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Des particules de microplastique détectées pour la première fois dans des poumons humains

Pour l'un des chercheurs, cette découverte permettra d’en savoir plus sur l’impact des microplastiques sur la santé humaine. (Illustration)[© Kalhh / PIXABAY]

Une première. Des chercheurs ont récemment détecté des particules de microplastique dans les poumons de personnes vivantes. Cette nouvelle découverte fait suite à une étude ayant révélé que ces mêmes microparticules pouvaient également se loger dans le sang humain.

Ces travaux, publiés dans la revue Science of the Total Environment et relayés par le Guardian, a montré que sur treize échantillons de tissus pulmonaires issus de patients qui devaient subir une intervention chirurgicale, onze contenaient des particules de microplastiques pouvant atteindre jusqu’à 0,003 millimètre.

Selon l'équipe de recherche, ces particules seraient issues pour la grande majorité d'emballages plastiques.

A savoir : le polypropylène et le PET. Désormais omniprésente sur la planète, la pollution aux microplastiques est donc devenue inévitable pour l'homme. 

UNE AVANCÉE MAJEURE POUR LA SANTÉ

«Nous ne nous attendions pas à trouver le plus grand nombre de particules dans les régions inférieures des poumons, ni des particules de la taille de celles que nous avons trouvées»a expliqué Laura Sadofsky, docteure au Royaume-Uni et principale auteure de l’étude.

«C’est surprenant car les voies respiratoires sont plus petites dans les parties inférieures des poumons et nous nous serions attendus à ce que les particules de ces tailles soient filtrées ou piégées avant d’atteindre cette profondeur ». Pour la docteure Laura Sadofsky, cette découverte permettra d’en savoir plus sur l’impact des microplastiques sur la santé humaine. «Il y a une inquiétude croissante concernant les risques» pour la santé, souligne l'auteur de ces recherches.

D'ailleurs, une étude néerlandaise a fait état le mois dernier de la découverte de microparticules de plastique dans le sang humain. Une découverte qui avait soulevé des interrogations sur une éventuelle pénétration de ces particules dans les organes. «Il est scientifiquement vraisemblable que des particules plastiques puissent être acheminées jusqu'à des organes via le système sanguin», avaient expliqué les auteurs de cette étude.

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