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Voyage : mon tour de France en TER en 10 jours

Avec la marche ou le vélo, le train reste encore le moyen le plus vert de voyager. De Paris à Paris en passant par Bordeaux, Marseille ou Strasbourg, récit d'une épopée en TER autour de la France, bercée à l'électricité par les joies de la lenteur.

La gare d'Ensuès-la-Redonne, sur la ligne qui relie Miramas à l'Estaque, à Marseille.
La gare d'Ensuès-la-Redonne, sur la ligne qui relie Miramas à l'Estaque, à Marseille. (© Baptiste de Ville d'Avray pour « Les Echos Week-End »)

Par Adrien Gombeaud

Publié le 2 juin 2022 à 10:28Mis à jour le 3 juin 2022 à 01:11

A l'heure des au revoir les gares sont émouvantes. On se regarde, on plaque sa main sur la vitre froide. Depuis longtemps, elles ne s'ouvrent plus et, déjà, sur le quai, la voix de l'être aimé nous a quitté. Des yeux, on se dit encore adieu. « Au départ du lundi 5 h 30, je vous assure qu'on vit des moments déchirants. » Ancien officier de marine fatigué des océans, Bertrand Poupart a posé ses valises à Quimper et enfilé un nouvel uniforme : chef de gare ou, désormais, « dirigeant de proximité ».

Sédentarisé, l'ex-globe-trotter a gardé l'oeil affûté. « Je vois souvent des larmes. Le coup de sifflet marque la fin de la récré, le début de la semaine. L'agent tourne le dos au train, pour s'assurer que personne ne s'approche. Puis vient ce moment où celui ou celle qui reste sur le quai fait quelques pas pour accompagner la machine, comme pour ne pas quitter trop brutalement le passager qui s'éloigne. L'humidité de la nuit perle encore sur les caténaires et la vapeur monte tandis que le soleil se lève à l'horizon des rails. » Un tour de France en TER offre un bol de nostalgie : entendre siffler le train chanté par Richard Anthony et retrouver sans se presser une France filmée en noir et blanc que le TGV a estompée.

Un tour de France en TER, c'est pourtant voyager sans revenir en arrière. A coups d'allers simples, longer les vignes du Bordelais, le canal du Midi, les pins des Vosges… Voir le soleil surgir de l'Atlantique et s'éteindre dans la Méditerranée.

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Zola, Jules Verne et les ouvriers héroïques

A une moyenne de 83 km/h, la fumée en moins, le TER tutoie les locomotives à vapeur des années 1900. Bercé par le roulis, au large de Nantes, on relit Zola. Un passage de « La Bête humaine » décrit un train qui entre dans un tunnel « hurlant et sifflant, laissant, disparu, bu par la terre, une longue secousse dont le sol tremblait ». La locomotive au XIXe siècle fabrique autant de rêves que la fusée au XXe. À Nantes, au musée Jules Verne, on s'amuse d'un modèle du train spatial inventé par l'écrivain pour voyager « De la Terre à la Lune » : « Je ne crois donc pas trop m'avancer en disant qu'on établira prochainement des trains de projectiles, dans lesquels se fera commodément le voyage de la Terre à la Lune, prévoit son personnage au chapitre XIX. Il n'y aura ni choc, ni secousse, ni déraillement à craindre, et l'on atteindra le but rapidement, sans fatigue, en ligne droite… ».

Même les couvertures de ses romans mettent en valeur la locomotive, véhicule extraordinaire qui fonce vers demain. Verne lui-même n'est-il pas né la même année que ce nouveau mode de transport, en 1829 ? Il a grandi dans ce quartier, face aux usines de machines à vapeur, aux chantiers de Chantenay, aux rails qui couraient le long de la Loire. « Le Tour du monde en 80 jours », auquel le musée consacre une exposition cet été, ne pouvait être écrit qu'à l'époque du train triomphant.

Sur la Côte Bleue entre Marseille et Carry-le-Rouet, en mai 2022.

