De plus en plus de filles dans les skate-parks

L’Espagnole Andrea Benitez en compétition 2021, JO de Tokyo ©AFP - LIONEL BONAVENTURE
L’Espagnole Andrea Benitez en compétition 2021, JO de Tokyo ©AFP - LIONEL BONAVENTURE
L’Espagnole Andrea Benitez en compétition 2021, JO de Tokyo ©AFP - LIONEL BONAVENTURE
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Le skateboard est de plus en plus pratiqué par les filles !

Il n’y a qu’à parcourir nos rues pour le constater. La sociologie l’a démontré. Le skate est longtemps demeuré un sport, un loisir, un mode de vie tenu par les garçons, des adolescents, issus des milieux urbains, et des classes moyennes et supérieures.

Et Maintenant ? Une composante au moins de ces observations est en train de changer, depuis quelques années. Le skateboard est de plus en plus pratiqué par les filles ! Sur nos boulevards, sur nos places, il n’y a qu’à observer ; elles sont de plus en plus nombreuses. Dans certains skateparks, des girls sessions, des créneaux qui leur sont réservés, leur permettent même de skater sans les garçons. Sur les réseaux sociaux, notamment TikTok et Instagram : les comptes dédiés au skate et lancés par des filles se multiplient. Les associations, aussi, qui prodiguent cours et conseils à celles qui voudraient se lancer.

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Grand reportage
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Julia Vergely, journaliste à Télérama, autrice d’un article intitulé Les filles, une minorité de plus en plus visible dans les skateparks, nous explique comment elle a mesuré, constaté, l’ouverture de ce sport.

Autre influence de poids qui a incité les filles, les femmes, à investir les skateparks. Les Jeux Olympiques. Puisque le skate est devenu, pour la première fois de son histoire, une discipline du programme. Et ce qui frappe, c’est l’âge des sportifs, plus encore des sportives. La médaillée d’or, japonaise, avait 13 ans. La médaillée d’argent, brésilienne, en avait 16. Dans la délégation française, la plus jeune, Madeleine Larcheron, avait 15 ans. Et elle a terminé en bonne place dans la catégorie park : 13ème. Julia Vergely nous explique le rôle joué par les Jeux Olympiques.

Dans son exercice quotidien, le skate sans règle et sans arbitre vise moins à gagner ; qu’à vivre un sentiment d’évasion, d’indépendance, d’autonomie. Qu’à être avec les autres, ses amis, qu’à découvrir une contre-culture adolescente, la ville et ses codes, trop longtemps restés repaire des jeunes garçons. C’est sans doute cela, aussi, qui plaît aux femmes, aux adolescentes, aux filles : une rampe vers la liberté éprouvée.

Pas la peine de crier
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