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Tarn : un conseiller municipal condamné pour zoophilie sur ses chiens

Ce conseiller municipal du Tarn a été condamné pour zoophilie à dix-huit mois de prison, avec une période de sursis probatoire de deux ans. [GEORGES GOBET / AFP]

Un élu local, conseiller municipal d'une commune du Tarn, a été condamné mardi 17 mai pour des faits de zoophilie. Lors de son arrestation par les autorités, 21 chiens avaient été retrouvés chez lui.

Une affaire de maltraitance animale révélée. Le quadragénaire avait été placé sous contrôle judiciaire le 1er avril, à la suite d'une perquisition survenue le 28 mars.

C'est au cours de celle-ci que les 21 chiens avaient été découverts dans un hangar qui faisait office de chenil.

Parmi eux figuraient les deux animaux sur lesquels l’élu municipal s’adonnait à des actes zoophiles : «Je m’en occupe bien. Je ne pratique pas la sodomie, ce sont eux qui le font s’ils le désirent», a-t-il déclaré à la barre selon La Dépêche.

Le condamné inscrit au fichier des délinquants sexuels 

Face à la cour, l’avocat du prévenu a questionné la qualification d’atteinte sexuelle sur les deux chiens, justifiant sa contestation par les pratiques imposées sur les animaux : «C’est le gars qui n’a pas d’ami depuis tout petit. Il n’a jamais eu de relation avec une femme. Il se fait sodomiser par ses chiens mais est-ce pour autant une atteinte sexuelle sur un animal domestique ?», a déclaré Maître Boulet Gercourt.

L’avocat de l’élu local a également appelé à la clémence vis-à-vis du prévenu, en demandant à la cour de ne pas lui interdire la chasse : «Ne coupez pas son dernier lien social», a-t-il imploré. Le procureur a souligné le déséquilibre psychologique du prévenu, soulignant ainsi «l’urgence d’une aide (...) pour soigner sa déviance».

Son profil psychologique a été dressé par une expertise psychiatrique, qui a dépeint le quadragénaire comme étant un homme à la «sexualité masturbatoire depuis l’âge de 11 ans au sein d’une famille à fonctionnement pathologique avec une carence affective évidente».

Les 21 chiens retrouvés au domicile du mis en cause ont été confiés à la SPA, qui s’est portée partie civile. Le condamné devra leur verser 3.000 euros de dommages et intérêts et sera inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (FIGES). Il s’est également engagé à suivre des soins, ainsi qu’une formation.

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