Le renseignement américain prend-il la mesure de la menace terroriste d’extrême droite ?

Deux agents du FBI étudient les impacts de balles après la tuerie raciste de Buffalo. ©AFP - Usman KHAN
Deux agents du FBI étudient les impacts de balles après la tuerie raciste de Buffalo. ©AFP - Usman KHAN
Deux agents du FBI étudient les impacts de balles après la tuerie raciste de Buffalo. ©AFP - Usman KHAN
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Joe Biden n'a pas hésité à qualifier la tuerie de Buffalo de "terrorisme intérieur". Le FBI reconnait que le suprémacisme blanc est aujourd'hui une menace équivalente à l'islamisme radical, mais les services de renseignements américains sont-ils armés pour empêcher ces crimes racistes ?

Avec
  • Francis Langlois Chercheur associé à l’Observatoire sur les États-Unis de la chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques, Université du Québec à Montréal.

La fusillade de Buffalo samedi dernier – dix morts dans un supermarché d’un quartier noir de cette ville de l’Etat de New York – s’ajoute à la longue liste de crimes racistes qui ont jalonné ce premier quart de siècle. Les Noirs et les Juifs ont été maintes fois visés : fusillades d’El Paso en 2019, attaques contre les synagogues de Pittsburgh et San Diego, émeutes de Charlottesville….

Un terrorisme intérieur que les services de renseignement avaient quelque peu négligé depuis les attentats islamistes du 11 septembre. Quels moyens ont-ils aujourd’hui pour surveiller et poursuivre les suprémacistes blancs ?

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