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Sur la route vers l'Europe, les femmes migrantes sont particulièrement vulnérables

Mercredi 18 mai, des représentantes de militantes féministes de toute l’Europe sont venues formellement déposer une pétition au Parlement européen. Elles demandent aux députés que les violences subies par les femmes, les filles et les personnes LGBTQIA+ sur le chemin de la migration vers l’Europe soient reconnues spécifiquement pour leurs demandes d’asile.

Une femme syrienne et une enfant, migrantes, arrivent en Grèce sur l'île de Lesbos à bord d'une embarcation turque, le 1er octobre 2015.
Une femme syrienne et une enfant, migrantes, arrivent en Grèce sur l'île de Lesbos à bord d'une embarcation turque, le 1er octobre 2015. AP - Muhammed Muheisen
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Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet

Le chemin de tous les migrants vers l’Europe est parsemé d’embûches, de violences et même de mort, la situation dramatique des migrants est connue mais la situation des femmes est encore pire par exemple pour arriver en Grèce, le pays de la militante Sonia Mitralia :

« Quand elles traversent la Méditerranée, elles ne sont pas assises dans les bateaux comme les hommes. Et comme elles sont déjà plus pauvres, les passeurs leur demandent très souvent des services sexuels. Très souvent, elles se noient parce qu'elles ne savent pas nager. »

► À lire aussi : Femmes en Méditerranée : visages et parcours de migration

L’eurodéputée suédoise Malin Björk estime que l’ensemble du système d’asile et de migration de l’espace Schengen est à réformer de fond en comble, y compris l’agence de garde-côtes et de gardes-frontières :

« Soit on abolit Frontex, soit ça devient une agence qui maintient les êtres humains aux frontières de l'Europe. Parce que si elle est complice et qu'elle continue de l'être et de bafouer les êtres humains aux frontières de l'Europe, alors cette agence n'a pas à exister. »

La pétition qui demande à l’Union européenne de reconnaître, lors des dépôts de demande d’asile, les violences spécifiquement subies par les femmes, a été signée dans plus de 18 pays par 39 000 personnes.

►À lire aussi Les franchissements illégaux des frontières extérieures de l'UE au plus haut depuis 2016

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