Ces réfutations historiques ont longtemps éclipsé cette supposée ascendance juive d’Hitler, jusqu’à la fin des années 2010.
Mais en 2019, le psychologue américain Leonard Sax publie une recherche dédiée à Alois, le grand-père d’Adolphe. Cette étude retrace l’existence d’une petite communauté juive installée à Graz avant 1856.
La recherche s’intéresse également à une publication datant de 2010 référençant l’analyse de 39 échantillons de salive des descendants d’Hitler.
Publiée par nos confrères du Knack, cette analyse des échantillons indique que le "führer" n’était pas lui-même "de race pure". Le journaliste Jean-Paul Mulders explique dans sa publication qu’on a retrouvé des éléments d’ADN juif berbère et ashkénaze dans ces analyses.
En effet, les examens de l’ADN de ces échantillons indiqueraient que l’haplogroupe, soit la "population génétique" à laquelle appartenait Adolphe Hitler, est l’haplogroupe E1b1b, "qui n’est pas très courant en Allemagne et en Europe occidentale".
Le journaliste flamand donne des détails sur cette "empreinte génétique" qui est beaucoup plus courante dans les pays du sud. Elle serait d’ailleurs présente : chez 25% des Grecs et des Siciliens, et chez 50 à 80% des Nord-Africains. L’haplogroupe E1b1b apparaît aussi plus fréquemment chez les Berbères et aussi en Somalie (+ de 80%).
"Encore plus frappant, l’haplogroupe d’Hitler est le deuxième haplogroupe le plus courant parmi les Juifs ashkénazes", détaille le journaliste.
Cependant, ces deux recherches n’ont en aucun cas démontré l’ascendance juive d’Adolf Hitler.