Une opération d'Europol identifie des réseaux criminels qui piègent les réfugiées ukrainiennes
Lors une opération conjointe, la police européenne a pu identifier des criminels présumés qui tentaient de piéger en ligne des victimes ukrainiennes, des femmes qui ont fui l'invasion de leur pays.
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Selon l'agence Europol, neuf trafiquants d'êtres humains présumés, neuf victimes potentielles et près de 42 plateformes suspectes ont été identifiés. L'opération s'est déroulée fin mai. Lors de ce « hackathon », une action conjointe en ligne, les enquêteurs ont ciblé des réseaux criminels qui tentent de piéger des réfugiées ukrainiennes, adultes et mineures. « Les forces de l'ordre ont trouvé un nombre important d'offres d'emploi suspectes ciblant des femmes ukrainiennes, dont certaines décrites comme des "séances photo" », a alerté l'office.
« Les enquêteurs ont identifié des tentatives d'appâter les victimes par des offres d'"avenir radieux", qui les ont amenées à l'exploitation sexuelle », a expliqué Europol, précisant que « des activités suspectes ont été détectées sur un large éventail de plateformes, y compris en langue russe » a-t-il ajouté. Quatorze pays de l'Union européenne ont participé à cette journée d'action et 15 nouvelles enquêtes ont été ouvertes.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, plusieurs ONG mettent en garde contre le risque pour les ukrainiennes de tomber dans les réseaux de trafic d'êtres humains lorsqu'elles arrivent dans l'Union européenne.
De leur côté, les Nations unies demandent aux autorités des pays d'accueil de rester attentives. Elles préconisent notamment l'enregistrement de toutes personnes arrivant d'Ukraine, avec ou sans passeport. L'attention doit surtout être portée sur les enfants et adolescents non accompagnés.
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