Discours de Marine Le Pen a l’issue de sa défaite au second tour de la présidentielle 2022 à Paris.
Live terminé

Présidentielle 2022 - Marine Le Pen sera candidate à sa réélection pour les législatives ; LFI et le PS discuteront mercredi : revivez la journée du 25 avril

La candidate malheureuse du second tour de la présidentielle fera bientôt campagne pour conserver la 11ème circonscription du Pas-de-Calais, où elle a été élue en 2017.

Le 25/04 à 21:00

C’est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivis !

Il est l’heure de clôturer ce direct et de vous remercier pour votre fidélité. Vous pourrez retrouver l’actualité politique en direct dès demain à 7 h 30, où il sera notamment questions des élections législatives ainsi que de la formation du nouveau gouvernement d’Emmanuel Macron. Bonne soirée et à demain !

Le 25/04 à 20:47

Emmanuel Macron s’entretient avec Biden après sa réélection

Le président réélu s’est entretenu aujourd’hui avec son homologue américain, Joe Biden, qui l’a félicité pour sa réélection, a annoncé l’Elysée. « C’était un appel de félicitations. Le président Biden tenait à féliciter dès aujourd’hui le président pour sa réélection », a fait savoir la présidence.

Le président américain avait tenté de joindre Emmanuel Macron dimanche soir, mais ce dernier célébrait la victoire contre Marine Le Pen au Champ-de-Mars, à Paris.

Les deux dirigeants ont décidé de se reparler « plus longuement très rapidement » pour discuter de « la guerre en Ukraine, l’approfondissement de la relation entre les Etats-Unis et l’Union européenne, la poursuite de l’engagement de nos pays sur les grands enjeux globaux, enjeux pour lesquels notre collaboration étroite est essentielle », selon l’Elysée.

« Je me réjouis [du résultat] de l’élection en France », a déclaré Joe Biden à Washington, et « je suis impatient de poursuivre notre étroite coopération », a-t-il ajouté, en qualifiant la France de « partenaire-clé pour faire face aux défis mondiaux ».

Le 25/04 à 20:29

Marine Le Pen sera candidate à sa réélection pour les législatives

La candidate malheureuse du second tour de la présidentielle sera bientôt candidate aux législatives. Marine Le Pen fera campagne pour conserver la 11e circonscription du Pas-de-Calais. Les six députés du Rassemblement national (RN) sortants devraient aussi se représenter.

Aujourd’hui, Mme Le Pen a animé deux réunions de son parti, un bureau exécutif (direction) et un bureau national (direction élargie) pour préparer les législatives des 12 et 19 juin. Dimanche prochain, le 1er mai, elle a prévu de déposer, comme chaque année, une gerbe en l’honneur de Jeanne d’Arc, à Paris. Elle présidera également ce jour-là une « grande vidéoconférence avec l’ensemble des candidats et des cadres pour les législatives ».

Le Rassemblement national, qui réunit une commission d’investiture mardi, devrait avoir choisi, d’ici à la fin de la semaine, autant de candidats que de circonscriptions, soit 577. Aucune alliance avec d’autres partis n’est envisagée, sauf cas très particuliers de potentiels candidats du camp de son rival Eric Zemmour, comme le responsable des jeunes, Stanislas Rigault.

« Eric Zemmour, il faudrait qu’il accepte que Marine Le Pen est la cheffe de l’opposition », a déclaré Jean-Philippe Tanguy, ex-directeur adjoint de la campagne à quelques journalistes réunis devant le quartier général du RN.

Le RN, qui ne dispose actuellement que de sept députés, parmi lesquels une apparentée (Emmanuelle Ménard), voudrait constituer un groupe, ce qui est possible à partir de quinze élus.

« Ne laissez pas les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron », qui est un « dirigeant autoritaire », a lancé lundi, comme un mot d’ordre, M. Bardella à propos des législatives.

