Lyon C'est aujourd'hui, lundi 4 juillet, le 35e anniversaire du verdict du procès de Klaus Barbie

Ancien officier SS et chef de la Gestapo de Lyon, Klaus Barbie a été jugé à la cour d’assises du Rhône pour crime contre l’humanité et a été condamné à la réclusion criminelle.
Mickaël VIEIRA - 04 juil. 2022 à 06:00 - Temps de lecture :
Le livre du Progrès, "Vous étiez belles pour l'éternité", publié en hommage à celles qui ont témoigné au procès Barbie. Photo DR
Le livre du Progrès, "Vous étiez belles pour l'éternité", publié en hommage à celles qui ont témoigné au procès Barbie. Photo DR

Le 11 mai 1987, à la cour d’assises du Rhône, devant 800 journalistes, débute le jugement de Klaus Barbie.

Un événement qui a été également suivi à la télévision, une première en France.

Trois faits sont notamment retenus contre lui  : la rafle de l’Union générale des israélites de France (UGIF) le 9 février 1943, la rafle des enfants d'Izieu le 6 avril 1944 et le dernier convoi ayant quitté Lyon pour Auschwitz le 11 août 1944.

De plus, à la demande de la partie civile, s’ajoute un quatrième chef d’accusation : « Actes d'arrestation, torture et déportation des Juifs ou de résistants pris isolément ».

Le procès dura neuf semaines jusqu’au 4 juillet où,  reconnu coupable de crime contre l’humanité, il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

Klaus Barbie est décédé le 25 septembre 1991, en détention.

En hommage aux femmes qui ont témoigné au procès, le Progrès a publié un livre, "Vous étiez belles pour l'éternité". Ouvrage qu'il est possible de se procurer sur le lien suivant https://urlz.fr/iGP9

Surnommé le "boucher" de Lyon

Originaire de Bad Godesberg, en Allemagne, Klaus Barbie rejoint la jeunesse hitlérienne et devient officier SS lors de la Seconde guerre mondiale.

En 1943, il débarque à Lyon pour diriger la Gestapo locale jusqu’en 1944, où on lui donne le surnom de « boucher » de Lyon.

Il fait torturer et exécuter de multiples résistants, comme Jean Moulin, et fait déporter de nombreux Juifs dans des camps d’extermination.

Après la guerre, il s’exile au Pérou, puis en Bolivie, où il est arrêté, après plus de quarante ans de fuite, pour être rapatrié en France et y être jugé.

Retrouvez notre série

>> Les 30 ans de la mort de Klaus Barbie

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