Cachés dans un bunker de Kiev, sept nourrissons sans parents ni prénoms

L’Ukraine est un des seuls pays du monde à autoriser la gestation pour autrui (GPA) aux clients étrangers. Infirmières et puéricultrices se démènent pour offrir soins et réconfort aux bébés, dans l’attente désespérée de l’arrivée des parents

Au pic de la crise, 21 nourrissons étaient bloqués dans la pouponnière en sous-sol. La plupart des parents européens ont pu venir les chercher. Kiev, 16 avril 2022 — © Lucien Lung / Riva-Press pour Le Temps

Sophie Woeldgen Kiev

Publié le 20 avril 2022 à 18:53. / Modifié le 10 juin 2023 à 19:24.

Au sous-sol d’un immeuble résidentiel de Kiev, c’est un bunker pas comme les autres. Des matelas calfeutrent les fenêtres et tapissent le sol; dans les pièces, une dizaine de berceaux, des kilos de lait en poudre et des sacs de langes. Sept nourrissons vivent ici depuis le début de la guerre. Ces enfants nés par GPA (gestation pour autrui) viennent de voir la lumière naturelle; c’était la première fois depuis le début de la guerre.

Youlia, puéricultrice, rejoint la nurserie BioTexCom installée provisoirement au sous-sol. Kiev, 16 avril 2022. © Lucien Lung / Riva-Press — © Lucien Lung / Lucien Lung / Riva-Press

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