danger pour les humains, ils ont simplement été relâchés, à l’image des cerfs.

Le Feldman Ecopark doit encore trouver des solutions pour ses ours, ses tigres et apparemment quelques autres fauves. Mais il peut manifestement commencer à espérer qu’il n’aura à euthanasier aucun prédateur.

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