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Mélenchon demande aux Français "de l'élire Premier ministre" grâce aux législatives

Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV, le 19 avril 2022.

Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV, le 19 avril 2022. - BFMTV

Les deux finalistes de l'élection présidentielle se consacrent ce mardi à la préparation de leur duel télévisé de demain. Un rendez-vous que Marine Le Pen avait complètement raté il y a cinq ans face à un Emmanuel Macron qui aura, cette fois, un bilan à défendre.

Ce direct est terminé

Ce direct consacré à l'actualité politique de ce mardi et notamment à l'entretien exceptionnel qu'a accordé Jean-Luc Mélenchon à BFMTV est terminé. Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.

"N'essayez pas de m'entourlouper": Jean-Luc Mélenchon prévient ceux qui pourraient le rejoindre

Jean-Luc Mélenchon s'est dit prêt à accueillir "tout ceux qui veulent participer à la victoire du programme 'L'avenir en commun'", quelles que soient leurs origines politiques.

Cependant, il prévient ses éventuels futurs soutiens: "n'essayez pas de m'entourlouper".

Jean-Luc Mélenchon défend un "accord stratégique" avec d'autres mouvements politiques

Jean-Luc Mélenchon explique qu'il veut un un "accord stratégique" avec d'autres formations politiques, en se basant uniquement sur un programme commun.

"Il y a un fait électoral. Une stratégie a fait la preuve de son efficacité", a expliqué Jean-Luc Mélenchon, qui explique vouloir conserver le logo de l'union populaire et les grandes lignes de son programme, sans pour autant être fermé sur certains points.

Jean-Luc Mélenchon appelle à ne pas confondre "la ruralité avec l'extrême droite"

Jean-Luc Mélenchon a reconnu qu'il n'avait pas réussi à convaincre une grande partie des électeurs ruraux lors du premier tour de l'élection présidentielle.

"Il y a toujours eu une France rurale qui votait à droite. Elle a voté à l'extrême droite, elle a évolué. Mais je ne voudrais pas qu'on confonde la ruralité avec l'extrême droite", affirme celui qui souhaite devenir Premier ministre.

Il promet par ailleurs de les "convaincre", mais pas de les "séduire".

"Il a voté Macron au premier tour, il votera Macron au second tour": Jean-Luc Mélenchon répond à Robert Badinter

Jean-Luc Mélenchon a répondu à Robert Badinter qui lui reprochait sur BFMTV de ne pas avoir appelé à voter pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen.

"Il a voté Macron au premier tour, il votera Macron au second tour. Pour lui, un homme de gauche, si au lieu de voter Macron il avait voté pour moi, il aurait contribué à éliminer madame Le Pen", rétorque l'ancien candidat à la présidentielle.

Jean-Luc Mélenchon reproche à Emmanuel Macron de reprendre ses mots sans prendre d'engagements

Jean-Luc Mélenchon a reproché à Emmanuel Macron de reprendre ses mots lors de son meeting à Marseille, sans prendre des engagements clairs. Il a qualifié le président sortant de "batteur d'estrade".

"La crise de l'eau et la crise des pesticides est commencée. Vous en avez entendu parler?", déclare-t-il, prenant également l'exemple des centrales nucléaires à l'arrêt.

"Il ne sait pas tenir sa langue": Jean-Luc Mélenchon refuse de négocier avec Emmanuel Macron

Jean-Luc Mélenchon assure qu'il refuse de négocier avec Emmanuel Macron, et lui a reproché d'avoir dévoilé des conversations par SMS que les deux hommes avaient eu.

"Je dis à monsieur Macron qu'il vaut mieux éviter de me tordre le bras ça ne me plaît pas du tout", déclare-t-il sur BFMTV, assurant que les échanges n'avaient rien de politique, et concernaient l'avenir d'une personne "en danger de mort" à l'étranger.

