Une journaliste russe met en garde: «Soit nous perdons en Ukraine, soit la troisième guerre mondiale commence»
Ces derniers jours, la guerre médiatique fait rage sur la télévision russe, où les phrases virulentes contre l’Occident s’enchaînent.
Depuis la mise en garde contre une Troisième Guerre mondiale de Sergueï Lavrov ce lundi, les médias russes semblent suivre cette ligne et enchaînent les phrases virulentes contre l’Occident.
Mercredi, la directrice de la chaîne d’information en continu Russia Today, financé par l’Etat russe, s’est exprimée sur le média. « Connaissant notre leader Vladimir Vladimirovitch Poutine, l’idée que tout se termine par une attaque nucléaire me semble plus probable que tout autre scénario », a affirmé Margarita Simonyan. « Soit nous perdons en Ukraine, soit la troisième guerre mondiale commence », met-elle en garde.
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir19 Commentaires
«Soit nous perdons en Ukraine, soit la troisième guerre mondiale commence»... Ben, à choisir, on va préférer la première option, ma brave dame... Par contre, il n'est pas "certain du tout" que sa "pensée" soit correctement exprimée ici, mais bon... <Si nous perdons en Ukraine, alors la troisième guerre mondiale commence> ou encore <Soit nous gagnons en Ukraine, soit la troisième guerre mondiale commence> me semble mieux refléter l'<état d'esprit> actuel en Russie "poutinienne"...
Je pense que, si Poutine n'a pas atteint tous ses objectifs en Ukraine, il va lui être possible de vendre une belle victoire au peuple russe le 9 mai : la chute prévue de Marioupol lui permettra de relier ses "conquêtes" dans le Donbass à la Crimée : objectif atteint et populations russophones "sauvées" des nazis pro-occidentaux, sans oublier la promesse de l'Ukraine de ne pas rejoindre l'OTAN. Bref, que du bonheur pour Ras-Poutine. Il peut donc arrêter le conflit sans perdre la face. Et tant pis pour le malheureux peuple ukrainien, dindon d'une méchante farce où, si les Russes sont bien les ignobles agresseurs, l'OTAN - qui a bombardé les alliés serbes de la Russie à deux reprises - n'est pas sans responsabilités dans ce conflit.
Il est possible de partager votre analyse, M. Bruynseels. Mais pas la seconde partie de votre dernière phrase. Dérapage révélateur ?
L'Otan a bombardé les Serbes parce que les Serbes massacraient les hommes et adolescents musulmans (8.000 morts). L'Otan se devait d'intervenir.
Le massacre (génocide) de Srebrenica, ça vous dit quelque chose ?