Besançon "Papa, si tu rebois, je me casse" : la souffrance invisible des enfants d’alcooliques
« J’ai dit à ma mère que si elle n’arrêtait pas de boire, je ne reviendrais pas. Je suis déçue. J’ai l’impression que ça n’a servi à rien, elle n’a pas arrêté », raconte Chloé*, 18 ans, devant la quinzaine de personnes, attentives. La jeune fille vient pour la première fois, à cette réunion ouverte des Alcooliques Anonymes (AA) de la capitale comtoise. Sa mère boit, depuis longtemps. Elle est dans le déni de sa maladie, refuse de se faire soigner pour son addiction. Et Chloé ne sait plus quoi faire. Elle trouve au moins un peu d’écoute, ce soir-là, dans une des salles du centre Pierre-Mendès-France de Besançon.
Se détacher avec amour
À ses côtés, une...
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