Il a d'ailleurs refusé de parler au président ces derniers jours. "Non je ne veux pas parler parce qu'il ne sait pas tenir sa langue", promet Jean-Luc Mélenchon.

Jean-Luc Mélenchon explique qu'il n'appelle pas à voter Emmanuel Macron pour garder l'unité de son mouvement

Jean-Luc Mélenchon a justifié sa prise de position quant au second tour de l'élection présidentielle par sa volonté de garder son mouvement politique uni.

"J'ai donné mon point de vue personnel. Je pense que la plupart de mes amis le partagent", déclare-t-il.

Cependant, ses soutiens sont "divisés" sur la question selon lui, et il ne veut pas accentuer ces divisions. "Je comprends que, quand on a été éborgné par monsieur Macron, qu'on n'ait pas envie de voter pour lui", explique-t-il.

"Ne votez pas pour elle", a-t-il tout de même glissé à l'adresse de ses électeurs tentés par Marine Le Pen. "Ne vous abstenez pas", a-t-il également exhorté.

Pour Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen porte une vision qui n'est pas celle de "la France républicaine"

Jean-Luc Mélenchon a expliqué que Marine Le Pen ne défendait pas une vision de la France compatible avec la République.

"Fondamentalement, elle porte avec elle une vision de la France qui fait que c'est une autre France. Ce n'est pas la France dans laquelle nous sommes, ce n'est pas la France républicaine", déclare le candidat sur BFMTV.

Jean-Luc Mélenchon estime avoir été "présomptueux" en se présentant aux législatives à Marseille

Jean-Luc Mélenchon estime qu'il a peut-être été "présomptueux" en se présentant aux législatives à Marseille en 2017.

"J'avais une envie passionnée d'être près de la Méditérannée", explique-t-il, déclarant que les trajets en train était fatiguants et complexes lorsqu'il faut mener une bataille à l'échelle nationale en parallèle.

"Il n'y a pas besoin d'être élu député pour être Premier ministre": Jean-Luc Mélenchon maintient le suspens sur sa candidature aux législatives

Jean-Luc Mélenchon pourrait ne pas être candidat aux élections législatives. "Je ne sais pas encore, je pourrais trancher dans les jours qui viennent", explique-t-il.

"Il n'y a pas besoin d'être élu député pour être Premier ministre", déclare-t-il, prenant l'exemple de Jean Castex.

Jean-Luc Mélenchon estime que s'il est Premier ministre, le résultat du second tour est "secondaire"

Jean-Luc Mélenchon estime que le résultat du second tour de l'élection présidentielle est relativement "secondaire" en raison des élections législatives. Il compte sur un "troisième" tour qui le porterait à la tête du gouvernement.

"Je serai le Premier ministre pas par la faveur ou la grâce de monsieur Macron ou madame Le Pen, mais parce que les Français l'auront voulu", estime-t-il sur BFMTV.

Jean-Luc Mélenchon critique un deuxième tour qui "représente un tiers des électeurs inscrits"

Jean-Luc Mélenchon veut toujours réformer la Constitution française, malgré sa défaite à l'élection présidentielle.

"Nous sommes confrontés à un deuxième tour qui représente un tiers des électeurs inscrits", critique Jean-Luc Mélenchon, qui dénonce un "monde de fou" et une "institution folle".

Selon lui, la consitution permettrait de transformer le pays "en dictature en 24 heures".

Jean-Luc Mélenchon estime avoir subi "un procès absurde" sur l'invasion russe en Ukraine

Jean-Luc Mélenchon a estimé que les critiques qui lui avaient été faites quant à son positionnement vis-à-vis de la Russie étaient injuste.

"Tout le long m'a été fait un procès absurde, alors que je pensais m'être exprimé clairement", déclare-t-il sur BFMTV.

Il maintient avoir critiqué d'emblée l'invasion russe en Ukraine, et estime toujours qu'armer les Ukrainiens ferait de la France un belligérant de la guerre.

