Les ânes, nouvelles victimes du trafic d'espèces sauvages en Afrique

Après les tigres traqués pour leurs os aux vertus supposément aphrodisiaques et les rhinocéros mutilés en raison de leur corne qui soignerait le cancer, c'est au tour des ânes de voir leur population menacée par les croyances de la médecine traditionnelle chinoise. Des milliers de spécimens sont massacrés à travers le monde pour subvenir à la demande d'une substance très mystérieuse, l'ejiao...

Ejiao, substance mystérieuse très demandée en Chine

L'ejiao est une mixture mystérieuse obtenue à partir de la peau de ces équidés, utilisée en médecine chinoise pour traiter l'anémie, l'insomnie et les problèmes de libido. Un marché à plusieurs millions de dollars en Asie. Vendu 340 euros le kilo en Chine. Résultat, en Afrique du sud, au Kenya ou au Burkina Faso, la population d'ânes décline à cause d'un braconnage de plus en plus agressif.

Diminution de 30 % des ânes en vingt ans en Afrique du Sud

Les ONG tentent d'alerter depuis des années sur ce phénomène peu connu. Le nombre de spécimens d'ânes en Afrique du sud a diminué de plus de 30% en vingt ans. Faisant craindre aux défenseurs des animaux une extinction de l'espèce sur le continent d'ici seulement quelques années.

Protection avec des nouvelles technologies

Certains pays ont commencé à agir contre ce fléau. Notamment l'Afrique du sud, expert dans la lutte contre le braconnage des rhinocéros, et qui mène ce combat grâce à la haute technologie. Clôtures électrifiées, caméras thermiques, micro-puces pour tracer l'animal. Mais la protection des ânes n'en est pas encore là. Car ils sont principalement gardés dans les campagnes où ces technologies n'existent pas encore.

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