Le 25/04 à 20:13 Pour approfondir

En janvier, Emmanuel Macron s’était exprimé en ouverture du congrès national de la Fédération des acteurs de la solidarité

Le chef de l’Etat avait évoqué son bilan en matière sociale, mais aussi les réformes qu’il souhaitait mener. Il est désormais en passe d’avoir les mains libres pour les appliquer.

Lire aussi : Emmanuel Macron évoque les pistes de son futur programme social pour l’élection présidentielle de 2022

Le 25/04 à 20:12

La tribune du président de la Fédération des acteurs de la solidarité adressée à Emmanuel Macron

« La pauvreté s’enracine chez les jeunes, chez les femmes seules avec enfants, chez les chômeurs en fin de droits, chez les retraités, dans certains quartiers et territoires ruraux », alerte Pascal Brice, le président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS).

Lire aussi : « De notre mobilisation collective contre la précarité et la pauvreté dépend bien la santé démocratique du pays »

Le 25/04 à 20:01

La France insoumise et le Parti socialiste ont rendez-vous pour discuter des législatives

Mercredi 27 avril aura lieu un rendez-vous que plus personne n’attendait à gauche. La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS) ont chacun confirmé auprès du Monde, lundi, qu’ils se retrouveraient ce jour-là pour discuter de leurs points d’accord et de désaccord quant au programme politique, mais aussi de la possibilité d’un rapprochement pour les législatives.

Parmi toutes les formations qui ont présenté un ou une candidate à la présidentielle, le PS sera la dernière à entrer en négociation avec les « insoumis », en position de force depuis le score de Jean-Luc Mélenchon (21,95 %) au premier tour du scrutin. Dès le 14 avril, LFI avait écrit à Europe Ecologie-Les Verts, au Parti communiste, et même au Nouveau Parti anticapitaliste – qui a obtenu seulement 0,77 % des voix – pour préparer les législatives.

Lire aussi : La France insoumise et le Parti socialiste ont rendez-vous pour discuter du programme et des législatives

Le 25/04 à 19:48

Une vidéo de France 2 montre-t-elle une fraude électorale dans le décompte des voix ?

Une séquence diffusée dimanche attribue plus de 14 millions de voix à Marine Le Pen, soit un million de plus que le nombre de suffrages qu’elle a réellement obtenus. Il s’agit d’une erreur technique de la chaîne, et non d’une manipulation des votes, analysent Les Décodeurs.

Lire aussi : Election présidentielle 2022 : une vidéo de France 2 montre-t-elle une fraude électorale dans le décompte des voix ?

Le 25/04 à 19:32

Emmanuel Macron planche sur les suites de sa victoire, bisbilles à l’extrême droite en vue des législatives… Il est l’heure des infos politiques du jour

Après sa victoire, dimanche, au second tour de l’élection présidentielle contre Marine Le Pen, le président réélu doit désormais s’atteler à trouver son prochain premier ministre et à constituer son futur gouvernement.

Lire aussi : Emmanuel Macron planche sur les suites de sa victoire, bisbilles à l’extrême droite en vue des législatives… Les infos politiques du jour

Le 25/04 à 19:23

Après la réélection d’Emmanuel Macron, le « ouf » de soulagement prudent de la presse étrangère

La presse occidentale est au diapason au lendemain du second tour de l’élection présidentielle française. « Le mot qui résume le résultat de l’élection présidentielle française est : “ouf ” », écrit d’emblée Die Welt, l’un des trois plus grands quotidiens d’Allemagne, premier partenaire de la France en Europe.

La victoire d’Emmanuel Macron en pleine guerre en Ukraine s’avère « décisive », notent plusieurs titres de presse étrangers. Ils sont nombreux à écrire que l’élection de Marine Le Pen – « une candidate hostile à l’OTAN, à l’Union européenne [UE], aux Etats-Unis et aux valeurs fondamentales » de la France, selon les mots du New York Times – aurait été une conflagration bien au-delà des frontières françaises.