Jean-Luc Mélenchon appelle les Français à l'"élire Premier ministre"

Jean-Luc Mélenchon vise les élections législatives pour faire un "troisième tour de l'élection présidentielle".

"Je demande aux Français de m'élire Premier ministre. (...) J'appelle tout ceux qui veulent rejoindre l'Union populaire à nous rejoindre pour cette belle bataille", annonce l'ancien candidat à l'élection présidentielle.

Pour Jean-Luc Mélenchon, la France est partagée "entre trois blocs à peu près égaux"

Jean-Luc Mélenchon a fait part de sa "frustration" quant aux résultats de l'élection présidentielle, et a analysé le paysage politique après le scrutin.

"Le tableau, c'est que le pays est partagé entre trois blocs à peu près égaux", explique-t-il, en parlant de ceux représentés par Emmanuel Macron, Marine Le Pen et le "bloc populaire" qu'il défendait.

Il n'a cependant pas reproché à Yannick Jadot et Anne Hidalgo de ne pas s'être retirés face à lui. Quant aux communistes, il estime qu'il serait au second tour si le PCF l'avait soutenu, comme lors des deux précédentes élections présidentielles.

Jean-Luc Mélenchon assure ne pas être "sorti indemne" de l'élection présidentielle

Jean-Luc Mélenchon, arrivé troisième du premier tour de l'élection présidentielle, a assuré qu'il n'est pas sorti "indemne" du scrutin.

"Je ne sais pas si un événement comme celui-là peut se digérer", déclare le candidat sur BFMTV, expliquant y avoir cru dans la soirée du 10 avril alors que les résultats se resserraient avec Marine Le Pen.

"Il faut mettre un bulletin Macron dans l'urne": Sandrine Rousseau appelle à nouveau à faire barrage à Marine Le Pen

Elle ne change pas d'avis. Sandrine Rousseau, membre d'Europe Écologie-Les Verts et ancienne candidate à l'élection présidentielle, a rappelé qu'elle voterait Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle pour faire barrage à Marine Le Pen.

"Il ne faut jamais plaisanter avec l'extrême droite, il ne faut jamais mollir devant l'extrême droite", déclare-t-elle sur BFMTV, ajoutant qu'il faut "mettre un bulletin Macron dans l'urne".

Elle a cependant critiqué le président sortant, expliquant qu'elle ne lui faisait "absolument pas confiance" sur la politique écologique et sociale défendue lors de son meeting organisé à Marseille ce samedi.

"Je ne collaborerai pas" avec Le Pen, promet le patron de l'office de l'immigration

"Je ne collaborerai pas" avec Marine Le Pen en cas de victoire de la candidate RN à la présidentielle, prévient mardi le patron de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), Didier Leschi, fraîchement reconduit à la tête de cette administration.

La règle pour un haut-fonctionnaire, "c'est de servir même si l'administration n'émane pas de son choix civique, qui est protégé par le secret de l'isoloir", explique le préfet Leschi, reconduit en janvier à la tête de l'Ofii, organe sous tutelle du ministère de l'Intérieur chargé d'orchestrer la politique migratoire.

Mais en cas de victoire de Marine Le Pen au second tour le 24 avril, "je ne collaborerai pas", dit à l'AFP Didier Leschi, directeur général de cette administration depuis 2015.

"Je ne pourrai pas collaborer avec une autorité politique dont j'aurai la conviction profonde qu'elle est en rupture avec nos traditions républicaines", insiste l'ancien préfet délégué à l'égalité des chances en Seine-Saint-Denis, 63 ans. "En particulier quand on mène une politique publique qui prend en charge d'abord des situations humaines."

Législatives: Éric Zemmour appelle à une "grande coalition des droites"

Éric Zemmour, candidat d'extrême droite défait à la présidentielle, a réclamé mardi une "grande coalition des droites et de tous les patriotes" pour "bâtir une majorité" aux législatives de juin "contre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon".