Sur la Côte Bleue entre Marseille et Carry-le-Rouet, en mai 2022.© Baptiste de Ville d'Avray pour « Les Echos Week-End »

Autour de la France, des lignes témoignent encore de l'effort surhumain déployé par les architectes et ouvriers pour tailler dans les reliefs et faire place à la machine. Au sud, de Miramas à l'Estaque, s'étire la Côte Bleue. Entre 1907 et 1914, l'ingénieur en chef de la Compagnie Paris-Lyon-Marseille (PLM) Paul Séjourné ne bâtit pas moins de 18 viaducs sur 59,7 km. A la fenêtre, entre 23 tunnels, la Méditerranée clignote dans un feu d'artifice bleu turquoise. Le TER file en funambule, suspendu aux oeuvres de Séjourné et aux fantômes qui ont émaillé son chantier. Bras anonymes d'Espagne, du Portugal, d'Italie… à qui la commune de Rove a dédié une stèle.

Le long des rails se dressent de petites gares typiques de la région, ornées de marquises et frises de faïence. Enfin, la machine attaque le chef-d'oeuvre de Séjourné : le viaduc des Eaux Salées, trait de javelot lancé au-dessus de la calanque. Et voici les toits de l'Estaque, visions de Gauguin et Guédiguian, le château d'If… et Marseille, qui ouvre au TER ses bras de marin.

Le viaduc des Eaux-Salées, sur la Côte Bleue. 

Le viaduc des Eaux-Salées, sur la Côte Bleue. © Baptiste de Ville d'Avray pour « Les Echos Week-End »

Séjourné, on le retrouvera à l'autre extrémité du pays. Sur la ligne des Hirondelles, une courbe de 203 mètres survole la vallée de l'Evalude. De part et d'autre du viaduc de Morez, entre Dole et Saint-Claude, les rails escaladent les pentes du Jura. Il est des coins de France où seul s'aventure le chemin de fer. Là-haut, parmi les sapins, loin de toutes cheminées, le TER perce des paysages privés de routes et de sentiers. Ces rails éloignés, ces ponts et tunnels témoignent de l'acharnement des hommes à vaincre leur isolement. De ce besoin vital de nous lier les uns aux autres. Les trains sont des mains tendues. Ainsi c'est le Mont-Blanc Express qui a fait du petit village de Chamonix un lieu où converge le monde.

Passé Saint-Gervais, le TER frôle des branches poudrées de givre jusqu'en avril. Plus loin, ce train de randonneurs ira rejoindre la Suisse. On y a côtoyé deux couples de notaires, à peine surpris de se retrouver là, échangeant des noms d'amis communs avant de glisser cette formule parisienne désarmante : « Hier matin, il pleuvait place des Ternes. »

Ô train, suspend ton vol…

Aujourd'hui, seuls les trains matinaux restent conviviaux. Sur le chemin du travail, les passagers retrouvent leurs places habituelles et se tiennent compagnie. « Entre l'aller et le retour, ils passent parfois chaque jour plus d'une heure et demie ensemble, constate Lucie, contrôleuse en Occitanie. Sur une année, c'est bien plus qu'on ne voit nos meilleurs amis. Alors ils finissent par sympathiser, nous souhaiter la bonne année en décembre ou de bonnes vacances à l'approche de l'été. »

La vie du wagon de TER paraît parfois étrangement déconnectée des horaires. Un peu avant 7 heures du matin, à la sortie de Lyon-Perrache, une orange pelée par une passagère diffusait une fragrance d'agrumes et, tandis que le soleil se levait, un voyageur italien nous détaillait sa recette de carpe au barbecue.

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La gare de Niolon et l'escalier monumental de la gare Saint-Charles, à Marseille. Entre les deux, une petite demi-heure de TER. 

