« Racontez-nous votre expérience...
Nous n'avons eu aucune communication à la sortie du train. Nous avons suivi aveuglément vers le stade. Ce qui devait être le premier périmètre de sécurité était juste le chaos. Mon ticket n'a même pas été contrôlé. On est arrivés à la porte A. Un seul tourniquet, peut-être deux, était ouvert sur les treize. J'ai eu peur. Mais en tant que membre du Parlement, mon devoir était de venir en aide aux gens en détresse. J'étais inquiet pour les gens qui n'ont pas l'expérience de la violence de la police contre eux. Être attaqués et gazés par des gens supposés assurer votre sécurité, c'est au-delà du pensable. J'ai supplié les stewards : ''s'il vous plaît : ouvrez la porte ! Ouvrez les tourniquets !''