Ce score, selon le journal espagnol El País, ne donne « aucune raison de se réjouir » et doit servir de mise en garde. La « majorité au second tour ne signifie pas un vote de soutien à [Emmanuel Macron] et à son programme, mais surtout un rejet de l’extrême droite », estime le grand quotidien madrilène dans son éditorial du jour, qui appelle à « ressouder une France fracturée ».

El País lit également dans les résultats de dimanche un risque bien plus profond, dont chaque pays devrait tenir compte, en concluant :

La France a envoyé un signal aux démocraties. Quand certaines valeurs communes disparaissent, lorsque la représentativité des partis s’effondre et que les dirigeants sont incapables de parler à tout le pays (et surtout de l’écouter), les démocraties risquent de tomber entre les mains des extrêmes. Empêcher que cela advienne sera la principale tâche d’Emmanuel Macron dans son second mandat. C’est là-dessus que se jouera son héritage.

Lire aussi : Après la réélection d’Emmanuel Macron, le « ouf » de soulagement prudent de la presse étrangère

Le 25/04 à 19:12

« J’appelle à ce que nous puissions tous discuter ensemble », réclame Fabien Roussel à l’adresse des partis de gauche

Le député du Nord et candidat malheureux à l’élection présidentielle a, lui aussi, commenté les élections législatives à venir au micro de TV5 Monde. Pour Fabien Roussel, une union de la gauche est indispensable afin de remporter les scrutins des 12 et 19 juin. « Il faut qu’aux élections législatives nous arrivions à additionner les onze millions d’électeurs qui ont voté pour un candidat de gauche lors du premier tour de l’élection présidentielle et réussir à construire une majorité de gauche », a-t-il estimé, avant de poursuivre :

J’appelle de mes vœux à cette grande coalition qui permette à chacun de ces électeurs de gauche de pouvoir se retrouver dans des candidatures communes dans une majorité de circonscription pour pouvoir construire une majorité gouvernementale et installer un gouvernement de cohabitation et surtout pour pouvoir mettre en œuvre des réformes.

En ce qui concerne les discussions entre LFI et le PS dont nous vous parlions il y a quelques minutes dans ce direct, M. Roussel n’a souhaité laisser personne de côté. « Je laisse le PS et les “insoumis” décider de leur manière de discuter, mais j’appelle à ce que nous puissions tous discuter ensemble », a-t-il souligné.

Le 25/04 à 18:56 Pour approfondir

Pour les élections législatives, La France insoumise et la tentation de l’hégémonie à gauche

Fort de ses 22 % au premier tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon donne des signes d’ouverture en vue d’accords avec les autres formations. Mais il impose des préalables et demande aux électeurs de l’élire premier ministre, écrivait notre journaliste Julie Carriat mercredi.

Lire aussi : Pour les élections législatives, La France insoumise et la tentation de l’hégémonie à gauche

Le 25/04 à 18:32 Urgent

La France insoumise et le Parti socialiste discuteront mercredi en vue des législatives

Mercredi 27 avril aura lieu un rendez-vous inattendu. La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS) ont chacun confirmé auprès du Monde, cet après-midi, qu’ils se retrouveraient ce jour-là pour discuter de leurs points d’accord et de désaccord quant au programme politique, mais aussi pour esquisser, selon toute vraisemblance, les modalités d’un rapprochement pour les législatives.

Parmi toutes les formations de gauche qui ont présenté un ou une candidate à la présidentielle, le PS sera la dernière à entrer en négociation avec le parti mélenchoniste, en position de force depuis son score de près de 22 % au premier tour. Dès le 14 avril, LFI avait écrit à Europe écologie-Les Verts, au Parti communiste et même au Nouveau Parti anticapitaliste – qui a récolté seulement 0,77 % des voix – pour préparer les législatives.

