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JO 2024 : à deux ans des JO, le breakdance français se structure petit à petit

Les Bleus veulent briller devant leur public à Paris en 2024.
Les Bleus veulent briller devant leur public à Paris en 2024. DR

L'équipe de France de breakdance prépare le grand rendez-vous des Jeux olympiques à Paris avec le soutien des partenaires publics mais aussi privés.

Pour la première fois de l'histoire, le breakdance fera son apparition au programme olympique, à l'occasion des JO 2024 à Paris. Une reconnaissance mondiale pour cette discipline qui existe depuis une quarantaine d'années mais aussi un défi de taille pour ce sport qui ne dispose pas en France de structures solides lui permettant de s'installer durablement dans le paysage du sport de haut niveau français. «Les choses avancent depuis deux ou trois ans, se réjouit Abdel Moustapha, le sélectionneur de l'équipe de France, une des nations phares du hip-hop, pratique actuellement affiliée à la Fédération française de danse. Il a d'abord fallu faire reconnaître notre discipline en tant que sport de haut niveau, puis créer des compétitions officielles comme Championnat de France», ajoute le patron des Bleus.

Des profils d'athlètes se dessinent déjà pour participer aux JO parisiens. La France pourrait disposer de quatre places, deux chez les garçons et deux autres chez les filles pour briller devant le public tricolore durant l'été 2024. Dans un sport qui ne compte pas de circuit professionnel, les jeunes candidats à la sélection désormais reconnus en tant que sportif de haut niveau, doivent jongler entre leurs séances d'entraînement et les cours afin de préparer le grand rendez-vous parisien. Une préparation semée d'embûches mais facilitée par l'intervention de partenaires privés au soutien des sportifs français.

La Caisse d'Épargne, partenaire des Jeux olympiques de Paris 2024, a apporté son soutien au breakdance français à travers l'association Blacklist. Un accompagnement financier, juridique, d'aide à la communication, indispensable pour cette discipline encore émergente. «Sept B-Boys et B-Girls de la nouvelle génération participent à ce projet. Ils excellent au niveau national mais n'ont pas encore l'expérience internationale», explique le jeune sélectionneur nordiste de 32 ans qui s'envolera dans les prochains mois aux États-Unis avec quelques athlètes sélectionnés. «Le but premier est d'accompagner ces jeunes qui ont de beaux espoirs de médailles aux Jeux de Paris 2024 sur ces grosses compétitions. On a donc identifié deux compétitions majeures qui sont le Redbull BC One à New York et le Freestyle Session à Los Angeles, et on a construit le projet d'accompagner ces jeunes aux Etats Unis, là où le breakdance a été créé, et de leur donner la possibilité de participer à ces grosses compétitions, acquérir de l'expérience et revenir encore plus motivés en France, s'entraîner encore plus et aller chercher la médaille à Paris en 2024», explique Abdel Moustapha.

Le soutien du groupe bancaire, qui épaule 67 athlètes olympiques dont 17 parasportifs, ne se limite pas au breakdance, qui n'a d'ailleurs pas l'assurance de rester au programme olympique en 2028 à Los Angeles. Les dirigeants ont établi un partenariat soutenu avec le monde du basket et notamment celui de sa version 3x3 avec la construction ou la rénovation de 80 terrains en France (l'objectif est d'en mettre 100 à disposition dans tout le pays) dans le cadre d'une opération baptisée Pacte Utile.

Le handball et notamment le hand à quatre, discipline naissante émergente, bénéficie lui aussi d'un programme de la part de l'entreprise française avec la présence de Luc Abalo pour piloter ce programme de développement. «Cette première année du Pacte Utile nous a permis de lancer une très belle dynamique afin d'accompagner les athlètes, les équipes, les fédérations, de mener des programmes à portée sociétale et de participer à un grand plan d'implantation d'infrastructures sportives. À deux ans de l'échéance de Paris 2024, notre action va s'intensifier avec de nouveaux engagements qui permettront de contribuer à l'héritage de cet évènement partout en France», a expliqué Pascal Pouyet, directeur du développement Caisse d'Épargne.

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