L'ÉQUIPE

Les primes accordées aux concurrentes de Paris-Roubaix ont été revalorisées

Elizabeth Deignan (Trek-Segafredo) avait touché 1 535 euros pour sa victoire sur la première édition féminine de Paris-Roubaix. (E. Garnier/L'Équipe)
Elizabeth Deignan (Trek-Segafredo) avait touché 1 535 euros pour sa victoire sur la première édition féminine de Paris-Roubaix. (E. Garnier/L'Équipe)

Pour la deuxième édition féminine de Paris-Roubaix, les primes accordées ont été revalorisées. La gagnante touchera désormais 20 000 euros, treize fois plus qu'en 2021, contre 30 000 euros pour le vainqueur de la course masculine.

ma liste
commenter
réagir

En octobre, la somme accordée à Elizabeth Deignan (Trek-Segafredo) à l'issue du premier Paris-Roubaix féminin, avait relancé le débat sur l'égalité des primes avec le cyclisme masculin. La Britannique avait touché 1 535 euros, vingt fois moins que Sonny Cobrelli (Bahrain-Victorious), vainqueur chez les hommes. L'équipe de Deignan avait choisi de compenser elle-même cet écart en déboursant 28 500 euros pour sa coureuse.

L'ÉQUIPE

Pour la deuxième édition féminine de « L'Enfer du Nord », les primes ont été revalorisées. Amaury Sport Organisation (ASO) a annoncé mardi que la lauréate toucherait désormais 20 000 euros, treize fois plus qu'en 2021. La dotation totale passera de 7 000 à 50 000 euros, contre 90 000 euros pour la course masculine.

La même prime qu'au Tour des Flandres

« Le cyclisme féminin est un investissement important pour nous, assure Gouvenou. Nous avons décidé de relever notre grille de récompenses, dans le même élan que d'autres organisations cyclistes, comme l'Amstel Gold Race ou le Tour des Flandres. » En comparaison, les organisateurs néerlandais attribuent 40 000 € pour les meilleures coureuses (16 000 € pour la gagnante, comme chez les hommes), contre 50 000 € côté belge (20 000 € pour la gagnante).

Le parcours sera identique à celui de l'an dernier, avec 124,7 km de course au départ de Denain (Nord), dont 29,2 km de pavés répartis sur 17 secteurs, avec les plus sélectifs comme le Blocus à Mons-en-Pévèle ou le Carrefour de l'Arbre à Camphin-en-Pévèle. Vingt-quatre équipes professionnelles seront au départ (soit 144 coureuses), soit le maximum autorisé par l'UCI, contre vingt-deux l'an passé, signe d'une attractivité également à la hausse au sein du peloton féminin. Près de 1,8 million de téléspectateurs français avaient regardé le triomphe de Deignan.

publié le 12 avril 2022 à 14h36
Les commentaires sont soumis à des règles de modération. lire la charte