Guerre en Ukraine : "Poutine ne peut pas perdre cette guerre" et l'option nucléaire est à redouter selon l'arrière-petite fille de Khrouchtchev

L'Armée russe a-t-elle les moyens de "prendre le contrôle" du Donbass ? Si l'objectif de l'armée russe est de s'emparer de la totalité de cette région en s'appuyant sur les territoires déjà contrôlés par les séparatistes ukrainiens, des spécialistes doutent toutefois de l'avancée des forces au sol, contrées par les soldats ukrainiens. Une situation qui risque de s'envenimer d'autant plus car Poutine ne va pas se laisser faire. Mais le président américain, Joe Biden, non plus. 

Au moins quatre avions américains avec du matériel militaire défensif sont ainsi arrivés en Ukraine ces derniers jours et un cinquième se posera  dans le pays dans les prochaines 24 heures dans le cadre du programme d'approvisionnement d'armes et de matériel militaire annoncé par l'administration Biden, d'une valeur de 800 millions de dollars. Cette livraison d'armes a en effet été confirmée lors d'une conférence de presse par un haut responsable américain de la défense.

De son côté, la Grande-Bretagne enverra bientôt des lanceurs blindés Stormer HVM à ZSU.

Bref, ces grandes manœuvres du côté de l'Alliance nord atlantique (OTAN), pourraient bien irriter le président Poutine. Déjà certains propagandistes de la télé d'Etat russe affirment de leur côté que c'est la Grande-Bretagne qui pourrait tirer la première une ogive nucléaire en représailles contre la Russie. Le discours nucléaire est en tout cas sur toutes les bouches, dans les deux camps. Preuve que le conflit peut très bien dégénérer un peu plus encore et ne tombe dans une confrontation directe entre la Russie et l'OTAN. Avec le risque d'une escalade militaire. 

Nina Khrouchtcheva, l'arrière-petite-fille du défunt dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev, a averti que la Russie pourrait être prête à utiliser des armes nucléaires en Ukraine.

Les craintes "nucléaires" de Nina Khrouchtcheva

Nina Khrouchtcheva, qui est professeur d'affaires internationales à la New School de New York, a en effet déclaré qu'elle craignait que le président russe Vladimir Poutine ne déploie éventuellement des armes nucléaires tactiques pour revendiquer la victoire en Ukraine.

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"Puisqu'on ne sait pas jusqu'où la Russie peut aller pour obtenir la victoire, et que les armes nucléaires font partie des menaces brandies des deux côtés, russe et occidental, l'option atomique tactique est potentiellement imaginable", a-t-elle déclaré à Newsweek , ajoutant que ses remarques ne sont "pas une prédiction". La petite fille de l'ex dirigeant soviétique s'était exprimée sur la BBC, affirmant que "cette guerre est vraiment celle que Poutine doit gagner à tout prix. "Cela suggère que s'il doit avoir recours à des armes nucléaires tactiques pour gagner, cette option sera en jeu".

Lavrov exclut la possibilité d'utiliser des armes nucléaires en Ukraine

La Russie, à ce stade de l'opération spéciale en Ukraine, n'envisage que l'option d'utiliser des armes conventionnelles, a en tout cas déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. "Seulement des armes conventionnelles", a déclaré Lavrov dans une interview à India Today, interrogé sur l'utilisation d'armes nucléaires en Ukraine par la Fédération de Russie.  

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Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a par contre confirmé ce mardi que la Russie avait entamé une nouvelle étape dans ce qu'elle décrit comme une "opération militaire spéciale" en Ukraine. "Une nouvelle étape de cette opération est en train de commencer et je suis persuadé qu'elle sera un moment très important de cette opération spéciale", a déclaré Sergueï Lavrov dans un entretien accordé à la chaîne de télévision indienne India Today. Des déclarations qui confirment celles du président ukrainien Volodymyr Zelensky lundi soir. La Russie a appelé mardi toute l'armée ukrainienne à « déposer les armes » et les derniers défenseurs de Marioupol à cesser leur « résistance insensée », un appel qui intervient alors que selon Kiev Moscou a lancé sa grande offensive sur l'est ukrainien.

"Ne tentez pas le destin, prenez la seule décision correcte, celle de cesser les opérations militaires et déposez les armes", a dit le ministère russe de la Défense en s'adressant aux forces ukrainiennes sur Telegram.

Les forces ukrainiennes repousseraient les premières offensives russes
 

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Car pendant ce temps-là, les forces armées ukrainiennes ont semble-t-il repoussé ces dernières heures une attaque des occupants russes à Rubizhne et Popasna dans la région de Louhansk. Les Russes auraient subi des pertes importantes selon le chef de l'administration militaire régionale de Lougansk Serhiy. Même situation apparemment, à Rubizhne et Popasna où les pertes russes se comptent par dizaines.

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La ville d'Avdeevka dans la région de Donetsk est également sous le feu de l'assaut russe. Mais les deux tentatives airant été stoppées par les forces armées ukrainiennes. À la suite du bombardement, un civil a été tué, plusieurs bâtiments résidentiels ont été endommagés et un gazoduc a été brisé, selon le chef de l'administration régionale de Donetsk, Pavel Kirilenko.

"Près d'Avdeevka, les Russes auraient tenté à deux reprises de passer à l'offensive mais les deux tentatives ont été stoppées par les forces armées ukrainiennes. À la suite du bombardement, un civil a été tué, plusieurs bâtiments résidentiels ont été endommagés et un gazoduc a été brisé", a poursuivi Kirilenko.