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TURQUIE. Une centaine de prisonniers kurdes non libérés bien qu’ils aient purgé la totalité de leurs peines

TURQUIE – La députée Gülistan Kılıç-Koçyiğit du Parti démocratique des peuples (HDP) a dénoncé la non libération de la prisonnière kurde Dilan Oynaş à la fin de sa peine de prison lors de son discours devant la Commission d’enquête du Parlement sur les droits humains au sujet des violations des droits dans les prisons. La députée a déclaré qu’il y avait au moins 116 prisonniers non libérés bien qu’ils aient purgé la totalité de leurs peines.
 
Gülüstan Kılıç-Koçyiğit s’est enquise de la situation de la prisonnière Dilan Oynaş qui n’a pas été libérée bien qu’elle ait purgé sa peine. TURQUIE. Des prisonnière kurde, Dilan Oynaş n’est pas libérée bien qu’elle ait purgé sa peine
 
« Elle doit être libérée »
 
Kılıç-Koçyiğit a noté ce qui suit :
 
« Les violations des droits se poursuivent dans les prisons turques. Selon les informations diffusées dans les médias, le prisonnier Dilan Oytaş, qui est derrière les barreaux depuis six ans dans la prison de type fermé de Sincan, n’a pas été libéré sans aucune justification. »
 
Il a été rapporté qu’il y a quatre autres prisonnières dans la prison de Sincan qui n’ont pas été libérées. Berrin Sarı, Hanım Yıldırım, Jiyan Ateş et Rojdan Erez n’ont pas été libérées sur la base d’une décision de l’Observation exécutive du conseil de la prison. »
 
116 prisonniers détenus emprisonnés malgré la fin de leurs peines de prison
 
Le 1er janvier 2021 en Turquie, un règlement est entré en vigueur concernant la situation des détenus ayant purgé leur peine.
 
Kılıç-Koçyiğit a déclaré que sur la base du règlement, de nombreux prisonniers sont empêchés d’être libérés.
 
« Selon les demandes faites à l’Association des avocats pour la liberté (ÖHD), le nombre de prisonniers qui n’ont pas été libérés est d’au moins 116 en février 2022. 
 
La liberté des prisonniers dépend des décisions de l’administration pénitentiaire. Cette réglementation est discriminatoire et loin d’être juste. La commission d’enquête sur les droits de l’homme du parlement doit prendre des mesures à ce sujet. La commission doit l’inscrire à l’ordre du jour. «