Le candidat Reconquête a appelé à voter Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Mais il avait souvent dit auparavant ne pas croire aux chances de victoire de la candidate du RN.

Pour les législatives du 12 et 19 juin, l'ancien polémiste estime que la "campagne de l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle est marquée par l'émergence de deux grandes coalitions, l'une macroniste, l'autre islamo-gauchiste" autour de Jean-Luc Mélenchon, lance-t-il dans un communiqué transmis à l'AFP.

"Je propose la création d'une grande coalition des droites et de tous les patriotes pour les prochaines législatives. Je tends la main au Rassemblement national, aux Républicains qui refusent le macronisme et à Debout la France" de Nicolas Dupont-Aignan, ajoute Éric Zemmour.

Robert Badinter reproche à Jean-Luc Mélenchon de ne pas avoir appelé "clairement" à voter pour Emmanuel Macron

Robert Badinter n'est pas satisfait de la prise de position de Jean-Luc Mélenchon après sa troisième place au premier tour de l'élection présidentielle. Le chef de file de la France insoumise n'a en effet pas donné de consigne de vote à son électorat, demandant cependant à ce que "pas une voix" n'aille en direction de Marine Le Pen.

"Il y a des moments où les choix sont décisifs pour celui qui les énonce aussi. J'aurais aimé, face aux chiffres faits par madame Le Pen et monsieur Zemmour, qu'il appelle à voter Macron. (...) J'aurais préféré qu'il dise plus clairement: 'pour battre madame Le Pen, il faut voter Macron'", déclare l'ancien ministre de la Justice à BFMTV.

>> L'interview complète de Robert Badinter sera diffusée à 11h ce mercredi sur BFMTV.

Marine Le Pen tirée au sort pour débuter le débat de mercredi soir

Le tirage au sort a parlé: Marine Le Pen commencera le débat de l'entre-deux-tours qui l'opposera mercredi soir à Emmanuel Macron.

Le tirage au sort a également désigné le pouvoir d'achat comme premier thème traité lors de ce même débat.

Par ailleurs, contrairement à 2017, Emmanuel Macron se tiendra à gauche, tandis que Marine Le Pen sera à droite. C'est là encore le tirage au sort qui a déterminé l'emplacement des deux candidats.

"Les droits des Français ont été bafoués": Marine Le Pen étrille le quinquennat sortant dans une vidéo

Dans cette vidéo, la leader du Rassemblement national a donné sa version des "deux visions" proposées lors de ce second tour.

"Vous devez choisir entre deux chemins très différents. La continuité de cinq ans de délitement de notre Etat et de notre système de protection sociale, d'arrogance technocratique, de fuite en avant démocratique et d'impuissance sur la scène internationale avec Emmanuel Macron... Ou le sursaut collectif, la défense de nos services publics, et la reconquête de notre souveraineté nationale, si vous me faites l'honneur de m'élire à la tête de l'Etat", a ainsi lancé Marine Le Pen.

Celle-ci accuse encore le sortant d'avoir "bafoué les droits démocratiques des Français", de "la liberté d'expression à celle de manifester".

"Ils ne comprennent pas que vous n'êtes pas des enfants": Marine Le Pen rejette la diabolisation de sa candidature dans une vidéo aux électeurs

Ce mardi, à la veille de son débat d'entre-deux tours face à Emmanuel Macron, Marine Le Pen a enregistré un message adressé aux électeurs dans une vidéo que BFMTV a pu consulter.

"Ce moment tant attendu après cinq ans de déni démocratique sera d’abord l’occasion de confronter deux visions de l’avenir de notre pays, deux personnalités aussi", y dit-elle notamment.

"Cette délibération collective est cependant aujourd’hui entravée par la stratégie d’Emmanuel Macron qui a fait le choix de l’invective et du chantage à la peur", poursuit-elle, assurant que "la peur est en effet le seul argument" restant au président de la République "pour tenter de se maintenir à tout prix".

