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Grand Angle  

Gnaoua, la musique aux racines africaines devenue un patrimoine de l'humanité [Vidéo]

Si la première phase de la tournée du Festival Gnaoua à Essaouira s'est terminée samedi, le festival rencontrera les amateurs du genre à Marrakech, Rabat et Casablanca.

Publié
Photo d'illustration. / DR
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Vendredi et samedi derniers, la ville d'Essaouira a accueilli la première étape du Gnaoua Festival tour, qui a connu la participation de pionniers de cet art du Maroc et de l'étranger. Les origines de cet art patrimonial ancien remontent aux pays d'Afrique sub-saharienne, ce qui est encore évident dans les instruments de musique et le costume des Gnaouis et Maalems.

Cette musique a travrsé les frontières jusqu'au Maroc, avec les esclaves au XVIe siècle. Au fil des ans, elle a commencé à être influencée par la culture marocaine amazighe et islamique, ce qui transparaît dans les paroles des chansons. Alors qu'elle chantait avant son arrivée en Afrique du Nord sur la nature, les mythes et les croyances, elle s’est transformée plus tard en chants glorifiant le prophète Mohammed ainsi que des saints du Maroc.

Des Maalems rencontrés à Essaouira nous racontent l’histoire de cet art, son développement et défis ainsi que sa continuité.

Bien qu’Essaouira constitue le berceau de ce genre musical et sa capitale spirituelle, on la retrouve également dans d'autres villes marocaines telles que Marrakech, Fès et Rabat...

La bande Gnaoua se compose essentiellement du Maalem, qui joue du cambrien et chante le dhikr et les chansons. À côté de lui se trouvent les autres membres de la bande qui portent des tambours et qraqebs et exécutent des danses caractérisées par la grâce et agilité.

A rappler qu’en décembre 2019, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a classé l'art Ganaoua comme patrimoine humain sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel.

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