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Affaire Thierry Solère : sa belle-mère mise en examen pour « recel de détournement de fonds publics »

La belle-mère du conseiller politique d’Emmanuel Macron est soupçonnée d’avoir occupé un emploi fictif à l’Assemblée nationale pendant quatorze mois, entre 2015 et 2016. Le cabinet Deloitte est aussi mis en examen pour « trafic d’influence actif ».

Le Monde avec AFP

Publié le 03 mai 2022 à 18h56

Temps de Lecture 1 min.

Thierry Solère, le 3 juin 2020, à l’Elysée.

La belle-mère du député de La République en marche Thierry Solère et le cabinet Deloitte ont récemment été mis en examen dans le cadre d’une enquête, à Nanterre, visant le conseiller politique d’Emmanuel Macron, a fait savoir mardi 3 mai une source proche du dossier à l’Agence France-Presse, confirmant une information de Mediapart.

Mise en examen le 30 mars pour « recel de détournement de fonds publics », la belle-mère de M. Solère est soupçonnée d’avoir occupé un emploi fictif à l’Assemblée nationale pendant quatorze mois, entre 2015 et 2016. Le cabinet Deloitte, qui a employé Thierry Solère entre 2011 et 2012 en lui versant 20 000 euros d’honoraires, a été mis en examen le 1er avril pour « trafic d’influence actif ». La femme de M. Solère, qui a été sa collaboratrice parlementaire entre 2012 et 2017, a été placée sous le statut de témoin assisté.

Lire son portrait : Article réservé à nos abonnés Thierry Solère, le baron noir d’Emmanuel Macron

Contacté par l’AFP, Thierry Solère a dénoncé la poursuite d’une « cavalerie judiciaire ». Il a assuré que sa belle-mère lui rendait des « rapports d’activité hebdomadaires » par e-mail. Au sujet du cabinet Deloitte, l’ancien vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine a balayé le soupçon d’un « trafic d’influence actif », assurant que son contrat « excluait tout travail dans les Hauts-de-Seine » et qu’il n’était alors qu’un « simple conseiller municipal d’opposition à Boulogne-Billancourt ».

Treize chefs d’accusation différents

Ces nouvelles poursuites s’inscrivent dans le cadre d’une information judiciaire ouverte à Nanterre en 2019, dans laquelle l’élu, âgé de 50 ans, est mis en examen pour treize chefs d’accusation, dont « fraude fiscale », « emploi fictif » et « financement illicite de dépenses électorales ».

Les dernières mises en examen à son encontre ont été prononcées le 31 janvier, notamment pour « trafic d’influence passif ». Il est soupçonné d’avoir « usé de son influence en vue de faire obtenir des marchés » à des sociétés immobilières entre 2007 et 2017 et à une société de conseil, entre 2011 et 2012, d’après le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine), interrogé en janvier. Il a aussi été mis en examen pour manquements aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

Les enquêteurs le soupçonnent, entre autres, d’avoir omis de déclarer, en 2014, « une partie substantielle de ses intérêts, notamment au titre de ses activités de consultant dans la période précédant son élection ». Thierry Solère a transmis mardi à l’AFP un courrier de la HATPV expliquant que la liste de « l’intégralité des clients » d’un consultant n’était pas un élément obligatoire à fournir – ce qui le dédouanerait selon lui.

Le Monde avec AFP

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