Mais il n’était pas question, à l’époque, de parler aux socialistes. Notamment à cause des mots durs qu’avait eus la socialiste Carole Delga, présidente de la région Occitanie, contre Jean-Luc Mélenchon – LFI avait conclu que les socialistes n’avaient « pas de volonté de travailler avec [eux] ». Avant Mme Delga, Anne Hidalgo n’avait pas retenu ses coups contre son rival pendant la campagne, l’accusant notamment de complaisance avec Vladimir Poutine.

Le 25/04 à 18:26

Emmanuel Macron réélu président : quelles sont les prochaines étapes jusqu’aux législatives ?

Investiture, démission du premier ministre et formation d’un nouveau gouvernement… Notre journaliste Eléa Pommiers fait le point sur ce qui se passe à partir du lendemain du second tour.

Lire aussi : Emmanuel Macron réélu président : quelles sont les prochaines étapes jusqu’aux législatives ?

Le 25/04 à 18:20 Vos questions
Quand connaîtra-t-on la liste officielle des candidats aux législatives?
Victor

Bonjour Victor,

Il va falloir patienter quatre petites semaines. A partir du lundi 16 mai, les candidats et les candidates aux élections législatives pourront déposer leur déclaration de candidature en préfecture. La date limite de dépôt officiel des candidatures est fixée au vendredi 20 mai, à 18 heures.

La campagne officielle débutera le lundi 30 mai.

Le 25/04 à 18:15

Les députés LR se concertent sur les législatives

Au sein des Républicains (LR), parti qui était – comme en 2017 – absent du second tour de l’élection présidentielle, l’heure est venue, ce lundi, de se tourner vers les élections législatives. Avec une question qui fracture l’ensemble du mouvement : faut-il rejoindre le « grand rassemblement » prôné par Emmanuel Macron et souhaité par Nicolas Sarkozy, ou rester dans l’opposition ?

Lire aussi : A droite, les divisions chez Les Républicains apparaissent dès la soirée électorale du second tour de la présidentielle

Pour commencer à y répondre, les députés LR se sont retrouvés tout l’après-midi à l’Assemblée nationale. Invité sur le plateau de France 2, dimanche soir, le président du parti LR, Christian Jacob, a toutefois tenu à marquer le plus possible les différences entre la formation qu’il dirige et la majorité sortante : « La bataille des élections législatives s’ouvre aujourd’hui. A la différence de la majorité présidentielle, nous avons des élus qui ont un ancrage, qui connaissent leurs territoires. C’est une nouvelle campagne qui commence », a-t-il notamment déclaré. Des propos sonnant comme un rappel aux députés qui pourraient être tentés par l’aventure macroniste, mais aussi un message aux électeurs de droite désorientés par les diverses positions qui coexistent au sein du parti.

De son côté, la candidate à l’élection présidentielle Valérie Pécresse (Les Républicains), qui a obtenu 4,78 % des voix au premier tour, le 10 avril, a relancé, lundi, un appel aux dons après avoir déjà récolté 2 millions d’euros. Un résultat encore insuffisant alors qu’elle doit combler un trou de 5 millions d’euros après sa défaite. « Mais nous sommes encore loin du compte. C’est pourquoi je relance mon appel aux dons », a-t-elle regretté dans un message vidéo posté sur les réseaux sociaux, en invoquant « ceux qui partagent [ses] convictions », mais aussi ceux qui, « par peur des extrêmes, ont choisi le vote utile dès le premier tour ».

Après la réunion des députés du groupe Les Républicains qui se tient cet après-midi, la direction du parti réunit demain un conseil stratégique à partir de 11 heures pour évoquer le scrutin à venir.