Conjurant la menace d'une diabolisation de sa candidature, Marine Le Pen assure: "Mais ce qu’ils ne comprennent pas, c’est qu’en tentant de faire passer l’immense aspiration populaire que je porte pour 'un danger pour la République', c’est que vous n’êtes pas des enfants".

"Terreau de l'extrême droite": Gaël Perdriau, le maire de Saint-Etienne, dénonce "la dérive identitaire" de son parti

Le maire LR de Saint-Etienne, régulièrement critique envers son parti, dénonce mardi dans une tribune au Monde la "dérive identitaire" de la droite républicaine qui a "sombré moralement" en s'appropriant "le terreau idéologique de l'extrême droite".

Pour Gaël Perdriau, il y a eu dans la campagne de Valérie Pécresse "un avant et un après" le meeting du Zénith, lorsqu'elle a parlé des "Français de papier" et utilisé l'expression complotiste de "grand remplacement".

"Ce 13 février, la droite républicaine (...) a sombré moralement en acceptant de faire sien le terreau idéologique de l'extrême droite", estime l'élu qui avait déjà déploré au soir du premier tour la "fausse route" de sa famille politique.

45 "gaullistes", dont le dernier ministre en vie de de Gaulle, appellent à voter contre Marine Le Pen

Jacques Trorial, dernier ministre en vie du Général de Gaulle, appelle dans une tribune à voter pour Emmanuel Macron, tout comme une quarantaine de personnalités issues des bancs de la droite.

"L'extrême droite s'est construite dans la détestation du gaullisme", lit-on dans ce texte publié sur le site du Point.

Parmi les signataires, les anciens ministres de Nicolas Sarkozy, Benoist Apparu, Marie-Anne Montchamp, Patrick Ollier ou encore Renaud Muselier, président de la Région PACA.

Bardella justifie l'exonération d'impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans par la volonté de "garder les talents en France"

Mesure prônée par Marine Le Pen si elle était élue à la présidentielle, l'exonération de l'impôt sur le revenu pour les moins de trente ans vise à "garder les talents en France", a justifié ce mardi sur franceinfo Jordan Bardella, se défendant d'une mesure "injuste" qui favoriserait les jeunes les plus favorisés.

Une mesure qui aurait toutefois peu de chance d'entrer en vigueur sans être retoquée par le Conseil constitutionnel, au nom du principe constitutionnel d'égalité devant l'impôt.

Interdiction du port du voile: "Il n'y aura aucune distinction d'âge", défend Jordan Bardella

Tout en estimant que "la pression des fondamentalistes est forte aujourd'hui sur les jeunes femmes", Jordan Bardella a confirmé ce mardi sur franceinfo la proposition de Marine Le Pen d'interdire le port du voile dans l'espace public.

"Je vous confirme que c'est un objectif", a indiqué le président par intérim du Rassemblement national. "Il n'y aura aucune distinction d'âge, ce que nous disons aujourd'hui est extrêmement simple", a poursuivi le député européen, qui juge que "le voile n'a plus la même signification aujourd'hui qu'il avait il y a quelques années".

"La kippa ne sera pas interdite. Notre ambition est de combattre le fondamentalisme islamique", a poursuivi l'élu d'extrême droite.

"Voter ne sert à rien": Onfray en appelle à "revenir à la Ve République"

Michel Onfray ne fait pas mystère de son abstentionnisme. Ila confirmé ne pas avoir voté lors du premier tour de cette présidentielle.

"Mais ça ne sert à rien!" a-t-il justifié.

"Emmanuel Macron a perdu toutes les élections pendant cinq ans. Aux Européennes, il a dit 'perdre de si peu, c'est gagner'", a-t-il raillé.

