L’allégement des restrictions liées à la pandémie de Covid-19 dans le monde n’a pas été bénéfique en tous points : le recours à la peine de mort a brusquement augmenté l’an dernier (+20%) après la "trêve" sanitaire de 2020. "Une minorité d’États ont choisi avec un enthousiasme préoccupant d’y recourir de nouveau", relève Amnesty International dans son rapport annuel sur les condamnations à mort et les exécutions, publié mardi.
L’an dernier, au moins 555 hommes et 24 femmes (soit 4% des 579 mises à mort) ont été exécutés par décapitation, pendaison, arme à feu ou injection létale dans 18 pays, contre 483 personnes dans le même nombre d’États l’année précédente, comptabilise Amnesty, qui se base pour établir son bilan sur des données officielles, des décisions de justice, des renseignements fournis par les condamnés à mort, leurs familles ou encore des informations parues dans les médias.