Lire également : A droite, les députés font tout pour personnaliser la campagne

Le 25/04 à 18:00
Une réaction de Jean-Marie Le Pen?
Wolf

Bonjour,

Jean-Marie Le Pen a été interrogé il y a quelques minutes par BFM-TV. Il a confié avoir eu sa fille « brièvement » pour lui adresser « un petit coucou affectueux mais sans plus », après sa défaite au second tour de l’élection présidentielle. « Je laisse à Marine Le Pen le temps de se reposer un peu, car elle a mené une dure bataille et elle arrive en fin de parcours avec un besoin de repos, c’est certain. »

Il a également estimé que le programme de Marine Le Pen était « celui qui était le plus proche » de ses « pensées » sans que « cela colle tout à fait » à ses programmes. Concernant un rapprochement avec Reconquête !, souhaité ardemment par Marion Maréchal, sa petite fille, le cofondateur du Front national a lui aussi appelé « au rassemblement de tous ceux qui partagent, à peu de chose près, les mêmes idées ». Selon lui, « les incidents du passé sont oubliés et nous ouvrons une nouvelle voie. »

Le 25/04 à 17:45 Pour approfondir

Aux Antilles, Marine Le Pen surfe sur « un vote antisystème »

La candidate du Rassemblement national remporte plus de 60 % des voix sur les îles de la Guadeloupe et de la Martinique au second tour de l’élection présidentielle, réalisant son meilleur score dans ces deux départements, écrit notre correspondant Jean-Michel Hauteville.

Lire aussi : Résultats présidentielle 2022 : aux Antilles, Marine Le Pen surfe sur « un vote antisystème »

Le 25/04 à 17:41 Vos questions
Bonjour la rédaction. Je ne comprends pas. Vous ne faites qu'effleurer le sujet du "tsunami" le Pen qui a déferlé sur les Outre-Mer. C'est pourtant grâce à ces votes que la candidate du Rassemblement national a obtenu plus de 40%!
EmmanuelPM

Bonjour Emmanuel PM,
Pourtant nous avons abordé cette question hier soir dans notre direct et sur Lemonde.fr ! Il n’empêche, nous pouvons évidemment revenir sur le sujet, qui est important.

La candidate du Rassemblement national (RN) l’a emporté avec 69,6 % des voix à la Guadeloupe et 60,8 % à la Martinique, 60,7 % en Guyane, 54,7 % à Saint-Barthélemy, ainsi qu’à Saint-Pierre-et-Miquelon (50,6 %), selon les chiffres diffusés par le ministère de l’intérieur. Entre 2022 et 2017, Marine Le Pen a ainsi gagné plus de quarante-sept points à la Martinique, trente-six points à la Guadeloupe, et plus de vingt-cinq points en Guyane.

La candidate d’extrême droite est également arrivée en tête dans les territoires de l’océan Indien. A Mayotte, elle a rassemblé 59,1 % des suffrages. Elle était déjà arrivée en première position au premier tour, avec 42,67 % des suffrages, devant M. Mélenchon (23,96 %). A La Réunion, la candidate du RN a rassemblé plus de 59,5 % des voix. Sur cette île, c’était M. Mélenchon qui menait au premier tour (40,26 %), devant Marine Le Pen (24,73 %).

M. Macron est, en revanche, en tête dans les territoires du Pacifique, comme au premier tour, avec 61 % des voix en Nouvelle-Calédonie, 51,8 % en Polynésie française et 67,4 % à Wallis-et-Futuna, toujours selon le ministère de l’intérieur.

Lire aussi : Résultats présidentielle 2022 : Marine Le Pen largement en tête aux Antilles et en Guyane

Le 25/04 à 17:32

Laurent Pietraszewski annonce sa candidature aux législatives dans le Nord

Le secrétaire d’Etat chargé de la réforme des retraites et de la santé au travail a annoncé ce matin, sur le plateau de BFM-TV Lille, sa candidature aux élections législatives à venir. Pour autant, il n’est, semble-t-il, pas encore investi par La République en marche (LRM).

Je suis nouveau en politique. Je faisais un job dans les ressources humaines, avant d’avoir travaillé quelques années dans l’éducation nationale. Moi, je crois que la société civile a de la place, a toute sa place pour changer les choses, donc je serai candidat, bien sûr, et il appartiendra à mon mouvement politique de m’investir.