La gare de Niolon et l'escalier monumental de la gare Saint-Charles, à Marseille. Entre les deux, une petite demi-heure de TER. © Baptiste de Ville d'Avray pour « Les Echos Week-End »

Passé neuf heures, le temps est à l'isolement, au casque et à l'écran. Certains, d'un geste sec, descendent même le store sur un océan ou une forêt. Dos aux Pyrénées, un contrôleur le regrette. Avant les trains, il avait travaillé dans l'informatique à La Nouvelle-Orléans, Chicago ou San Francisco. Chassé du rêve américain par la crise, il accomplit ses derniers semestres sous l'uniforme de la SNCF du côté de Perpignan. Il aime cette nouvelle vie qu'il n'a pas tout à fait choisie : aider les gens, les renseigner, bavarder un peu… Malheureusement, l'épidémie de Covid-19, le port du masque obligatoire, a rogné le peu de convivialité que ces voyages ordinaires cultivaient encore entre mails, réseaux sociaux et jeux vidéo.

Restent des épiphanies : en route vers Dijon, les reflets sur le lac du Bourget tirent de son PC un voisin ébloui. « C'est beau, en fait ! » Il habite la région, ne prend jamais le train, et découvre pour la première fois le lac de Lamartine à la lumière rosée de cette rive. « Ô train ! Suspends ton vol… ». La course d'un cerf, d'un renard, l'envol de flamants roses entre Agde et Sète ou d'une cigogne au-dessus de Strasbourg émerveillent également. Mais les vaches, contrairement à ce que prétend l'adage, sont indifférentes aux trains. Le plus souvent, ce sont les passagers qui regardent passer les vaches.

La France n'est pas tissée que de paysages grandioses. La parcourir revient à passer de longues heures à fixer des mosaïques de champs, cultivés ou en jachère. À bord du TER, on s'aperçoit aussi que la pratique du graffiti s'étend au-delà des villes et des banlieues. On vient de loin taguer la sortie d'un tunnel dans le désert d'une nationale. Du nord au sud, tous les abords de villes se ressemblent. Partout, le TER longe des jardinets, des mobile homes, des piscines gonflables, des trampolines. Puis viennent les barres d'immeubles avec ces balcons où, quelle que soit la saison, s'accrochent, incongrus et désespérés, de pauvres Pères Noël oubliés aux faux airs de suicidés. Décidément, rien ne nous prépare à la splendeur des gares.

Le goût des gares

A force d'y arriver ou d'en partir, on oublie de les regarder. Les plus modernes ressemblent à des aéroports. Saint-Gervais ou Chamonix s'inspirent des chalets alpins. La Rochelle possède la majesté d'un phare, fantasme d'Atlantis avec sa façade ornée de motifs de coquillages, anguilles, homards, crabes… Les gares éclairent des villes et des époques. Marseille Saint-Charles offre aux voyageurs l'un des plus beaux escaliers de France. L'un des plus détestés aussi pour tous les lumbagos qu'il a causés, les chevilles foulées et les trains ratés. De part et d'autre, des sculptures nous racontent ce grand port du sud.

Marseille antique, enclave grecque dans un monde romain. Marseille moderne, tremplin vers les colonies de l'Empire français, représentées par des beautés africaines ou tonkinoises alanguies. À l'intérieur boxent les époques. Dans les années 1970, on a rêvé de transformer Saint-Charles en un bâtiment futuriste au service du tout-automobile. De ce projet abandonné en 1975 survit une construction incongrue posée comme une soucoupe volante sous une voûte style Eiffel rivetée à la main en 1848.

La gare de Chamonix, inspirée d'un chalet alpin. 

La gare de Chamonix, inspirée d'un chalet alpin. © Guillaume Atger/Divergence

Les gares témoignent aussi des tragédies de l'histoire. Celle de Chalon-sur-Saône se souvient des familles venues, comme au spectacle, voir passer les troupes en 1914. Plus tard, les mères cherchaient sur ces mêmes quais des nouvelles non censurées auprès des troufions en permission accoudés aux fenêtres. Dans ce terrible siècle, Chalon sera l'une de ces villes pivots entre la zone libre et la zone occupée. L'histoire garde les traces d'actes de sabotage, de passages clandestins. Lorsqu'il tourne son ode à l'héroïsme des cheminots, René Clément plante « La Bataille du rail » dans la région. Face à la gare, un monument leur rend hommage. Dans la pierre, les vapeurs des trains se transforment en fleurs commémoratives.

