Privé de l'Open d'Australie par les autorités locales après une semaine rocambolesque, Novak Djokovic pourra bien disputer Wimbledon (27 juin-11 juillet). Le Grand Chelem britannique a confirmé, mardi, qu'il n'exigerait pas de preuve de vaccination de la part des joueuses et des joueurs en lice cette année. Le Serbe, numéro 1 mondial, pourra donc défendre ses chances sur un gazon où il est triple tenant du titre.
« Nole » compte six victoires à Wimbledon. Un septième trophée lui permettrait également de rejoindre Rafael Nadal, recordman du nombre de succès en Grand Chelem (21) depuis le dernier Open d'Australie. Le Serbe a disputé trois tournois cette saison : Dubaï (quart de finaliste), Monte-Carlo (éliminé d'entrée) et Belgrade où il a atteint la finale, battu par Andrey Rublev.
Pas d'athlètes russes ni biélorusses
Celui-ci ne sera pas présent à Wimbledon comme l'ensemble des joueurs et des joueuses russes et biélorusses. Une décision qui avait provoqué la colère de la WTA et avait été critiquée par Djokovic. Dans un communiqué, Wimbledon a défendu sa position.
« C'est une situation extrême et exceptionnelle qui va bien au-delà des intérêts du tennis », a expliqué Ian Hewitt, le patron du All England Club. Les gouvernements, le sport, et les industries créatives jouent tous leur rôle dans les efforts pour limiter l'influence de la Russie, y compris tout bénéfice né d'une démonstration de force commerciale, culturelle ou sportive. »