« Les investitures vont venir en temps et en heure, a-t-il fait savoir. Pour l’instant, c’est le temps du gouvernement qui va changer. »

Interrogé sur le risque d’un basculement de majorité à l’Assemblée nationale au profit d’une formation politique opposée à la sienne, M. Pietraszewski n’a pas voulu croire en ce scénario. « Je crois que les législatives, dans notre Ve République, c’est l’expression d’une cohérence. C’est donner les moyens d’action au président de la République que l’on vient d’élire. Je crois qu’on est dans la même logique », a-t-il souligné.

Novice en politique avant son élection, en juin 2017, à l’Assemblée nationale, M. Pietraszewski, ancien cadre à Auchan, était aussi porte-parole du groupe des députés LRM avant son entrée au gouvernement, en décembre 2019.

Le 25/04 à 17:20

Les réactions politiques au lendemain de la réélection d’Emmanuel Macron

Victoire en demi-teinte pour certains, refus de qualifier le résultat de « défaite » pour d’autres… Au lendemain du second tour de l’élection présidentielle, les partisans d’Emmanuel Macron et ceux de Marine Le Pen analysent la soirée électorale.

Les « insoumis » sont déjà tournés vers les élections législatives et espèrent mobiliser leur électorat à cette occasion.

Le contexte

Live animé par Marie Pouzadoux, Simon Auffret, Charles-Edouard Ama Koffi et Brice Laemle

Image de couverture : Discours de Marine Le Pen a l’issue de sa défaite au second tour de la présidentielle 2022 à Paris. AGNES DHERBEYS/MYOP POUR « LE MONDE »
  • Le président sortant, Emmanuel Macron, a été réélu, dimanche 24 avril, avec un score de 58,5 % des suffrages exprimés, devant la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui rassemble 41,5 % des voix, après dépouillement complet des bulletins de vote.
  • Pour ce second tour, le taux d’abstention s’élève à 28 %. Jamais une abstention aussi forte n’a été enregistrée au second tour d’une présidentielle depuis 1969, quand les électeurs de gauche avaient, à l’appel de Jacques Duclos, candidat communiste éliminé au premier tour, massivement refusé de choisir entre « bonnet blanc et blanc bonnet » (Georges Pompidou et Alain Poher).
  • Au Champ-de-Mars, face à la tour Eiffel, où plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées, le président réélu a eu un mot pour les abstentionnistes – « Leur silence a signifié un refus de choisir auquel nous devrons aussi répondre » –, ainsi que pour celles et ceux qui ont voté pour lui afin d’empêcher Marine Le Pen d’accéder à l’Elysée. « Je sais aussi que nombre de nos compatriotes ont voté ce jour pour moi, non pour soutenir les idées que je porte mais pour faire barrage à l’extrême droite. Et je veux ici leur dire que j’ai conscience que ce vote m’oblige pour les années à venir. Je suis dépositaire de leur sens du devoir, de leur attachement à la République et du respect des différences qui se sont exprimées ces dernières semaines », a rappelé M. Macron.
  • Marine Le Pen a annoncé lancer « la grande bataille électorale des législatives ». « Les idées que nous représentons arrivent à des sommets pour un second tour de la présidentielle », a-t-elle déclaré, voyant dans son propre score « une éclatante victoire » et la manifestation du « souhait » des Français d’« un contre-pouvoir fort à Emmanuel Macron ».
  • « Le troisième tour commence ce soir », a déclaré de son côté Jean-Luc Mélenchon, arrivé en troisième position le 10 avril avec près de 22 % des voix. Il a demandé de nouveau aux Français de l’« élire premier ministre » pour favoriser l’avènement d’un « tiers état qui peut tout changer ».
  • Les résultats de l’élection présidentielle 2022 sont à retrouver sur cette page.

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