Enceinte, elle aurait été frappée par son conjoint qui l'aurait aussi menacée de mort en Eure-et-Loir

Un homme de 36 ans devra répondre de ses actes devant le tribunal judiciaire de Chartres (Eure-et-Loir) le 24 juin prochain, pour des violences conjugales.

Cette habitante de l'Eure-et-Loir aurait été frappée par son conjoint de l'époque alors qu'elle attendait un enfant.
Cette habitante de l’Eure-et-Loir aurait été frappée par son conjoint de l’époque alors qu’elle attendait un enfant. (©Illustration/ Adobe Stock)
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En attendant son procès, cet habitant de Chartres (Eure-et-Loir) dormira en prison. Le prévenu a demandé le renvoi de son audience pendant sa comparution immédiate, ce mercredi 18 mai 2022 devant le tribunal judiciaire de Chartres. 

L’homme, séparé de la victime et qui vient de déménager dans un studio de Chartres, est soupçonné de violences conjugales, à l’époque où il était en couple avec la jeune femme et également de violences sur son ex-beau-fils. 

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« T’es morte, je vais t’arracher le cœur »

Les faits se seraient étalés sur plusieurs mois, depuis septembre 2021. Alors qu’elle était enceinte du prévenu, la victime aurait notamment reçu des coups dans le ventre. L’individu de 36 ans lui aurait par ailleurs tirer les cheveux, un autre jour, il l’aurait attrapé par le cou…

En plus de ces violences, le tribunal lui reproche des menaces de mort, matérialisées par l’envoi d’une vidéo qui montre un homme criblé de balles et à laquelle, le prévenu y serait allé de son commentaire en lui disant : « t’es morte sale pute, je vais t’arracher le coeur ». 

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Des gifles sur l’enfant de sa compagne 

L’enquête relève d’autres menaces de mort, le chauffeur de poids lourds de profession aurait indiqué à son ex-compagne qu’il souhaitait « brûler [sa] maison avec [elle] et [son] gosse à l’intérieur ». 

Des dizaines de jours d’incapacité temporaire de travail ont été décrétés pour la victime et son fils, âgé de seulement 4 ans, et qui aurait reçu des gifles. 

Il se vanterait de vouloir commettre un « drame familial »

Le casier judiciaire du prévenu comporte huit mentions depuis 2010, il s’agit là d’un individu « très connu de la justice », souligne la procureure de la République qui réclame son maintien en détention, dans l’attente du procès. Le ministère public martèle que le prévenu « se sent intouchable » et qu’il se venterait même de vouloir provoquer un « drame familial ». 

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Le tribunal a suivi les réquisitions de la procureure afin d’éviter la réitération des faits présumés et le procès est renvoyé au 24 juin 2022 à Chartres. 

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