Metz, sublime escale

Aucune gare ne raconte mieux les déchirures de l'Est que celle de Metz. Inaugurée en 1908, elle était voulue par l'empereur Guillaume II comme un symbole de la Moselle germanique. Autant qu'une gare, elle est un palais, avec ses salons luxueux et son sublime vitrail représentant Charlemagne. Les statues ont évolué au fil des ans et des guerres. En 1919, le bouclier à motif d'aigle impérial d'un chevalier fut remplacé par des croix de Lorraine. Mais le plus charmant sont les mille petits détails et les dizaines de trombines sculptées qui ornent la façade et la salle des pas perdus : les passagers de première classe, le buffet de troisième classe, toute cette petite foule avec ses paniers-repas, ses au revoir, ses porteurs, l'architecte Jürgen Kröger qui s'est représenté lui-même… et l'on se reconnaîtrait presque parmi toutes ces frimousses de gare, nous qui ne faisons que passer.

La ligne Mont-Blanc Express, en Haute- Savoie, en contrebas du viaduc routier des Egratz. 

La ligne Mont-Blanc Express, en Haute- Savoie, en contrebas du viaduc routier des Egratz. © Berthold Steinhilber/LAIF-REA

En chemin, on apprend à aimer des escales plus discrètes. Saintes, derrière un bâtiment banal, cache un paysage de hangars, ateliers et autres chantiers de réhabilitation. Un purgatoire des trains où les wagons attendent leur sort au pied d'une construction que les agents ont surnommé « le château ». La gare voit des lignes s'étirer dans cinq directions. Dans le joli jargon ferroviaire, Saintes est une « étoile ». Mais il est surtout émouvant de longer, à quelques pas de là, les vestiges romains et le lit de la Charente. Car le transport fluvial, plus que la route, aura été l'ancêtre du chemin de fer. Comme les ports, les gares témoignent de l'envie des hommes de voyager plus vite, de lutter contre les contraintes de l'espace et le temps.

Le culte de Chronos

Au coeur des villes, les gares ont planté des cadrans. L'un des plus impressionnants se dresse dans la capitale française de l'horlogerie : sous la voûte de Besançon-TGV. OEuvre extraordinaire des sorciers de l'entreprise Utinam , l'une des dernières fabrique d'horloges françaises dans la grande tradition comtoise. Nul ne sait pourquoi elle s'appelle Clémence, à part sans doute son concepteur, Philippe Lebru. Reliés à un rotor de moteur TGV, ses rouages complexes évoquent « Les Temps modernes » de Chaplin. Les trains, surtout les TER, sont bien plus ponctuels qu'on ne le croit. Si pénibles soient-ils, les retards restent rares et tous les chefs de gare témoignent de passagers qui surgissent à 19 h 45 en s'étonnant que le train de 19 h 44 soit parti depuis une minute. Chaque soir, la gare de Strasbourg célèbre, comme sa cathédrale, le culte de Chronos. Tandis que le jour décline, les cadrans s'illuminent sous le nuage d'un dôme de verre pour dessiner une magnifique aurore d'horloges.

À quelques stations de là, l'immense Cité du Train de Mulhouse expose des machines extraordinaires. Wagons de toutes époques, formes familières ou technologies oubliées, tel l'autorail Bugatti, ce salon sur rails qui, du début des années 1930 à la fin des années 1950, filait entre Paris et la Normandie. Bientôt, ils seront rejoints par les trains d'aujourd'hui que nous prenons sans y penser. Cette Cité nous raconte toute une histoire de la France écrite sur la partition de son chemin de fer. Dans une pièce à part, trône une gigantesque maquette : depuis 1970, André Ullrich travaille à un pays imaginaire sillonné de rails et peuplé par 2.000 figurines, peintes à la main par Madame Ullrich. Contre 50 centimes, le train se met à tourbillonner. Soudain, autour de lui, le paysage s'éclaire. Tout clignote, tout s'anime, tout vit. Le train met le monde en mouvement.

