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Pollution : elle provoque près de 8000 décès chaque année en Ile-de-France

Catherine Cordonnier
Par Catherine Cordonnier
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7900 décès prématurés pourraient être évités chaque année en Île-de-France si l'on respectait les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé en matière de pollution.
Les chiffres de la pollution en Ile-de-France

L’Observatoire Régional de Santé Île-de-France (ORS) et Airparif viennent de publier une nouvelle étude qui quantifie l’impact de la pollution de l’air sur la mortalité en région Île-de-France.Si les auteurs de cette étude se félicitent de l’amélioration de la qualité de l’air depuis 2010, ils regrettent que la pollution de l’air soit encore responsable d’un décès sur 10 en Ile-de-France (chiffres 2019).

« Si de nouvelles mesures sont prises pour abaisser les niveaux actuels de pollution de l’air sous les valeurs recommandées par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), environ 7900 décès prématurés pourraient être évités chaque année en moyenne » soulignent les auteurs.

Principaux responsables : particules fines, dioxyde d’azote et ozone

L’exposition à la pollution de l’air favorise le développement de pathologies chroniques graves, en particulier des pathologies cardiovasculaires, respiratoires et des cancers. Cela se traduit par une augmentation de la mortalité, une baisse de l’espérance de vie et un recours accru aux soins.L’étude dévoile l’incidence sur la mortalité :

Le nombre annuel de décès attribuables à l’exposition prolongée aux particules fines PM2,5 est de 6220 en 2019 (contre 10 350 en 2010). Elles sont majoritairement émises par le chauffage urbain (notamment le chauffage au bois) et le trafic routier.

Le nombre annuel de décès en lien avec l’exposition prolongée au dioxyde d’azote (NO2) est de 3680 en 2019 (contre 4520 en 2010). Il est majoritairement émis par le trafic routier (notamment les vieux véhicules diesel) et le chauffage urbain.

Pour la première fois, le nombre annuel de décès attribuables à l’ozone (O3) a été évalué : il est de l’ordre de 1700. L’ozone n’est pas émis directement, mais est formé dans l’atmosphère par réactions entre les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV), sous l’action des rayons du soleil et en présence de températures élevées.

« Si les niveaux moyens de ces polluants étaient abaissés au niveau des concentrations recommandées par l’OMS pour protéger la santé des populations., ces décès pourraient être évités » insistent les auteurs de l’étude.

Source : Mortalité attribuable à la pollution atmosphérique, Observatoire régional de santé Ile-de-France, février 2022

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