Jean-Yves Le Drian face aux agressions sexuelles faites aux femmes dans l'armée

Trois femmes militaires victimes d'agressions sexuelles demandent à être reçues par le ministre de la Défense. Elles souhaitent qu'il "prenne réellement ses responsabilités".

Source AFP

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. © Sipa

Temps de lecture : 1 min

Trois femmes militaires victimes d'agressions sexuelles demandent à être reçues par Jean-Yves Le Drian et souhaitent que la Défense "prenne réellement ses responsabilités", après l'annonce d'un plan de lutte contre les violences et le harcèlement dans les armées. "Nous aimerions que l'institution prenne réellement ses responsabilités : nous entendons parler de transparence et nous voudrions croire que ce n'est pas une éphémère entreprise de communication", écrivent-elles dans un texte signé de leurs seuls prénoms et paru dans Le Monde daté de mercredi.

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S'adressant au ministre de la Défense, les trois signataires affirment "que le dispositif d'accompagnement des victimes prévu n'est sans doute pas adapté" et qu'"il faut le faire évoluer". "La dénonciation resterait une nouvelle fois en interne, alors que les victimes devraient, selon nous, pouvoir se confier à un organisme civil et indépendant", écrivent-elles : "Peut-on imaginer qu'une femme qui a été violée sur son lieu de travail par un frère d'armes ou un supérieur va appeler un numéro auquel va répondre un militaire ?"

"La confiance n'est plus là", affirment les signataires, dont deux ont quitté l'armée après avoir été victimes de viols ou d'agression. "Et puis, tout se sait dans l'armée, une militaire agressée aurait trop peur de compromettre sa carrière. Pour que les paroles se libèrent, il faut nous écouter", poursuivent-elles. La Défense a annoncé le 15 avril un plan d'action contre les violences sexuelles et le harcèlement dans les armées, avec pour objectif "la tolérance zéro", tout en affirmant l'importance de poursuivre la féminisation des armées.

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Commentaire (1)

  • où va t-on?

    Le sociétal, c'est tout ce qui reste au gouvernement Français, qui use et en abuse. L'essentiel se décide à Bruxelles.