Organiser son tour de France en TER

Les TER étant gérés par les régions, la SNCF ne propose malheureusement pas de « forfait tour de France » ou de passe pour voyager de façon illimitée à travers le pays sur une période donnée. Pour faire le tour de France, il faut donc prendre autant d'allers simples que nécessaires via le site SNCF-connect.com. Le TER reste néanmoins un moyen de transport souple puisque sur un même trajet le billet est valable toute une journée.

Si l'on souhaite s'éloigner de la gare de façon verte, la plupart des TER ont des espaces vélos gratuits.

Parmi les lignes les plus spectaculaires, celle dite des « Hirondelles », entre Dole et Saint-Claude, est aussi un train touristique. Les offices de tourisme des deux villes (doletourisme.fr et saint-claude-haut-jura.com) proposent diverses formules de voyage accompagné autour de l'histoire de cette épopée ferroviaire et des excursions (train + vélo, randonnées, musées…).

A lire : « Vacances en train. 40 voyages sans voiture pour parcourir la France de gare en gare ». Ed. Guide Michelin, 400 pages, 19,90 euros.

Nos « hôtels de la gare »

Une sélection d'adresses à moins d'un kilomètre de la gare, à quelques minutes à pied.

Bordeaux

Parmi les hôtels de grands groupes qui entourent toutes les gares de France, le « Mercure Gare Atlantic » est une vraie réussite, avec sa réception amicale en forme de salon, ses cannelés au petit-déjeuner et ses juniors suites en duplex, face à la magnifique façade de la gare Saint-Jean.

Besançon

Le quartier immédiatement adjacent à la gare de Besançon n'offre que peu d'intérêt (le sex-shop nommé - sic - Au Doubs Plaisir, qui pourrait constituer une curiosité, est actuellement fermé). A mi-chemin du centre-ville, l'« Ibis La City » se distingue par une architecture étonnante qui lui donne des airs de science-fiction.

Avignon

Le tout nouvel « Hôtel de Cambis », à cinq minutes à pied de la gare vers le centre-ville, offre une escale à la fois raffinée et chaleureuse, entièrement décorée sur le thème du vin, la réception faisant également office de bar.

Saint-Gervais-les-Bains

L'« Hôtel des Deux Gares » (comme son nom l'indique) se trouve face à la gare des trains et au tramway du Mont-Blanc. Dans un décor de chalet, l'accueil douillet des Alpes avec piscine et sauna.

Paris

L'« Hôtel Habituel » (comme son nom ne l'indique pas) est un établissement hors des sentiers battus et l'un des plus discrets de la capitale, situé juste entre les gares du Nord et de l'Est. Une déco voyageuse qui hésite entre la Scandinavie et l'Afrique et une ambiance tamisée et cosy. Excellent rapport qualité-prix pour Paris.

Nantes

Appartenant au groupe d'hôtels urbains Okko, l'« Okko Hotel Nantes Château », proche de la gare, du château et du musée des Beaux-Arts, offre des chambres design, un excellent emplacement et un bon rapport qualité/prix.

Nos « buffets de la gare »

Dans les quartiers de gare se côtoient les brasseries traditionnelles et les snacks.

A Toulouse, face à Matabiau, « Le Vélo Sentimental » (situé dans ce qui ressemble à un appartement, à l'étage d'un atelier de vélo) propose de bons petits plats maison à base de produits régionaux.

Parmi les classiques, à Bordeaux, on aime les fruits de mer du magnifique « Café du Levant », construit en même temps que la gare Saint-Jean et dans le même style 1900. A Lyon, la « Brasserie L'Est » occupe le superbe décor de l'ancienne gare des Brotteaux (à trois pas de Perrache) : des trains miniatures filent au-dessus des convives et, dans les assiettes, la gouleyante cuisine de Bocuse. À Strasbourg, « Le Dix » (10, place de la Gare) propose une excellente choucroute et de solides profiteroles. Et pour les pressés, en face, dans la gare même (dans le hall central à côté du Relay) on trouvera un étonnant distributeur automatique de choucroute garnie et de munster fermier !

Adrien Gombeaud

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