Pour remobiliser la participation politique, et envisager lui-même de revenir vers les urnes, l'intellectuel a invité à en "revenir à la Ve République", dont il a estimé qu'elle était morte. "Le jeu d'équilibres de la Ve République laissait sa place au peuple", a-t-il développé, assurant que les gens avaient par ailleurs "compris qu'on se moquait d'eux".

Gabriel Attal: "Le Rassemblement National crie au scandale quand on lui rappelle son histoire"

Gabriel Attal, a jugé lundi que "les atrocités" commises en Ukraine par l'armée russe en Ukraine étaient "un point de détail" pour Marine Le Pen, une allusion à des déclarations provocatrices de son père sur la Seconde guerre mondiale.

Interrogé sur ses propos sur Cnews ce mardi matin, le porte-parole du gouvernement persiste:

"Le Rassemblement National (RN) crie au scandale quand on lui rappelle son histoire. Je ne diabolise pas, je constate que Marine Le Pen soutient de facto la Russie", faisant notamment référence à l'absence des eurodéputés RN lors du vote des sanctions russes, et au programme de la candidate qui propose une alliance militaire avec la Russie.

Bardella confirme l'interdiction de l'abattage rituel en France si Le Pen est élue, au nom du "bien-être animal"

Si Marine Le Pen est élue à l'Élysée, l'abattage rituel pour la viande halal et casher sera interdit.

"Il n'y aura pas d'abattage de viande sur le territoire français où l'animal n'est pas soumis à un étourdissement préalable", a confirmé ce mardi sur franceinfo Jordan Bardella. Une interdiction "au nom de la dignité animale et au nom de la souffrance animale", a-t-il ajouté.

L'importation de viande halal ou casher serait toutefois autorisée. "C'est pas hypocrite, le bien-être animal est une préoccupation", a opposé le président par intérim du Rassemblement national.

Interrogé sur l'interdiction de la tauromachie en vertu de ce même principe de bien-être animal, Jordan Bardella a botté en touche, estimant que "ce n'est pas la même chose". Il a confirmé que ces pratiques ne seraient pas interdites, sauf aux mineurs.

"Aujourd'hui, vous êtes coupables au nom de votre père", déplore Onfray qui affirme que "Le Pen et le RN ont changé"

Estimant que Marine Le Pen et le Rassemblement national avaient "bien sûr changé".

Il a dénoncé la diabolisation autour de la candidate: "Vous n'êtes pas coupables de vos propres bêtises, vous êtes coupables de votre père."

Onfray dénonce un "parti unique" en France

Pour l'essayiste, la France est régie par un "parti unique", unie dans une commune obéissance aux institutions européennes.

Il a encore fustigé: "Les dès sont pipés".

Onfray présente le second tour comme un "duel entre Maastrichtiens"

Sur notre plateau, Michel Onfray a décrit le second tour de la présidentielle comme un duel entre "maastrichtiens", c'est-à-dire de partisans de l'UNion européenne. Il a notamment brocardé Marine Le Pen:

"Evidemment Marine Le Pen est une maastrichtienne. Elle renonce à la sortie de l'euro, de l'Europe. Et ça fait le maastrichtien".

"C'est la jurisprudence Tsipras", a-t-il prolongé en référence à l'ex-Premier ministre grec.

Gabriel Attal: "Je fais une différence entre préciser des réformes qui sont proposées et expliquer le calendrier"

Emmanuel Macron s'est dit prêt à "bouger" sur la réforme des retraites et "ouvrir la porte" à un report de l'âge de départ à 64 ans. Revirement du président de la République? Non selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal qui confirme ce matin sur Cnews que le président de la République n'a pas varié dans ses propositions.

"Je fais une différence entre préciser des réformes qui sont proposées et expliquer le calendrier".

"Marine Le Pen reste une Le Pen": Jean Castex renvoie la candidate à son histoire familiale

Jean Castex tente de renvoyer Marine Le Pen à son histoire familiale et à celle de son parti fondé en 1972 et renommé le Rassemblement national en 2018.

