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La secrétaire d'État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou visée par une 3e plainte

Élue eurodéputée en 2019 sur la liste Renaissance, Chrysoula Zacharopoulou, 46 ans, a été nommée secrétaire d'État le mois dernier.
Élue eurodéputée en 2019 sur la liste Renaissance, Chrysoula Zacharopoulou, 46 ans, a été nommée secrétaire d'État le mois dernier. LUDOVIC MARIN / AFP

Une plainte a été déposée jeudi par une ancienne patiente qui dit avoir subi des «violences gynécologiques», lors d'un rendez-vous en 2018 pour soigner son endométriose.

La gynécologue et secrétaire d'État chargée du Développement, Chrysoula Zacharopoulou, est visée par une troisième plainte pour violences sans incapacité de travail par personne chargée d'une mission de service public, selon le parquet de Paris, sollicité vendredi 24 juin par l'AFP.

La plainte a été déposée jeudi, selon la même source, confirmant une information de Quotidien. L'émission de la chaîne TMC a recueilli le témoignage de cette patiente, qui dit avoir subi des «violences gynécologiques» lors d'un rendez-vous en 2018 avec Chrysoula Zacharopoulou pour soigner son endométriose. Le parquet de Paris a ouvert une enquête, le 27 mai, après le dépôt de deux plaintes pour viol contre Chrysoula Zacharopoulou.

Une mission sur l'endométriose lui avait été confiée

Selon l'hebdomadaire Marianne, qui a révélé l'affaire, les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de sa profession de gynécologue. L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Élue eurodéputée en 2019 sur la liste Renaissance, Chrysoula Zacharopoulou, 46 ans, a été nommée secrétaire d'État le mois dernier. Le précédent gouvernement lui avait confié l'an dernier une mission sur le thème de l'endométriose, un sujet sur lequel elle s'est engagée depuis des années. Son rapport a été remis en janvier à l'Élysée.

Jeudi soir sur LCI, la première ministre Élisabeth Borne a indiqué que Chrysoula Zacharopoulou lui «a dit qu'elle était très surprise voire choquée qu'on puisse questionner sa pratique médicale». «Mais je pense que les plaintes sont déposées, la justice va faire son travail» et sa secrétaire d'État «aura l'occasion de s'expliquer», a poursuivi la locataire de Matignon. Elle a qualifié de «débat important» celui «du consentement quand on fait des examens».


À VOIR AUSSI - Enquête ouverte pour viol après deux plaintes visant la secrétaire d'État Chrysoula Zacharopoulou

La secrétaire d'État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou visée par une 3e plainte

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156 commentaires
  • LIBRE ET HEUREUX

    le

    Quand on se faire un examen pour la prostate, ce n'est vraiment pas agréable, mais ce n'est pas un viol....ce monde devient fou

  • Toubib 44

    le

    Bonjour,
    Je vais devoir me répéter car il y a toujours des courageux anonymes qui veulent nous apprendre notre métier en mettant nos compétences en doute : En dehors d'un cas d'Urgence, on a toujours le droit de refuser d'examiner qq'un si cette personne veut que ça soit fait en dehors des Règles de Bonne Pratique, si on estime que ça pourrait provoquer un retard de diagnostic ou un mauvais diagnostic et être une cause de préjudice.
    On doit notifier ce refus à cette personne et en informer l'Ordre.
    >Cordialement.

  • anonyme

    le

    On peut alléguer que Madame Zacharopoulou fait peut-être mal son travail, mais de là à l’accuser de viol ! C’est tout simplement dėlirant !

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