Selon le journal de centre gauche La Repubblica, c’est une sentence qui était “attendue depuis des décennies”, et qui confère aux femmes italiennes “un droit historique”.

Mercredi 27 avril, la Cour constitutionnelle transalpine a décidé que “toutes les normes qui attribuent automatiquement seulement le nom de famille du père aux enfants sont illégitimes”, note Il Foglio.

Ainsi, dorénavant, la règle sera la suivante : “L’enfant prend le patronyme des deux parents dans l’ordre qu’ils choisissent, sauf s’ils décident d’un commun accord d’utiliser seulement un des deux noms de famille”, précise le quotidien milanais, qui relaie la déclaration de la Cour.

“Les hommes et les femmes enfin sur le même plan”

Enfin prévoyant toute guerre d’ego éventuelle, les juges ont tenu à préciser qu’en “l’absence d’accord sur l’ordre d’attribution du nom de famille, il reviendra aux juges de statuer”.

Pour La Repubblica, l’heure est désormais à la célébration, puisque, enfin, “les hommes et les femmes sont mis exactement sur le même plan”. Un chemin qui fut long à parcourir, rappelle le quotidien romain, puisque ce n’est qu’en 2016 que la possibilité d’attribuer les deux noms de famille aux enfants a été facilitée par les juges italiens. Six ans plus tard, la boucle peut se considérer bouclée. Du moins dans le domaine des patronymes.