"Le pire est toujours possible et Madame Le Pen qui se présente sous les atours d’une bonne mère de famille reste une Le Pen", a assuré le Premier ministre sur France inter.

"Rien n'est jamais plié": Jean Castex appelle les électeurs à la mobilisation

Jean Castex est revient sur le contexte de l'entre-deux-tours alors que les sondages placent Emmanuel Macron victorieux.

"Je n’ai pas une forme d’inquiétude mais en écoutant autour de moi, je pense que rien n’est joué et il ne faudrait surtout pas dire que le match est plié, il ne l’est pas, il n’est jamais", assure le Premier ministre ce matin sur France inter.

"Marine Le Pen se démasque": Eric Dupond-Moretti juge la candidate "inquiétante"

Eric Dupont-Moretti a porté un sévère jugement sur la campagne d'entre-deux-tours de Marine Le Pen.

"Depuis le premier tour, elle se démasque. Le pouvoir d'achat, c'était l'arbre qui cachait la sombre forêt. La sombre forêt, c'est le voile. On ne peut plus s'habiller comme on veut (...). Tout cela est extrêment inquiétant", a jugé le garde des Sceaux ce matin sur RTL.

"Si Marine Le Pen est élue dimanche, le lundi ne sera pas un lendemain qui chante", a encore estimé le ministre de la Justice.

Le Pen seule en cas de victoire ? "Personne ne connaissait Castaner avant qu'il ne soit ministre", assure Aliot

Alors que Marine Le Pen refuse d'avancer les noms d'éventuels ministres ou de son Premier ministre en cas de victoire, Louis Aliot refuse d'y voir la trace d'un éventuel isolement sur la scène politique.

"Ecoutez, personne ne connaissait Christopher Castaner avant qu'il ne soit ministre, non évidemment. Nous aurons des gens sérieux autour de nous", a assuré le maire de Perpignan ce matin sur France 2.

"Légèreté, outrances, moqueries": Louis Aliot étrille Emmanuel Macron

A la veille du débat de l'entre-deux-tours, Louis Aliot, le maire RN de Perpignan juge sévèrement le président sortant.

"On ne peut pas dire que Macron ressemble à de Gaulle ou même Pompidou, il faut retrouver de la solennité. Il a une espèce de légèreté, de communication à outrance, les petites phrases, les arrogances, les moqueries. Dire 'il suffit de travailler la rue pour trouver du travail'... Ce n'est pas au niveau", juge le lieutenant de Marine Le Pen ce matin sur France 2.

"Pas une voix ne doit manquer à Macron": la famille Chirac appelle à voter pour le président

Claude Chirac, fille de l'ancien président Jacques Chirac, et son époux Frédéric Salat-Baroux, ex-secrétaire général de l'Elysée, ont appelé mardi à ce que "pas une voix ne manque à Emmanuel Macron" face à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.

"Comme l'a dit Jacques Chirac durant toute sa vie, l'heure est au combat contre l'extrémisme", soulignent-ils dans une déclaration à l'AFP, et, "derrière un entre-deux-tours en apparence banalisé, la situation est infiniment plus grave qu'en 2017 et 2002", où le Front national (devenu Rassemblement national) s'était déjà hissé au second tour.

"Derrière le jeu de rôle de l'affrontement, Marine Le Pen et Eric Zemmour vont ensemble", mettent-ils en garde, et "l'extrême droite n'a pas deux visages mais deux faces".

Jean-Luc Mélenchon invité sur BFMTV à partir de 18h50

Dans cette période décisive d'entre-deux-tours, BFMTV vous propose ce mardi un entretien exceptionnel de Jean-Luc Mélenchon, mené en direct à partir de 18h50 par Bruce Toussaint.

Le troisième homme de la présidentielle qui a échoué de peu à se qualifier, reviendra sur les leçons qu'il tire du premier tour du scrutin.

>> Rendez-vous en direct sur BFMTV et BFMTV.com à partir de 18h50

Jean-Luc Mélenchon sera l'invité de Bruce Toussaint sur BFMTV mardi 19 avril 2022 à 18h50
Jean-Luc Mélenchon sera l'invité de Bruce Toussaint sur BFMTV mardi 19 avril 2022 à 18h50 © BFMTV

Pour Macron, "aucun pays n’a fait autant pour ses étudiants pendant le Covid"

Emmanuel Macron a répondu à un étudiant qui l'a invectivé sur les files d'étudiants à l'aide alimentaire pendant la crise sanitaire. "En France, on a jamais vu autant de jeunes faire la queue pour un sandwich triangle, on n'a jamais vu ça... C’est aberrant de voir ça en France", s'est insurgé le jeune homme.

"Aucun pays n’a autant fait pour ses étudiants pendant le Covid", lui a rétorqué le président-candidat, énumérant le nombre d'étudiants boursiers (un tiers selon lui) et la mise en place de repas à 1 €, même pour les non-boursiers.

Marine Le Pen prépare le débat de mercredi

Aucun événement ne figure ce mardi à l'agenda de la candidate d'extrême droite Marine Le Pen. Alors que son entourage avait indiqué qu'elle allait se retirer dans l'Ouest, la candidate du Rassemblement national a finalement dit qu'elle allait préparer chez elle, dans son bureau, le débat de l'entre-deux-tours.

A cinq jours du second tour, la candidate du RN, qui a axé sa campagne sur la question du pouvoir d'achat, se dit "extrêmement sereine".

S'il n'est pas réélu, Macron n'a "pas de plan B" car "c'est impossible d'en avoir un"

Interrogé dans C à vous sur son avenir en cas de défaite au second tour de la présidentielle ce dimanche, Emmanuel Macron s'est défendu de tout "plan B".

"C'est impossible d'en faire", a avancé le chef de l'État.

"Je m'occuperai des miens d'abord et je réfléchirais à la suite", tente-t-il de répondre, "c'est impossible de penser maintenant à la suite. On en est incapable. C'est impossible." Et le président-sortant de continuer en citant l'exemple de la chancellière allemande.

"Savoir déjà, c'est impossible. Regardez Madame Merkel, elle a pris quatre mois pour réfléchir. Il faut d'abord se libérer l'esprit parce que l'esprit n'est pas libre quand on a la charge. Il faut d'abord ré-apprendre à ne rien faire, à lire et puis se projeter", a-t-il développé.

>> Notre article complet

Le PS va faire le bilan de la présidentielle

Le Parti socialiste va réunir son conseil national ce mardi à partir de 19 heures pour tirer le bilan de l'élection présidentielle. Sa candidate, la maire de Paris Anne Hidalgo, avait recueilli moins de 2% des suffrages, et le PS pourrait désormais être en difficulté pour les élections législatives en juin.

Michel Onfray invité d'Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV-RMC

Ce mardi, c'est le philosophe Michel Onfray qui sera l'invité d'Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV-RMC.

Au menu des matinales ce matin:

​07h38 France 2: Louis Aliot, maire RN de Perpignan, porte-parole de Marine Le Pen

07h40 RTL: Éric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux et soutien d'Emmanuel Macron

08h00 Public Sénat: Sébastien Chenu, porte-parole de Marine Le Pen et du Rassemblement national

08h13 Europe 1: Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance

08h15 Sud Radio: Olivier Dussopt, Ministre délégué chargé des Comptes publics

08h15 CNEWS: Gabriel Attal, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement

8h20 France Inter: Jean Castex, Premier ministre

8h30 France Info: Jordan Bardella, président du Rassemblement national

Bonjour à tous!

Bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité de la campagne présidentielle de ce mardi 19 avril 2022.

Par BFMTV